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« Robert Doisneau, tout simplement » de Patrick Jeudy. Critique DVD

Synopsis: Réalisé autour de 700 photos réunies en séquences très cinématographiques, ce film de Patrick Jeudy permet d’entendre le photographe commenter ses clichés, des plus célèbres comme le fameux « Baiser de l’Hôtel de Ville » ou encore « Les Coiffeuses au soleil », au moins connus d’un Paris occupé ou de son ami Prévert.

La fiche du Disque

Le film : "Robert Doisneau - Tout simplement"
De : Patrick Jeudy
Avec : Robert Doisneau
Sortie le : 03 avril 2012
Distribution : Editions Montparnasse
Durée : 67 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de Disque : 1
Le film
Les bonus

Un livre d’images avec les commentaires de son auteur. Modeste et bon enfant, Robert Doisneau, qui n’apparait jamais se souvient de tel ou tel détail que lui inspirent ses photos prises le plus souvent à distance.  « J’étais timide » dit-il «  et je n’osais donc pas m’approcher, mais c’est ainsi que l’entourage prenait de l’importance, puisque je photographiais de loin. (…) A mon époque, le photographe était assimilé à un camelot, un forain ».

Pour vivre, il accepte un poste de photographe industriel chez Renault, où le sort des salariés qui travaillent à la chaîne le révulse. Il commente et donne son point de vue, sur l’ambiance générale qui s’en dégage et comprend alors « les révoltes sociales ». Il dit son regret de n’avoir pas poussé plus à fond son regard sur le monde du travail, « mais il me fallait vivre et donc accepter ces travaux photographiques, plus alimentaires, pour Renault.»

Toute une série de photos défile alors, plus ou moins connues, de la libération de Paris, aux très beaux clichés de l’après-guerre. La plupart du temps, des gamins s’amusent et font les courses dans des paysages dévastés. Entre l’innocence enfantine et les ruines environnantes, le contraste saisit toute l’importance de la prise de vue.

Sa rencontre avec Prévert, le canal Saint-Martin, les photos dans le Métro, sans autorisation, ça vit, ça grouille, dit-il encore en retenant sa technique très primaire. «  La plupart du temps je délimitais au préalable le cadre, et après quoi j’attendais.La malice des choses vous envoyait alors une silhouette merveilleuse, un chapeau qui s’envole, une cabriole .Ce n’est donc jamais objectif, rien que le choix du cadre, et de la mise en scène que l’on prépare, on attend que ça coïncide avec l’univers dans lequel vous serez  bien. »

  •  Le portfolio

Quelques thèmes (Picasso, séance de mode…) réunis avec l’explication de la séance de travail. Il y a bien sûr la série des baisers, une commande du magazine « Life ».

Un livre d’images avec les commentaires de son auteur. Modeste et bon enfant, Robert Doisneau, qui n'apparait jamais se souvient de tel ou tel détail que lui inspirent ses photos prises le plus souvent à distance.  « J’étais timide » dit-il «  et je n’osais donc pas m’approcher, mais c’est ainsi que l’entourage prenait de l’importance, puisque je photographiais de loin. (…) A mon époque, le photographe était assimilé à un camelot, un forain ». Pour vivre, il accepte un poste de photographe industriel chez Renault, où le sort des salariés qui travaillent à la chaîne le révulse. Il commente et donne son point de…

Review Overview

Le film
Les bonus

Personnellement je ne me lasse jamais d’une bonne photo en noir et blanc, à l’époque de Doisneau. Outre la beauté des clichés, il y a toujours une histoire, une anecdote, un détail qui fait que la photo prend un tout autre sens. L’artiste enfile les anecdotes pour nous faire revivre ces instants de créations, et retrace aussi son parcours.

Avis Bonus : Le portfolio en bonus permet de mieux cerner les conditions d’une série thématique de prise de vue, comme ce concert chez Mayol, que j’ai découvert, grâce à ce dvd. Un très bel objet

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