Accueil » Comédies » « This is Spinal Tap » de Rob Reiner. Critique DVD

« This is Spinal Tap » de Rob Reiner. Critique DVD

Dans la série des vrais faux documentaires, ce film est une mine , avec en prime un groupe de hard-rock complètement inventé. Mais quand la réalité rejoint la fiction , il faut bien trois dvd , magnifiques pour raconter tout ça .

La fiche du Disque

Le film : "Spinal Tap"
De : Rob Reiner
Avec : Rob Reiner, Michael Mckean
Sortie le : 02 mai 2009
Distribution : StudioCanal
Durée : 78 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de Disque : 1
Le film
Les bonus

A  la sortie de ce film , il y a vingt cinq ans , je me suis fait avoir . Pour moi Spinal Tap était un véritable groupe que je découvrais à l’écran et qu’il me fallait maintenant écouter sur la platine . En quêtant chez les disquaires, grande fut ma honte : Spinal Tap n’était que du vent, un groupe britannique fictif , imaginé par un jeune réalisateur du nom de Rob Reiner .

Aussi ,en re-découvrant la supercherie dans ce triple dvd absolument magnifique, j’étais sur mes gardes. Et pourtant je me suis pris une fois encore les pieds dans cette pseudo-fiction ou fausse réalité , je ne sais plus , mais je me suis dit que ce groupe avait certainement existé un jour ou l’autre .

01

D’ailleurs les bonus qui n’arrêtent pas de révéler des choses plus ou moins vraies,  me confortent . Un reportage sur les musiciens de retour au pays natal , des interviews ( pas piquées des hannetons, d’accord, mais ça fait sérieux ) et même le summum , leur prestation au Life Earth en juillet 2007.

Je n’ai donc pas tout à fait tort. Devant le succès inattendu du film en 1985 , le faux -vrais groupe formé de vrais musiciens s’est reformé au début des années 90  . Histoire de confirmer que la réalité rejoint toujours la fiction , ou l’inverse , avec les Spinal Tap , je suis vraiment paumé .

On résume ? Spinal Tap est une parodie de l’univers rock des années 70 -80, réalisée à la façon d’un documentaire ( fictif )  sur la tournée américaine d’un groupe britannique tout aussi  improbable . Je ne suis pas un adepte du hard-rock ,musique ici référencée, mais je crois avoir reconnu des emprunts grossiers, à  Led Zeppelin et AC/DC.

L’esprit Monty Python préside au cérémonial et certaines scènes, notamment  celles de pseudo interview ou de caprices de stars sont à mourir de rire .

A droite, le manager plus tarte qu’un baba au rhum . Une vraie tarte à la crème

 Ne manquez pas non plus cette tournée ringarde avec annulations de concerts,  hôtel pourri , et cette mémorable aventure quand les musiciens se perdent dans les coulisses d’une salle de patronage .Vraiment ils sont trop cons .  Et ce manager qui collectionne tous les avatars, et les effets scéniques foireux …On passe vraiment un bon moment .

LES SUPPLEMENTS

Ils  en rajoutent ( trois dvd quand même) : des scènes coupées, des documentaires sur le film ,une interview express de Reg Presley qui a reconnu dans le film certains passages de sa propre vie avec The Troggs.

Pour ceux qui n’auraient pas compris qui était  Rob Reiner , c’est quand même lui qui après « Spinal tap » enchaîne avec «  Stand by me »et « Quand Harry rencontre Sally », En 1990, il adapte Stephen King avec le thriller claustrophobique Misery, puis réalise   « Des hommes d’honneur ».

Pas mal pour un gamin qui a débuté dans le milieu en trompant tout son monde. Moi, en tous les cas !

A  la sortie de ce film , il y a vingt cinq ans , je me suis fait avoir . Pour moi Spinal Tap était un véritable groupe que je découvrais à l’écran et qu’il me fallait maintenant écouter sur la platine . En quêtant chez les disquaires, grande fut ma honte : Spinal Tap n’était que du vent, un groupe britannique fictif , imaginé par un jeune réalisateur du nom de Rob Reiner . Aussi ,en re-découvrant la supercherie dans ce triple dvd absolument magnifique, j'étais sur mes gardes. Et pourtant je me suis pris une fois encore les pieds…

Review Overview

Le film
Les bonus

User Rating: Be the first one !

Voir aussi

« Trois amies » d’Emmanuel Mouret. Critique cinéma

Beaucoup moins inspiré par ses marivaudages, Emmanuel Mouret en rajoute

Laisser un commentaire