Dans la série des vrais faux documentaires, ce film est une mine , avec en prime un groupe de hard-rock complètement inventé. Mais quand la réalité rejoint la fiction , il faut bien trois dvd , magnifiques pour raconter tout ça .
La fiche du Disque
Le film
Les bonus
A la sortie de ce film , il y a vingt cinq ans , je me suis fait avoir . Pour moi Spinal Tap était un véritable groupe que je découvrais à l’écran et qu’il me fallait maintenant écouter sur la platine . En quêtant chez les disquaires, grande fut ma honte : Spinal Tap n’était que du vent, un groupe britannique fictif , imaginé par un jeune réalisateur du nom de Rob Reiner .
Aussi ,en re-découvrant la supercherie dans ce triple dvd absolument magnifique, j’étais sur mes gardes. Et pourtant je me suis pris une fois encore les pieds dans cette pseudo-fiction ou fausse réalité , je ne sais plus , mais je me suis dit que ce groupe avait certainement existé un jour ou l’autre .
D’ailleurs les bonus qui n’arrêtent pas de révéler des choses plus ou moins vraies, me confortent . Un reportage sur les musiciens de retour au pays natal , des interviews ( pas piquées des hannetons, d’accord, mais ça fait sérieux ) et même le summum , leur prestation au Life Earth en juillet 2007.
Je n’ai donc pas tout à fait tort. Devant le succès inattendu du film en 1985 , le faux -vrais groupe formé de vrais musiciens s’est reformé au début des années 90 . Histoire de confirmer que la réalité rejoint toujours la fiction , ou l’inverse , avec les Spinal Tap , je suis vraiment paumé .
On résume ? Spinal Tap est une parodie de l’univers rock des années 70 -80, réalisée à la façon d’un documentaire ( fictif ) sur la tournée américaine d’un groupe britannique tout aussi improbable . Je ne suis pas un adepte du hard-rock ,musique ici référencée, mais je crois avoir reconnu des emprunts grossiers, à Led Zeppelin et AC/DC.
L’esprit Monty Python préside au cérémonial et certaines scènes, notamment celles de pseudo interview ou de caprices de stars sont à mourir de rire .
Ne manquez pas non plus cette tournée ringarde avec annulations de concerts, hôtel pourri , et cette mémorable aventure quand les musiciens se perdent dans les coulisses d’une salle de patronage .Vraiment ils sont trop cons . Et ce manager qui collectionne tous les avatars, et les effets scéniques foireux …On passe vraiment un bon moment .
LES SUPPLEMENTS
Ils en rajoutent ( trois dvd quand même) : des scènes coupées, des documentaires sur le film ,une interview express de Reg Presley qui a reconnu dans le film certains passages de sa propre vie avec The Troggs.
Pour ceux qui n’auraient pas compris qui était Rob Reiner , c’est quand même lui qui après « Spinal tap » enchaîne avec « Stand by me »et « Quand Harry rencontre Sally », En 1990, il adapte Stephen King avec le thriller claustrophobique Misery, puis réalise « Des hommes d’honneur ».
Pas mal pour un gamin qui a débuté dans le milieu en trompant tout son monde. Moi, en tous les cas !
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