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« The Promise ( le serment) » de Peter Kosminsky. Critique dvd

Synopsis: En route pour Israël, une jeune fille découvre l’incroyable histoire de son grand-père, soldat britannique dans la Palestine des années 1940.

La fiche du DVD

Le film : "The Promise : le serment"
De : Peter Kosminsky
Avec : Claire Foy, Christian Cooke
Sortie le : 12/04/2011
Distribution : StudioCanal
Durée : 360 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD : 3
Le film
Les bonus

Meilleur dvd Avril 2011 ( 6 ème )

J’ai toujours en tête ces images d’un bateau plein d’anciens prisonniers des camps allemands en route pour la Palestine. « L’Exodus » fut intercepté par la marine britannique, en juillet 1947. Mais je l’avoue, la suite m’est passée bien au-dessus. L’Histoire a poursuivi son cours et Israël a vu le jour. Point barre, ou presque.
Car dans cet intervalle, il aura fallu bien des peines et des misères, des attentats et des trahisons, et encore des milliers de morts, juifs et arabes, avant que la Palestine cède peu à peu de son terrain, aux anciennes victimes du nazisme.

C’est tout ce pan occulté de l’Histoire que le réalisateur britannique Peter Kosminsky , retrace dans ce film qui de 1946 à nos jours donne une vision sinon partisane, du moins engagée du conflit qui agite toujours cette terre du Moyen Orient.
Avec pour mieux retenir l’auditoire une technique narrative usée jusqu’à la corde : la découverte d’un journal intime conduit une jeune femme à retourner sur les pas de son grand-père, autrefois sergent dans l’armée de Sa Majesté, quand celle-ci occupait la Palestine. Mais la corde, cette fois ne cède pas, Kominsky confiant de très belle manière à son héroïne le soin de jeter une passerelle entre hier et aujourd’hui. Une alternance naturelle entre présent et passé, sans forcer le flash-back, et encore moins la voix off inexistante.

Après les camps de concentration, le peuple juif découvre un autre enfermement

La saga historique qui se déroule  sous nos yeux, est alimentée d’un récit romanesque qui parfois frise le pathos, quand ce n’est pas le ridicule, à l’image d’un final plutôt tordu. Un détail dans ce parfait décryptage du passé aux résonances très actuelles, dont le grand mérite est d’expliquer clairement et simplement la naissance d’Israël.
Le cinéaste  penche avec évidence pour la thèse palestinienne, mais en observateur averti,il donne aux deux parties, une part égale pour leur défense. Si la politique israélienne sur les territoires occupés est montrée du doigt, ce même doigt dénonce les attentats perpétrés par les Palestiniens.
Un effet de balancier qui confère à sa mise en scène une sobriété de bon aloi (rien de manichéen dans sa démonstration), qui gomme le parti-pris de son engagement au profit d’un récit purement cinématographique.
L’interprétation, sans crier au génie est du même acabit.

LES SUPPLEMENTS

  • Rencontre avec le réalisateur . Il parle avant tout «d’une histoire d’amour assez inhabituelle entre deux êtres qui ne se rencontreront jamais. ». Ce film lui a été inspiré après la projection de « Warriors » dont il est l’auteur. « J’ai reçu une lettre d’un monsieur de 70 ans, qui avait aimé mon film, tout en regrettant que la période de l’arrivée des juifs en Palestine en 45 soit tombée aux oubliettes ».

Kominsky laisse passer trois ans, avant de s’atteler à la tâche en embauchant une kyrielle de documentalistes. « Il fallait se documenter soigneusement sur cette période sujette à polémique. Les diffuseurs n’en voulaient pas vraiment… Ce fut mon plus long travail de préparation, près de huit années ».

Un jeune sergent qui dans son journal intime révèle toute l’Histoire d’Israël

Sur le tournage en Israël, il rencontre quelques difficultés, et l’hostilité de la presse locale. « L’état israélien n’était pas ravi de me voir, mais il a laissé faire. […] C’est un conflit inextricable, alors j’ai tenté de faire ressortir la complexité de la situation ».

  • Les effets spéciaux . La scène d’arrivée par la mer, et l’explosion de l’Hôtel King David, et surtout ce qu’il en reste sont dévoilées à travers les petites bidouilles du cinéma. C’est très intéressant.
  • Le dessous des cartes, ou le conflit israélo-palestinien, parfaitement expliqué par un journaliste.
Meilleur dvd Avril 2011 ( 6 ème ) J’ai toujours en tête ces images d’un bateau plein d’anciens prisonniers des camps allemands en route pour la Palestine. "L’Exodus" fut intercepté par la marine britannique, en juillet 1947. Mais je l’avoue, la suite m’est passée bien au-dessus. L’Histoire a poursuivi son cours et Israël a vu le jour. Point barre, ou presque. Car dans cet intervalle, il aura fallu bien des peines et des misères, des attentats et des trahisons, et encore des milliers de morts, juifs et arabes, avant que la Palestine cède peu à peu de son terrain, aux…

Review Overview

Le film
Les bonus

Quatre heures qui vous dévoilent entre l'arrivée des colons juifs en Palestine et la création de l'état Israëlien , un récit d'amour et de haine à travers le regard d'une jeune londonienne et celui de son grand père , ancien sergent de l'armée d'occupation . Ca se laisse regarder comme un livre d'images et au bout du compte vous en ressortez plus intelligent .

Avis Bonus : Un petit entretien avec le réalisateur , deux effets spéciaux dévoilés , et la situation actuelle expliquée très simplement, ça ne bouscule pas la valeur dvd , mais on y apprend encore des choses.

User Rating: 1.15 ( 1 votes)

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6 Commentaires

  1. Moi qui ne m’était jamais vraiment intéressé à ce conflit; j’ai beaucoup appris en regardant cette série sur canal+…on comprend pourquoi c’est tellement le foutoir aujourd’hui. 🙁

  2. Instructive page historique en effet , mais ce conflit qui perdure, qui tue et fait verser tant de larmes et de sang….. comment est ce possible plus de 60 ans après? Désespérant….

  3. Désespérant, dit l’un, le foutoir pour l’autre. Effectivement je n’ai pas voulu faire une analyse politique qui est bien au-dessus de mes moyens, mais un petit commentaire néanmoins, si je suis la thèse du réalisateur, on se dit que l’armée anglaise un peu plus active, et moins partisane à l’époque , aurait pu régler le problème .

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