Synopsis: Six bonnes copines appartiennent à une confrérie universitaire. Suite a une mauvaise plaisanterie l'une d'elles est accidentellement tuée. Plutôt que d'avouer leur crime, le quintet restant joue les nunuches et ça leur va bien .
La fiche du DVD / Blu-Ray
Le film
Comme quoi, il faut toujours bien lire la consigne. En découvrant ce dvd , mon … sang n’a fait qu’un tour et sans trop réfléchir, hop dans la boîte pour une lecture immédiate. Pensez-donc un bon vieux DePalma visionné il y a des lustres et jamais revu depuis.
Une fois l’histoire en place , je me suis dit que ma mémoire prenait de plus en plus l’air ; je n’avais aucun souvenir de ces six jeunes femmes sorties de « Desperate Housewives » pour sombrer dans un « Scream » du meilleur effet. Car la caméra tournait plutôt bien ; vingt premières minutes magistralement orchestrées sur la valse machiavélique d’une amitié qui sombre en jus de boudin .
Pensez donc : une farce macabre faite à un don juan de cérémonie et la plaisanterie devient réalité! Nos copines , désormais cinq, jurent donc de garder le silence sur cette bavure dramatique , mais bien évidemment , la chair est faible et le silence fragile . Si bien qu’au fil des mois, toutes ces jeunes femmes disparaissent tragiquement , à force de coups de poignard, de hache , et de croisillon .
Si c’était vraiment du réalisateur d’ « Obsession », il ne manquerait plus que la tronçonneuse, dont il est bien question à un moment .Ouf on respire, façon de parler, jusqu’au prochain meurtre :ce sera sous la douche ! Comme quoi, ce Brian ,toujours marqué par Alfred Hitchcock a vraiment de la suite dans les idées, même si depuis une demi-heure son histoire tourne en rond et devient pathétique.
Le scénario diabolique du début n’est plus qu’un ersatz et Brian de Palma fait peine à voir , et à entendre .Les dialogues sur le final sont d’une telle vacuité que l’on se moque maintenant éperdument de l’identité du vengeur masqué et du sort des victimes .
Brian que se passe-t-il ? m’interrogeais-je au moment du générique final où son nom n’apparait pas un poil de seconde ( même pas au titre de la référence, de l’hommage ou du plagiat ), mais bien celui de Stewart Hendler, l’auteur de ce slasher movie. Si vous ignorez tout de la méthode, les bonus vous en révèlent les secrets ( un groupe de jeunes en mauvaise posture, un assassin motivé, de l’humour noir …)
Il y a aussi des scènes coupées ( elles peuvent le rester), une fin alternative ( la véritable est quand même préférable ) et deux ou trois autres petites choses . Ce film est bien un remake, mais pas celui que l’on croit : « The House on Sorority Row » de Mark Rosman ( 1983) , qui pas rancunier pour un sou, est ici producteur exécutif.
Rumer Willis, dans le rôle d’Ellie , n’est autre que la fille de Bruce. Et le plus important quand même , Brian DePalma a bien signé un film éponyme en 1973 avec Margot Kidder, Jennifer Salt et Charles Durning. L’histoire de sœurs jumelles dont l’une est peut-être meurtrière d’un homme dont on ne retrouve pas trace. C’est pourquoi la police ne donne pas suite à cette affaire que reprend en solo une journaliste qui va vite le regretter. De vagues souvenirs remontent à ma mémoire, et je crois que c’était très bien .
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