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« Le grand couteau » de Robert Aldrich . Critique DVD

Synopsis: Charlie Castle, vedette d'Hollywood, a promis à sa femme de ne pas se lier à son producteur Stanley Hoff par un autre contrat. Mais le malheureux, pour ne pas voir exploiter certains faits délicats de sa vie privée, est obligé de revenir sur sa décision. Quand il tente de faire machine arrière, il est trop tard : tous ceux qui ont intérêt à lui nuire sont là, et sa femme, qu'il veut reconquérir, parle de le quitter...

La fiche du DVD

Le film : "Le Grand couteau"
De : Robert Aldrich
Avec : Jack Palance, Ida Lupino
Sortie le : 10/06/2009
Distribution : Carlotta Films
Durée : 107 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD : 1
Le film

Au cœur du système hollywoodien , Robert Aldrich signe cet excellent pamphlet cinématographique en forme de thriller à la psychologie dévastatrice . Un ton, une humeur, un regard aujourd’hui disparus .

En 1955, les effets spéciaux n’existaient pas. Aujourd’hui, certains metteurs en scène peu inspirés en abuse pour illustrer des sentiments, la peur , de l’émotion, de l’effroi. Quand je tombe sur un abruti de producteur , magistralement campé par Rod Steiger qui éructe et fait des yeux pas possibles , en racontant des saloperies enrubannées dans la mièvrerie de son sourire, j’ai des frissons . Un type pareil en vrai, et vous prenez la porte .

 Voilà du travail de cinéaste, un regard de la caméra et une mise en scène très serrée, pour dire toute la cruauté de l’individu et du système qu’il engendre . Hollywood en prend plein son grade. Aldrich n’a pas froid aux yeux quand il raconte , d’après la pièce de Clifford Odets, l’histoire de cet acteur vedette prisonnier d’un contrat qu’il ne veut pas signer ( Jack Palance , alors célébré comme une véritable star ) .

Mais son passé tenu secret par ses commanditaires , lui interdit toute liberté, et toute intimité . Sa femme , joliment interprétée par Ida Lupino est prête maintenant à le quitter.

photo-Le-Grand couteau

Ca paraît mièvre, mais Aldrich qui au milieu des années 50 , signe avec « Le Grand couteau » le quatrième film d’une longue carrière , évite l’écueil . Il s’appuie sur le bancal de la situation familiale pour relancer chaque fois un peu plus le suspense. Les ressorts reposent tout bonnement sur ce passé occulte, que des témoins inquiétants, une fois le contrat signé , rappellent à la star.

Chantage, harcèlement, meurtre …C’est un drame, une tragédie , c’est la passion portée aux fers rouges, une passion de tous les instants, professionnelle, sentimentale, amicale .

  • Le seul supplément est proposé en introduction du film . Il est préférable d’occulter à cet instant les propos de Marc Cerisuelo, pour mieux les apprécier ensuite . L’auteur de « Hollywood à l’écran » évoque l’histoire de ce film , à travers la carrière naissante de Robert Aldrich . En 1955, il réalisera deux autres films bien différents « En quatrième vitesse » et « Vera Cruz« 

Dix petites minutes pertinentes , agréablement accompagnées d’extraits du film . L’une des raisons pour laquelle il est préférable d’attendre la fin du générique avant de retrouver M.Cerisuelo .

Au cœur du système hollywoodien , Robert Aldrich signe cet excellent pamphlet cinématographique en forme de thriller à la psychologie dévastatrice . Un ton, une humeur, un regard aujourd’hui disparus . En 1955, les effets spéciaux n'existaient pas. Aujourd'hui, certains metteurs en scène peu inspirés en abuse pour illustrer des sentiments, la peur , de l’émotion, de l’effroi. Quand je tombe sur un abruti de producteur , magistralement campé par Rod Steiger qui éructe et fait des yeux pas possibles , en racontant des saloperies enrubannées dans la mièvrerie de son sourire, j’ai des frissons . Un type pareil en…

Review Overview

Le film

Un film qui n'est pas tendre avec le milieu du cinéma . Chantage, harcèlement, meurtre … tout est bon ici bas pour arriver à ses fins .

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