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« Le Message » de Moustapha Akkad . Critique DVD

Synopsis: En 610, l'occident plonge dans le Moyen âge et beaucoup de civilisations disparaissent. Mahomet a 40 ans cette année-la et il prêche le Coran. L'action prend place de l'année ou il prêche le Coran à l'année de sa mort en 632.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Le Message - Coffret 3 DVD"
De : Moustapha Akkad
Avec : Anthony Quinn, Irene Papas
Sortie le : 19 septem 2012
Distribution : Opening
Durée : 104 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 3
Le film
Les bonus

Meilleur dvd septembre 2012 ( 5 ème )

Un DVD qui mérite son appellation. Un coffret plus exactement avec trois dvd : la version internationale du film, sa version arabe (une demi-heure supplémentaire) et un dvd uniquement consacré aux bonus dont un making of, exceptionnel.

Il n’en fallait peut-être pas moins pour ce qui est annoncé comme la grande fresque de l’Islam, l’histoire d’une religion qui aujourd’hui occupe quasiment quotidiennement le devant de l’actualité. A l’époque de son tournage (1976), si l’on ne se préoccupait pas pleinement des conséquences d’une telle réalisation, il reste que le principe fondamental de l’Islam ne pouvait être bafoué : on ne représente pas le prophète, on ne le fait pas parler.

Ce qui procure quelques tics de mise en scène (ses disciples semblent dialoguer dans le vide…) mais sans grande importance au regard de la  réalisation de Moustapha Akkad qui d’emblée affiche les couleurs de l’époque. Sur fond de vérité historique, elle se veut à grand spectacle, dans l’esprit des films hollywoodiens marqués par l’épopée du christianisme.
D’où le souffle indéniable de la mise en scène qui pourtant n’arrive jamais à atteindre les sommets qu’une telle épopée est en droit d’attendre. La vision d’ensemble demeure assez candide (il ne suffit pas de prôner la tolérance pour que celle-ci s’inscrive naturellement dans le contexte) et le volet politique sur le devenir du mouvement demeure fermé.
Un aspect peut-être trop polémique qui aurait alors intégré le schisme entre chiites et sunnites, et puis plus généralement, l’opposition entre l’Islam et la chrétienté. Nous n’en sommes pas là ; il s’agit avant tout d’un cinéma populaire, conforté pour la version internationale par deux énormes vedettes à l’époque Anthony Quinn et Irène Papas.

 Leur interprétation est à la hauteur de la mise en scène, sans véritable relief, mais assez parlante pour donner au récit sa juste consistance. Le film est assez long (quasiment trois heures), il se répète, mais les ressorts dramatiques du genre sont assez nombreux pour lui permettre de retomber toujours sur ses pieds.

LES SUPPLEMENTS

  • Le making of (46 mn). Nous sommes en 1976, et c’est un reportage sur le site de tournage qui  nous procure  aujourd’hui ces images extraordinaires. On les voit en repérage près de Marrakech dans un petit village qui allait devenir pour les besoins du film, La Mecque. Puis c’est la construction des décors, sur place bien évidemment : 200 maisons, quatre palais, 47 km de mur, des milliers de flèches, des centaines d’arcs, un travail gigantesque qui va durer près de cinq mois.

Il faut voir la réaction des habitants quand ils découvrent que la kaaba est désormais au cœur de leur village. Et puis c’est le tournage. On voit les grues, les panoramiques découvrant des milliers de figurants…

                                                                                                                    Il ne s’agit que de la bande annonce
De nombreux intervenants prolongent l’émerveillement dont le réalisateur qui s’explique notamment sur la réalisation de deux versions en parallèle, « l’arabe étant jouée plus longue, plus poétique et dramatique aussi ». La même scène est alors montrée en parallèle : édifiant.
« J’ai fait ce film par considération personnelle, il était de mon devoir de dire la vérité sur l’Islam, étant moi-même musulman ».

  • Les films épiques (50 mn). L’histoire illustrée et commentée, du péplum, encore un must de ces bonus. « Cléopatre », « Ben Hur » « King of kings »…et autres péplums qui coûtent chers, mais ne manquent pas à l’appel. Cecil B.De Mille, le plus associé à ce genre fait la une de cette chronique avec aussi « Intolérance » de Griffith. « Ses scènes de batailles inspireront tous les péplums à venir. […] Ce seront toujours de grosses productions ». On vous repasse alors l’histoire du film de Robert Dornhelm « Les dix commandements » et surtout en détail celle de « Ben Hur ». Je ne m’en lasse pas
Meilleur dvd septembre 2012 ( 5 ème ) Un DVD qui mérite son appellation. Un coffret plus exactement avec trois dvd : la version internationale du film, sa version arabe (une demi-heure supplémentaire) et un dvd uniquement consacré aux bonus dont un making of, exceptionnel. Il n’en fallait peut-être pas moins pour ce qui est annoncé comme la grande fresque de l’Islam, l’histoire d’une religion qui aujourd’hui occupe quasiment quotidiennement le devant de l’actualité. A l’époque de son tournage (1976), si l’on ne se préoccupait pas pleinement des conséquences d’une telle réalisation, il reste que le principe fondamental de l’Islam…

Review Overview

Le film
Les bonus

Des films comme on n’en fait plus, dans l’esprit des péplums hollywoodiens, la dynamique en moins. L’intérêt est peut-être alors dans la manière dont on présente l’avènement de cette religion, l’Islam, dans un contexte historique qui dans sa réalisation vise là encore les grandes distributions américaines. Du cinéma populaire, à prendre pour le témoignage narratif qu’il nous laisse

Avis Bonus : Si j’émets plusieurs réserves sur le film, je serais par contre sans hésitation sur les bonus : un making of assez long et exceptionnel qui pour l’époque (1976) est plutôt inattendu. On voit la naissance du film dans un petit village à 15 km de Marrakech, c’est vraiment merveilleux. Et puis l’histoire illustrée du péplum : là encore, que du bonheur.Bizarrement l’édition Blu Ray est moins richement dotée…

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