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« Ne le dis à personne » de Guillaume Canet . Critique DVD

«Tell no one» de Harlan Coben, c’est l’étrange et fascinante histoire d’une femme qui huit ans après son assassinat réapparaît sur l’écran vidéo de son mari. Canet en fait une adaptation magistrale.

La fiche du DVD

Le film : "Ne le dis à personne"
De : Guillaume Canet
Avec : François Cluzet, Andre Dussollier
Sortie le : 31/03/2008
Distribution : Europacorp
Durée : 126 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD : 1
Le film

Prix Jacques Deray 2007

Il débarque dans le cinéma par accident. Un cheval rétif, un premier obstacle et la chute fatale. Interdit de galop, Guillaume Canet nous fait une comédie. Pour son premier film,l’humour est noir («Barracuda» de Philippe Haim) mais le comédien se soigne.

Il devient réalisateur. «Mon idole», brouillon bavard et sympathique sur le monde de la télévision balbutie.

Canet poursuit sa convalescence. Il lit beaucoup. «Tell no one» de l’américain Harlan Coben, c’est l’étrange et fascinante histoire d’une femme qui huit ans après son assassinat réapparaît sur l’écran vidéo de son mari. Le Frenchie en parle tellement bien à Coben, raconte un film qui n’existe pas, le romancier tombe sous le charme.

Le cavalier contrarié, sera devant et derrière la caméra. Coben le suit de près .

On le revoit sur le tournage, bluffé par l’ambiance et les rushs qu’on lui soumet. Le résultat confirme, époustouflant. Les images pouvaient révéler les non-dits du bouquin et dévoiler rapidement quelques secrets. Le scénario, forcément limité face à la densité du roman, allait rectifier les méandres, déjouer le labyrinthe. Tous ces piègesGuillaume Canet les évite.

Il faut aussi le voir diriger François Cluzet, André Dussollier ou Jean Rochefort (un face-à-face savoureux) pour comprendre que l’acteur et le réalisateur ici ne font qu’un. Le secret de sa réussite.

Rien n’est laissé au hasard: un scénario bien ficelé, un rythme, parfois décalé, toujours haletant, des comédiens hors pair. Christophe Offenstein, est déjà là,chef opérateur attitré des films de Canet. Dans le filon policier français, le jeune homme a opté pour la marge. Corneau c’est du grand classique, Canet c’est du grand, tout court.

Prix Jacques Deray 2007 Il débarque dans le cinéma par accident. Un cheval rétif, un premier obstacle et la chute fatale. Interdit de galop, Guillaume Canet nous fait une comédie. Pour son premier film,l’humour est noir («Barracuda» de Philippe Haim) mais le comédien se soigne. Il devient réalisateur. «Mon idole», brouillon bavard et sympathique sur le monde de la télévision balbutie. Canet poursuit sa convalescence. Il lit beaucoup. «Tell no one» de l’américain Harlan Coben, c’est l’étrange et fascinante histoire d’une femme qui huit ans après son assassinat réapparaît sur l’écran vidéo de son mari. Le Frenchie en parle tellement bien…

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