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« Le Narcisse noir » de Michael Powell, Emeric Pressburger. Critique DVD

Synopsis: Sur les contreforts de l’Himalaya, une congrégation de nonnes s’établit dans un ancien harem avec l’intention de transformer le lieu en dispensaire. Dean, un agent anglais, est chargé de les aider à construire l’école...

La fiche du DVD

Le film : "Le narcisse noir"
De : Michael Powell, Emeric Pressburger
Avec : Deborah Kerr, Sabu
Sortie le : 07/03/2012
Durée : 101 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD : 1
Le film
Les bonus

Meilleur dvd Mars 2012 ( 4 ème )

Un drame flamboyant qui fait les belles page du cinéma mondial . A l’image de bien des films tournés au milieu du XX è siècle, il tient la dragée haute à certaines réalisations contemporaines. Avec un je ne sais quoi en plus, ce serait peut-être le chef d’œuvre annoncé…

Mais  les deux réalisateurs n’ont pas réussi à transcender un magnifique sujet , plusieurs fois exprimé par le septième art. A savoir, les vertiges de la passion au cœur de communautés particulières . Où l’interdit se joint au plaisir .

Comme dans  cette congrégation de religieuses britanniques travaillant dans un ancien harem situé sur les contreforts de l’Himalaya.

Le vent souffle  en permanence , l’isolement est total et la seule personne à qui les nonnes peuvent se confier est un agent anglais , insupportable aux yeux de la sœur supérieure Clodagh . Mais l’homme , malgré sa conduite effectivement grossière et dissolue ,ne laisse personne indifférent .

Voyez le canevas sur lequel Powel et Pressburger tissent une  histoire qui bien sûr va se gâter, mais tardivement et sans réelle surprise. Tous les ressorts psychologiques , les tensions et les troubles passionnels ressentis se figent dans des dialogues sans véritable relief  .

Il reste de très belles images , un décor grandiose ( tout a été tourné en studio, belle prouesse ) et des plans qui à l’époque commencent  à flirter avec le Technicolor

.La splendeur du Narcisse noir doit beaucoup à l’extraordinaire sens artistique et chromatique du directeur de la photographie Jack Cardiff, l’un des rares opérateurs européens à avoir été formé pour le Technicolor.Il s’inspire des grands maîtres de la peinture.C’est l’un des attraits de cette réalisation , qui se laisse voir sans trouble ni passion.

LES SUPPLEMENTS

  • Il était une fois «  Le Narcisse noir »  (24 mn). Où l’on reparle de la société de production Les Archers (« Colonel Blimp », « Une question de vie ou de mort », « Les chaussons rouges ») à travers le témoignage des collaborateurs et des proches, qui voient en Powell et Pressburger, deux tempéraments opposés, qui se complètent parfaitement. Powell intimide ses collaborateurs, le témoignage de sa monteuse Noreen Ackland en atteste. Il s’éprenait  souvent de ses actrices, et fut même poursuivi pour adultère par le mari de Kathleen Byron

Tous reviennent bien évidemment sur la production du film.

 

  • Spectrum (32 mn). Le directeur de la photo Darius Khondji parle de son métier à travers «  Le narcisse noir » qu’il a vu une première fois alors qu’il était enfant. «  J’en avais le souvenir d’un film fantastique, un film d’horreur… ». Depuis le regard du technicien a pris le dessus, c’est intéressant à suivre.

Avec Deborah Kerr, David Farrar, Kathleen Byron, Jean Simmons, Sabu, Flora Robson d’après le roman de Margaret Rumer Godden

Meilleur dvd Mars 2012 ( 4 ème ) Un drame flamboyant qui fait les belles page du cinéma mondial . A l'image de bien des films tournés au milieu du XX è siècle, il tient la dragée haute à certaines réalisations contemporaines. Avec un je ne sais quoi en plus, ce serait peut-être le chef d’œuvre annoncé... Mais  les deux réalisateurs n'ont pas réussi à transcender un magnifique sujet , plusieurs fois exprimé par le septième art. A savoir, les vertiges de la passion au cœur de communautés particulières . Où l’interdit se joint au plaisir . Comme dans  cette congrégation de…

Review Overview

Le film
Les bonus

On en dit encore aujourd'hui le plus grand bien mais franchement je ne comprends pas l'engouement pour un film qui sur un fort potentiel littéraire, un récit où tout est possible , demeure bien fade.

Avis Bonus : Pour tout savoir sur le film, ses concepteurs, et l'environnement de l'époque, le documentaire est le bienvenu.

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5 Commentaires

  1. Je l’ai vu il y a quelques mois sur grand écran en copie neuve, je me suis pris une claque. Magnifique.

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