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« Oublie moi » de Noémie Lvovsky . Critique DVD

Nathalie est rejetée par l’homme qu’elle aime. Elle s’y accroche, comme Antoine ne lâche pas Nathalie qui le regarde à peine. Je t’aime, moi non plus, un thème universel, un premier film bouleversant.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Oublie-moi"
De : Noémie Lvovsky
Avec : Valeria Bruni Tedeschi,Emmanuel Salinger
Sortie le : 30 juin 2010
Distribution : Why Not Productions
Durée : 93 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 2
Le film
Les bonus

Le premier film de Noémie Lvovsky, 1994, raconte l’histoire d’une jeune femme qui refuse la fin d’une relation amoureuse. Valeria Bruni Tedeschi,   interprète ce rôle de manière magistrale. Elle porte à elle seule cette aventure que d’aucuns imagineraient sur la longueur d’un court métrage.

On peut les comprendre, mais la jeune réalisatrice de l’époque n’a pas froid aux yeux. Elle prend à bras le corps son héroïne, ballottée d’absolu, pour la mener dans les arcanes de l’amour et de la folie conjugués.

N’étant pas spécialiste de psychologie féminin, à plusieurs reprises l’héroïne m’a agacé et je salue la patience de ses partenaires d’un moment comme Laurent Grévill  et Emmanuel Salinger , prêts à tout pour ne pas blesser cette femme amoureuse.

Mais Nathalie  est impatiente, irascible et lunatique, surtout quand celui qu’elle aime la rejette, tout en la ménageant. Antoine prêt à se damner pour ses beaux yeux, elle le fait souffrir, l’abandonne puis le rattrape…

ncapable d’accepter son échec pour ne pas perdre tout ce qui l’anime, elle lutte, résiste et  se jette à corps perdu dans une quête du bonheur entre amis et amants.

Noémie Lvovsky a le sens de la répartie et la passion des regards. C’est ce qu’elle filme en premier, dans ses joutes oratoires où le discours sentimental le dispute à la souffrance amoureuse. Je me suis laissé prendre à ses jeux du qui perd gagne, ses fulgurances littéraires qui font de tous les personnages du film de véritables acteurs de roman.

ILe processus inversé d’une adaptation, où chaque rôle s’apparente à des héros d’une œuvre de papier. Les dialogues, presque badins, révèlent ici une force de caractère, un trait de l’esprit, une attention humaine.

Et chaque profil tient à lui seul, un chapitre du roman que Nathalie rédige dans sa quête solitaire .Je pense notamment à celui qu’interprète Philippe Torreton, un autre solitaire, tourmenté et perdu. Il aime plus ou moins Christelle (Emmanuelle Devos) l’amie de Nathalie qui va bien évidemment jeter son dévolu sur cet homme.

Le grand plaisir de ce film : redécouvrir une actrice formidable, Valéria Bruni-Tedeschi, compose avec une palette de sentiments et d’émotions qui dépasse l’entendement. Elle s’y entend très bien.

LE BONUS

  • « Dis-moi oui, dis-moi non» de  Noémie Lvovsky (18 mn). Cécile a une amie, un ami, un amant. Son amie a un ami, un amant. L’amant de son amie est son amant. Cécile parle, elle dit une chose et son contraire. Qui aime qui ? Qui dit quoi, à qui, de qui, de quoi ?Cinq ans avant la sortie de son premier film, alors étudiante à la Fémis, Noémie Lvovsky plante les premières banderilles de son futur «  Oublie moi ».Valeria Bruni Tedeschi, Emmanuelle Devos, Emmanuel Salinger, sont déjà au générique avec Nicolas Briançon ,et  Olivier Py.
« La vie ne me fait pas peur »

Ce dvd sort dans la collection  « 2 films de … ».  Un coffret complété  par « La vie ne me fait pas peur »un film champagne grand cru, pétillant et vital, quand la vie vous prend à bras le corps et  vous enlace  jusqu’à l’ivresse.

La période de l’adolescence, pour un quarteron de copines  interprétées par Magalie Woch , Julie-Marie Parmentier , Camille Rousselet ,et  Ingrid Molinier . De jeunes comédiennes, parfaitement cadrées pour ces portraits de jeunes filles en fleur. Délurées, prêtes à tout pour vivre ce moment particulier qui de l’enfantillage amoureux, les conduit aux premiers émois, aux premières difficultés.

Le premier film de Noémie Lvovsky, 1994, raconte l’histoire d’une jeune femme qui refuse la fin d’une relation amoureuse. Valeria Bruni Tedeschi,   interprète ce rôle de manière magistrale. Elle porte à elle seule cette aventure que d’aucuns imagineraient sur la longueur d’un court métrage. On peut les comprendre, mais la jeune réalisatrice de l’époque n’a pas froid aux yeux. Elle prend à bras le corps son héroïne, ballottée d’absolu, pour la mener dans les arcanes de l’amour et de la folie conjugués. N’étant pas spécialiste de psychologie féminin, à plusieurs reprises l’héroïne m’a agacé et je salue la patience de…

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