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« Nous trois » de Renaud Bertrand. Critique DVD

Synopsis: Son papa est toujours dans la lune, et sa maman n’est pas heureuse. Sébastien tente alors de lui inventer une vie meilleure, mais la réalité des grands va bientôt le dépasser.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Nous trois "
De : Renaud Bertrand
Avec : Emmanuelle Béart, Nathan Georgelin
Sortie le : 17 août 2010
Distribution : SND
Durée : 86 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Les bonus

 Sous les apparences d’un récit plutôt convenu, presque banal, Renaud Bertrand raconte une histoire extraordinaire à travers le regard d’un enfant tout aussi remarquable.
Il s’appelle Sébastien et comprend que sa mère n’est pas vraiment heureuse. Il lui invente alors une vie imaginaire (reine d’Angleterre, rien que ça) et rêve d’un autre papa.

Le sien n’est pas méchant, mais trop lunaire,  jamais là, même quand il occupe toute la maisonnée, en parlant des inventions qu’il n’arrive pas à mettre au point.
Aussi, quand un nouveau voisin débarque dans la rue, il l’adopte et regarde sa maman suivre le même chemin.

Un repas où chacun est ailleurs , même le grand-père toujours en guerre

Tout se joue dans le réel du monde des adultes , une découverte pour Sébastien candide et stupéfié par un tel désordre des sentiments. Dans les bonus, Nathan Georgelin qui joue à la perfection, raconte qu’il « se passe un truc sexuel entre ma maman et le voisin, et qu’en fin de compte je suis comme un grand, et que les grands sont parfois comme des enfants ».

Une belle analyse  où les décalages parfaits (ce qui se dit n’est pas ce qui se passe), les non-dit et les sous-entendus construisent un récit magnifique dans lequel chaque personnage trouve à redire.
Si Emmanuelle Béart et Stefano Accorsi  ont des rôles plus convenus, Jacques Gamblinle papa inventeur, et l’épouse du voisin Audrey Dana portent des costumes taillés sur mesure pour la comédie.

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Cette dernière, à l’étoffe d’une grande actrice quand elle joue de cette manière l’échevelée qui n’arrête pas de blablater. Pour combler un vide, une absence, qui sait ? Sauver les apparences, face à un couple que la maman de Sébastien (Emmanuelle Béart excellente ) taille gentiment en charpie ?  .

Les scènes où elle apparaît sont magiques, pleines de couleurs et d’entrain. Elles dérapent le plus souvent et se raccrochent aux branches de manière inattendue. Jusqu’au moment où les grands ne respectent plus les règles du jeu, et que le drame inéluctable vient frapper la petite communauté. Un dénouement aussi imprévisible que ce film aux multiples facettes.

 LES SUPPLEMENTS

  • Making of (10 mn). Le minimum syndical, malgré tout plaisant. Quelques scènes ici et là, sans commentaire. Rien que les voix du plateau et la tranquille assurance d’un film qui va faire du bien.
  • Interview de Renaud Bertrand (20 mn). Le réalisateur ne se prend pas la tête pour expliquer sa façon de travailler. Et ses intentions premières expliquées ici se retrouvent tout à fait sur l’écran. « On peut dire que le gamin est pris en otage par les adultes, et que ceux-ci sont toxiques »
  • Interview des comédiens (40 mn). Chacun décrypte son personnage, et je rejoins Stefano Accorsi quand il dit que « c’est une petite histoire racontée avec un grand sentiment. » Avec moi dit Jacques Gamblin « on ne sait pas où ça palpite ». Encore bien vu

 

 Sous les apparences d’un récit plutôt convenu, presque banal, Renaud Bertrand raconte une histoire extraordinaire à travers le regard d’un enfant tout aussi remarquable. Il s’appelle Sébastien et comprend que sa mère n’est pas vraiment heureuse. Il lui invente alors une vie imaginaire (reine d’Angleterre, rien que ça) et rêve d’un autre papa. Le sien n’est pas méchant, mais trop lunaire,  jamais là, même quand il occupe toute la maisonnée, en parlant des inventions qu’il n’arrive pas à mettre au point. Aussi, quand un nouveau voisin débarque dans la rue, il l’adopte et regarde sa maman suivre le même chemin. Tout…

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