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« Red Hill » de Patrick Hughes. Critique dvd

Synopsis: Lorsque le jeune officier de police Shane Cooper vient s’installer dans la petite ville de province de Red Hill, avec son épouse enceinte, il pense y trouver la tranquillité pour y fonder une famille. Mais une évasion de prison sème une véritable panique et le premier jour de Shane tourne vite au cauchemar…

La fiche du DVD

Le film : "Red Hill"
De : Patrick Hughes
Avec : Ryan Kwanten, Steve Bisley
Sortie le : 21 juillet 2011
Distribution : CTV International
Durée : 95 minutes
Film classé : 12 ans et plus
Nombre de DVD : 1
Le film
Les bonus

 Pour oublier une méchante histoire et mettre au vert son épouse en attente d’un heureux événement, un jeune policier opte pour une cité peinarde. A son arrivée, le boss est aux abonnés absents, le planton roupille , un cheval fatigué broute devant le poste abandonné.La rue principale , l’unique rue de Red Hill est tout aussi déserte.

La télé qui annonce une explosion dans une lointaine prison, tourne dans le vide. Même l’évasion consécutive à la déflagration n’inquiète pas l’adjoint du shérif, plus intéressé par le nouveau venu, qu’il accueille en lui fermant la porte au nez.

L’ambiance est posée, un climat s’installe. Couleur western, et mystère indicible. Ca commence très bien, malgré quelques petites références maladroites . Un peu plus  appuyées quand l’heure de la vengeance sonne : Jimmy Conway, le prisonnier évadé est de retour dans la ville qui a peur. Pour  qui, pour quoi, on le devine peu à peu , au fur et à mesure que les têtes tombent.

                                                                                                    Ça commençait pourtant paisiblement ….

Le western façon Leone (mais rien qu’un ersatz, une pâle copie) vire alors au film d’horreur. Le visage défiguré, Jimmy abat froidement ses victimes. Dans la nuit noire de Red Hill, il les repère aisément. Le shérif, Stetson blanc pétant sur la tête est visible à des kilomètres à la ronde. Ses acolytes, ont  la clope au bec…

Erreur de mise en scène ? Légèreté du script ? Je n’en sais rien tant ce premier film d’un as de la pub  Patrick Hughes , est truffé d’approximations et de laisser aller. Les scènes téléphonées se succèdent en dépits du bon sens, sur un  scénario épais comme une feuille de cigarette.  Cette absence d’idées dans la construction du récit rejaillit à la fois sur la mise en scène (la cadre est parfait, mais encore faut-il le remplir) et le jeu des acteurs abandonnés à leur propre image.

Chacun y va donc avec ses gros sabots pour donner de la caricature son aspect le plus néfaste. Cette caricature qui fait la parodie. Une voie de chemin de fer en construction, l’opposition d’un homme, la justice des hommes… Je n’ai pas entendu l’harmonica, mais je l’ai deviné ….

LE MAKING OF

Patrick Hughes évoque le projet de ce premier film  qu’il a écrit, réalisé, produit et monté. avec une production modeste , et quatre semaines de tournage. Il imaginait un western contemporain.

« Je me suis inspiré de films tels que L’HOMME DES HAUTES PLAINES (de Clint Eastwood), NO COUNTRY FOR OLD MEN (Joel et Ethan Coen) et DELIVRANCE (John Boorman). Je voulais raconter une histoire difficile, brutale, méchante mais par-dessus tout, je voulais du divertissement.« 

                                                                                                      Tu vises le Stetson et t’as gagné

Les acteurs y vont aussi de leur petit couplet , convenu , dont Ryan Kwanten dans la peau du jeune policier est peut-être le seul a réellement tirer son épingle du jeu. Tommy Lewis se dit ravi d’avoir décroché le rôle du « méchant » , » car en Australie, tous les acteurs noirs auraient voulu le faire ! » Plus intéressant  » Il y a beaucoup de cultures différentes dans le pays.Nous sommes responsables de ces cultures.C’est pourquoi quand on se respecte, on peut raconter des histoires à partir de ces différents canevas« .On voit un court instant la séance de maquillage ( une heure pour le défigurer), quelques scènes de tournage , et puis c’est tout !

 Pour oublier une méchante histoire et mettre au vert son épouse en attente d’un heureux événement, un jeune policier opte pour une cité peinarde. A son arrivée, le boss est aux abonnés absents, le planton roupille , un cheval fatigué broute devant le poste abandonné.La rue principale , l’unique rue de Red Hill est tout aussi déserte. La télé qui annonce une explosion dans une lointaine prison, tourne dans le vide. Même l’évasion consécutive à la déflagration n’inquiète pas l’adjoint du shérif, plus intéressé par le nouveau venu, qu’il accueille en lui fermant la porte au nez. L’ambiance est posée,…

Review Overview

Le film
Les bonus

Le scénario épais comme une feuille de cigarette confine le vengeur à descendre tous ses ennemis . L'explication viendra bien après, mais bien trop tard et trop prévisible pour donner un quelconque crédit à ce film sans âme. Les cinéphiles s'amuseront à y trouver quelques références. Mais c'est tellement mal fait que ça ne m'a pas amusé

Avis Bonus : Un making of qui ne montre pas grand chose du tournage. C'est surtout le réalisateur qui parle, et quelques comédiens ajoutent leur grain de sel, mais sans révélation majeure...

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