Accueil » Comédies dramatique » « The company men » de John Wells. Critique dvd

« The company men » de John Wells. Critique dvd

Synopsis: Bobby est l’incarnation même du rêve américain : il a un très bon travail, une merveilleuse famille et une Porsche toute neuve dans son garage. Mais lorsque la société qui l’emploie réduit ses effectifs, Bobby se retrouve au chômage...

La fiche du DVD

Le film : "The Company Men"
De : John Wells
Avec : Ben Affleck, Tommy Lee Jones,Kevin Costner,Chris Cooper
Sortie le : 17 aout 2011
Distribution : TF1 Vidéo
Durée : 100 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD : 1
Le film
Les bonus

Quand les places financières soufflent leur vent de panique sur le monde entier, il est bon de retrouver  John Wells avec ce film complété par les interviews des acteurs. Malheureusement elles n’apportent rien au débat.

Le film, lui, ne faiblit pas et c’est une heureuse surprise que de voir cette leçon d’économie dispensée à l’intention des plus nuls, venir du pays de Superman. La bannière étoilée est sérieusement secouée, et cette fois  la cavalerie n’arrivera pas à temps pour sauver le pauvre Bobby Walker. Cadre très supérieur ,jeté à la rue ,il peine à trouver un nouveau job,à la hauteur de ses prétentions.

John Wells, dont c’est le premier film  (Roger Deakins à la photo, quand même !) dit s’est inspiré de la récession économique du début des années 90 et du vécu de son entourage, pour monter son film qui à l’époque n’intéressait pas le 7 ème art US. Aujourd’hui, à travers ce dvd ,le vent mauvais de Wall Street nous le ramène en pleine figure, portraiturant une Amérique arrogante et si sûre d’elle-même qu’elle continue à entretenir un train de vie dispendieux.

Golf, voiture de course, maison somptueuse, Bobby n’a que son sourire parfait Colgate pour entretenir le déclin de l’empire américain, et Ben Affleck ,le fait très très bien. Aidé par un réalisateur qui mêle habilement l’aspect économique de son scénario (les dix premières minutes suffisent) à une histoire d’amitiés, qui au fil de la dégradation des chiffres de l’entreprise, va elle-même se dégrader.

Patientez, on vous fera signe….

Tommy Lee Jones, et Chris Cooper ,  manitou de la hiérarchie sont aussi très justes dans leur personnage, abandonné à leur tour dans la grande débâcle ,là où les plus modestes, les plus besogneux tirent leur épingle du jeu. Quitte à rogner sur les marges ,et à travailler sept jours sur sept, comme le fait le beau-frère de Bobby, entrepreneur de maçonnerie.

Dans un second rôle capital,  Kevin Costner,  réussit à me faire oublier ses prestations en dent de scie ( quand est-ce qu’il nous refait « Open Range » ? ) ; c’est un grand plus pour ce film, qui tarde peut-être à trouver sa conclusion.

Mais quand le cinéma américain déploie sa meilleure artillerie (le casting est complété par une très bonne prestation de Maria Bello, et Rosemarie DeWitt ) pour parler de cette manière d’un problème universel, on ne fait pas la fine bouche. On en redemande.

Quand les places financières soufflent leur vent de panique sur le monde entier, il est bon de retrouver  John Wells avec ce film complété par les interviews des acteurs. Malheureusement elles n’apportent rien au débat. Le film, lui, ne faiblit pas et c’est une heureuse surprise que de voir cette leçon d’économie dispensée à l’intention des plus nuls, venir du pays de Superman. La bannière étoilée est sérieusement secouée, et cette fois  la cavalerie n’arrivera pas à temps pour sauver le pauvre Bobby Walker. Cadre très supérieur ,jeté à la rue ,il peine à trouver un nouveau job,à la hauteur de ses…

Review Overview

Le film
Les bonus

Avec de très bons acteurs, et la touche Hollywood, on peut donc parler de la situation économique d'un pays qui s'imaginait hors de portée. La crise financière qui s'y réfère liée au destin d'une très grosse entreprise,est ici clairement explicitée.Après quoi l'histoire est un régal

Avis Bonus : Des interviews plutôt convenues,dommage....

User Rating: Be the first one !

Voir aussi

« Trois amies » d’Emmanuel Mouret. Critique cinéma

Beaucoup moins inspiré par ses marivaudages, Emmanuel Mouret en rajoute

Laisser un commentaire