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« Legend of the fist » de Andrew Wai Keung Lau . Critique DVD

Synopsis: La ville de Shanghai est occupée par les japonais. Chen Zhen, mystérieux individu débarquant de l'étranger, rencontre un parrain de la mafia dans l'intention d'infiltrer son organisation.

La fiche du DVD

Le film : "Legend of the Fist"
De : Wai Keung Lau
Avec : Donnie Yen, Shu Qi
Sortie le : 01/06/2011
Distribution : TF1 Vidéo
Durée : 101 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD : 1
Le film
Les bonus

«  La fureur de vaincre »  de Lo Wei est une référence du film de kung-fu orchestré par un maître du genre Bruce Lee. En faire un remake – Legend of the fist- tient de la gageure que relève  le réalisateur Andrew Wai Keung Lau en conférant à son héros, ressuscité de l’original, une toute autre envergure . Chen Zen est plus stylé, plus drôle aussi quand la nuit il devient le vengeur masqué. Ce que l’on découvre bien plus tard, car pour l’heure notre homme se dépêtre dans le bourbier de la première guerre mondiale. Ce qui nous vaut une scène de bravoure, à la chinoise, comme on n’en a jamais vue dans un film sur 14-18. Elle vaut le détour.

De retour au pays, Chen Zen  s’acoquine avec le parrain de la mafia locale pour mieux se fondre dans Shangaï occupée par les japonais. Et les combattre la nuit venue, ainsi que  tous les profiteurs qui jettent son pays dans le chaos.J’essaie de résumer le plus clairement possible les données du problème car personnellement le début m’a paru très confus, avec un montage  alambiqué, et dont l’incohérence s’estompe péniblement au fil du récit.

 Andrew Lau qui nous mène depuis le générique par le bout du nez dévoile tranquillement les dessous des cartes, et le vrai visage des hommes, et des femmes qui aiment, et  qui espionnent. Une petite demi-heure de bonheur entre Colombo et Mata-Hari,  Zorro et  Superman dans ce film qui use plusieurs genres : film de guerre et d’espionnage, film d’actions, sans oublier un clin d’œil aux triades et au romantisme des nuits de Chine, ça touche à tout, mais ça n’aborde réellement aucun sujet.

« Lust Caution » de Ang Lee qui navigue dans ses mêmes eaux troubles de l’occupation japonaise est d’une toute envergure.Ici, il n’y en a pas, surtout pour la direction d’acteurs qui entre minauderie et arts martiaux est à l’image du film, très complaisante. Donnie Yen en fait les frais. S’il n’a plus rien à prouver, côté nunchaku, il reconnaît modestement que son « jeu de comédien laisse beaucoup à désirer ». Disons qu’il est plutôt hésitant, et surtout qu’il tient difficilement le registre que lui impose ce personnage à double face. Mais faute avouée, est à moitié pardonnée.

Le seul personnage qui tient la route : un policier façon Colombo, en plus minable. Mais méfions-nous…

LES BONUS

  • Making of. Ou plutôt un bric à brac dans les coulisses, avec des interviews qui tombent un peu au hasard et des scènes courtes sans grand intérêt. Donnie Yen dit s’être beaucoup investi dans son personnage «  car à ce jour, je n’ai pas eu de rôle qui laisse au public un souvenir impérissable ».

Le réalisateur précise que l’on peut voir son film avant l’original «  ou l’inverse, ça ne change rien ».

  • Scènes de tournage. Ça pourrait être le making of. Plusieurs scènes donc, avec de temps à autre un champ large qui nous permet d’apercevoir le plateau, mais bien souvent les images projetées ont l’apparence du film. Ce qui est intéressant c’est de voir le travail physique de Donnie Yen, qui n’est pas toujours satisfait de ses adversaires.
  • Les interviews.

Le réalisateur avoue «qu’un film trop innovant peut effrayer le public, il faut aussi répondre à la demande du marché, donner aux spectateurs ce qu’ils ont envie de voir ». La langue de bois, connaît pas !

Donnie Yen : «en faisant évoluer le personnage que jouait Bruce Lee,– pauvre, inalphabète- j’ai voulu aussi développer le niveau des combats , innover pour surprendre le public avec de nouveaux mouvements de kung-fu ».

Shu Qi, la mignonne dont il faudrait mieux se méfier, dit le plus grand bien du réalisateur « on voit ses émotions sur son visage, il se fiche de son amour-propre et de celui des autres, il se met en colère quand il en a besoin. Quand on travaille avec lui, c’est une relation directe ».

 

 

 

«  La fureur de vaincre »  de Lo Wei est une référence du film de kung-fu orchestré par un maître du genre Bruce Lee. En faire un remake - Legend of the fist- tient de la gageure que relève  le réalisateur Andrew Wai Keung Lau en conférant à son héros, ressuscité de l’original, une toute autre envergure . Chen Zen est plus stylé, plus drôle aussi quand la nuit il devient le vengeur masqué. Ce que l’on découvre bien plus tard, car pour l’heure notre homme se dépêtre dans le bourbier de la première guerre mondiale. Ce qui nous vaut une scène…

Review Overview

Le film
Les bonus

En y mettant moins de falbalas,et un montage mieux pensé, on arriverait à quelque chose d'intéressant sur une histoire toujours à découvrir : l'attitude des habitants de Shangaï pendant l'occupation japonaise en 1925.

Avis Bonus : On a l'impression qu'il a bien fallu mettre des suppléments, alors c'est un fourre tout peu explicatif et souvent redondant . Il faut faire son marché, mais on peut s'y retrouver.

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7 Commentaires

  1. c’est quoi cette critique bidonnée?!
    c’est pas un film pour faire plaisir à celui qui écrit la critique pfff.
    tout d’abord dans votre critique, il aurait fallut préciser que Legend of the fist est une suite à Fist of Legend et aussi préciser que fist of legend interprété par Jet Li (1994) est le remake de la fureur de vaincre (1973 si je me trompe pas) a l’origine joué par le maitre du genre le grand Bruce Lee.
    Je lis que ça n’aborde réllement aucuns sujets. O_o c’est dingue ce film n’a pas vocation d’aborder un sujet précis et même si il est clair que ça parle de l’invasion de la Chine par les japonnais après la guerre 14-18, ce film est avant tout pour distraire et non pour aborder un cas particulier. Avant de lourder des critiques revoyez vos classiques comme la fureur de vaincre, puis le remake de celui-çi puis enfin le retour de Chen Zhen! c’est de l’art martial, actions ,espionnage je suis d’accord mais pour le reste votre critique ne vaut pas un clou!!!
    Bref, ce film comporte des scènes de combat vraiment impressionnante, les chorographies sont terriblement épatantes, on nous laisse un peu sur notre faim car on aurait aimé en voir plus, plus de scènes de combat, plus de cascades et de chorégraphies, brefs plus tout court.
    Pour ma part j’ai passé un bon moment à le visionner, vraiment excellent que je conseil aux fans de la première heure, ceux qui ont aimé Bruce Lee…un bel hommage d’une certaine façon.
    Donnie Yen est pour moi le successeur de Bruce Lee même si je pense qu’il est irremplaçable. mais faut avouer qu’il déchire en matière de combat et de comédien. Déjà les films Ip Man 1 et 2 sur l’histoire du maître de Bruce Lee et interprété par Donnie Yen ont été une tuerie. je me suis régalé à chaque fois, vraiment excitant de voir des films qui traitent sur Bruce Lee et son maitre de près comme de loin!

  2. Je ne vois pas en quoi ma critique est  » bidonnée » dans la mesure où elle est personnelle , et argumentée . Et je fais bien allusion au fait qu’il s’agit d’un remake . Vous avez aimé ce film, je le comprends aisément . Ayez l’indulgence de penser que je puisse être d’un autre avis .

  3. Un film distrayant pour les amateurs d’art martiaux mais bcp trop nationnaliste! la propagande est omnis présente et ça devient lourd!

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