Accueil » Comédies dramatique » « Oslo, 31 août » de Joachim Trier .Critique DVD

« Oslo, 31 août » de Joachim Trier .Critique DVD

Synopsis: C’est le dernier jour de l’été et Anders, en fin de cure de désintoxication, se rend en ville le temps d’une journée pour un entretien d’embauche. L’occasion d’un bilan sur les opportunités manquées, les rêves de jeunesse envolés, et, peut-être, l’espoir d’un nouveau départ…

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Oslo, 31 août "
De : Joachim Trier
Avec : Anders Danielsen Lie, Hans Olav Brenner, Ingrid Olava
Sortie le : 03 juillet 2012
Distribution : Memento Films
Durée : 96 minutes
Film classé :
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Les bonus

Meilleur dvd Juillet 2012 ( 6 ème )

Anders ,un drogué  en cure terminale de désintoxication, s’apprête à passer un entretien d’embauche et à revoir ses amis.Inspiré d’un roman de Pierre Drieu La Rochelle «  Le feu follet », le personnage s’engage sur son chemin de réinsertion de manière très viscérale. C’est un enfant qui renaît, mais ses yeux demeurent ceux d’un adulte confronté à un mal être persistant.

Il a trente ans, plus d’attache et un avenir totalement incertain. L’itinéraire mental que dessine Joachim Trier, jeune cinéaste norvégien est pavé de mauvaises intentions.

Derrière un discours de circonstance, façonné par des semaines de sevrage, Anders raconte, hypnotique, que son passé chiffonné, sa jeunesse ternie, lui interdisent désormais tout espoir d’une nouvelle vie.

Il tente pourtant, fait la fête, des rencontres, mais au bout du compte, dit-il c’est toujours le vide. Une dérive auto-destructrice qui donne au film son poids de littérature, condensé d’un  conte existentiel où la psychologie primerait sur l’action. On ne s’apitoie pas sur le sort du malheureux, on l’accompagne ; on espère avec lui.

Oslo ne m’apparaît pas être une ville mortifère ; Joachim Trier la filme avec une certaine élégance, de la même manière qu’il dessine les jeunes filles, jolies, à la fin de l’été.Anders les regarde, à peine s’il les voit. Il s’interdit de rejoindre le monde des vivants qu’il vient à nouveau de côtoyer ; il s’y sent étranger. Le jeu de  Anders Danielsen Lie, s’en ressent, tout en intériorité et regard perdu. On aimerait tellement lui venir en aide …

oslo, 31 août

  • Interview de Joachim Trier. Un roman de  Pierre Drieu La Rochelle, « Le Feu Follet » (1931).  « L’intemporalité de cette histoire m’a séduit » raconte le réalisateur. « C’est l’essence même de l’art de traiter d’un sujet qui résonnera à travers toutes les époques. Les thèmes du roman sont toujours pertinents et contemporains. »

Ce qu’il a voulu c’est aussi «  créer une émotion de fin d’été, de la mélancolie, comme de la musique ». Plus généralement Trier revendique une expression contemporaine nouvelle «  qui ne soit ni intello, ni froide » précise-t-il à l’encontre des critiques à venir…

Meilleur dvd Juillet 2012 ( 6 ème ) Anders ,un drogué  en cure terminale de désintoxication, s’apprête à passer un entretien d’embauche et à revoir ses amis.Inspiré d’un roman de Pierre Drieu La Rochelle «  Le feu follet », le personnage s’engage sur son chemin de réinsertion de manière très viscérale. C’est un enfant qui renaît, mais ses yeux demeurent ceux d’un adulte confronté à un mal être persistant. Il a trente ans, plus d’attache et un avenir totalement incertain. L’itinéraire mental que dessine Joachim Trier, jeune cinéaste norvégien est pavé de mauvaises intentions. Derrière un discours de circonstance, façonné par des…

Review Overview

Le film
Les bonus

Ce film peut paraître suffisant au regard d’une production habituellement plus distractive. Il n’empêche que la réflexion qu’il mène à travers l’itinéraire de cet adulte-enfant mérite qu’on s’y attarde ; la mise en scène « à fleur de peau » est une invitation supplémentaire à se pencher sur ce cinéma d’auteur.

Avis Bonus : Un court entretien au cours duquel le réalisateur dit néanmoins très bien la manière dont il entrevoit le cinéma à venir …

User Rating: Be the first one !

Voir aussi

« Pain, amour et fantaisie » de Luigi Comencini. Critique Cinéma

A nouveau les grands classiques italiens sur grand écran, on ne s'en lasse pas

Laisser un commentaire