Ce dvd sorti au début du mois relate l’étonnante relation entre la star et le célèbre psychanalyste d’Hollywood , Ralph Greenson. Elle s'est éteinte dans la nuit du 4 au 5 août 1962...
La fiche du DVD
Le film
Un documentaire inédit. Le fond qui appartient à l’histoire est critiquable ( voir l’attitude du psy ) , la forme tout autant, qui pontifie autour du pesant roman de Michel Schneider « Marilyn , dernières séances » .
Et pendant ce temps-là, la belle sourit … Pour une relecture du personnage à travers la relation ( et le mot n’est pas trop fort ) qu’entretenait la star , avec le célèbre psychanalyste d’Hollywood, Ralph Greenson (Tony Curtis, Frank Sinatra, Vivien Leigh…) , pendant les trois dernières années de sa vie.
Je n’ai rien contre ces gens qui réfléchissent beaucoup et analysent tout autant, et dans le cas présent ce que raconte Greenson sur sa patiente me paraît tenir la route . « Elle me disait sans douleur , des choses douloureuses » . Marilyn est déjà sous anesthésie, en plein désarroi. « Je voudrais disparaître dans l’image, ou hors de l’image, ça m’est bien égal » .
Au fil des rencontres, le portrait se fissure et Greenson reconnaît peu à peu son impuissance à juguler le trop plein d’amour qu’elle réclame . C’est peut-être pourquoi l’homme de science en vient à oublier la sacro-sainte règle de la psychanalyse qui interdit de mêler vie privée et vie professionnelle.
Ces conversations rapportées , voix off , le sont à travers des images d’archives ( Anna Freud, Arthur Miller, les frères Kennedy , sa mère … ) , des extraits de films, et une mise en scène qui au début intrigue, pour finalement lasser .
Cette « scénographie » totalement plaquée sur l’ouvrage éponyme de Michel Schneider ( Prix Interallié 2006 ) , un romancier lui-même psychanalyste , ne fait que répéter l’ennui .
Le fil directeur du scénario est un jeu d’échec : voyez la symbolique. Une reine apparaît , blanche ou noire , elle s’échappe , l’échiquier est maintenant désert, presque en déséquilibre …A force de redondance, tout cette force allégorique devient pesante et le commentaire monotone et d’une tristesse sans nom , finit par nous achever .
Heureusement, il reste quelques jolis refrains et le final de Brenda Lee .
oua quelques semaines plus tard je découvre le nouveau site
i crache bien mais d’accord sur Marilyn , prise de tête , j’ai zapé rapide