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« La forêt interdite » de Nicholas Ray . Critique DVD

Synopsis: Floride, début du XXème siècle, des braconniers abattent des milliers d’oiseaux afin d’alimenter le fructueux commerce des plumes, alors fort à la mode auprès des élégantes. Murdock, garde forestier dans les Everglades, décide d’affronter "Gueule de serpent", seigneur des marais, pour mettre fin au massacre.

La fiche du DVD

Le film : "La Forêt Interdite ( inclus Le Paradis Perdu, un livre écrit par Patrick Brion)"
De : Nicholas Ray
Avec : Burl Ives, Christopher Plummer,Chana Eden
Sortie le : 07/06/2011
Distribution : Wild Side Video
Durée : 93 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD : 1
Le film
Les bonus

Les bonus et le livre qui accompagne ce coffret révèlent tout le tintamarre que provoqua ce film avant, pendant et après le tournage. On comprend mieux certaines faiblesses.

Il est signé Nicholas Ray, mais le réalisateur souffrant de problèmes psychiques semble-t-il sera prié de rester dans son hôtel alors que les dernières scènes sont confiées au producteur Budd Schulberg, à son frère ou au chef opérateur. C’est assez pitoyable.

Le film se veut écologique («  le premier de l’histoire du cinéma » selon Bertrand Tavernier), mais très rapidement, après quelques documentaires sur la faune et la flore des marais de Floride, il part vers d’autres cieux.Il s’intéresse principalement à la rivalité qui oppose le prédateur «  Gueule de serpent », au défenseur des volatiles, Murdock, joué par un Christopher Plummer qui se contrefiche  de ce qui peut bien lui arriver.

Après quelques circonvolutions scénaristiques qui ne nous épargnent ni la romance, ni la rivalité des villageois, nous en arrivons à une scène mémorable de beuverie, qui se déroule quasiment à la fin du film. C’est bien long pour un tel résultat, surtout que le final semble avoir été boutiqué au petit bonheur la semaine, par les assistants de Nicholas Ray . D’ailleurs l’acteur incriminé Burl Ives , proposera lui-même de le refaire, tellement il se trouvait mauvais. A l’image de l’ensemble d’une distribution, faite de bric et de broc, et qui a semble-t-il payé les contrecoups d’une aventure peu ordinaire.

On dit que ce film a marqué les mémoires. Pour l’histoire qu’il suscite, c’est possible. Mais dans le patrimoine cinématographique, je ne lui accorderais pas une place de premier choix.

 EXCLUSIF : LE LIVRE 

 LE PARADIS PERDU, un livre inédit de 80 pages qui se penche sur la génèse et l’histoire du tournage du film, écrit spécialement par Patrick Brion, écrivain, journaliste, spécialiste du cinéma et indispensable animateur du Ciné-Club de France 3, et illustré par des photos exclusives et des documents d’archives rares.

 COMPLEMENTS 

Le film est la rencontre de Nicholas Ray et de Budd Schulberg, le scénariste de Sur les quais et d’Un homme dans la foule d’Elia Kazan.

  • – Entretien avec Bertrand Tavernier et Bernard Eisenschitz (26‘). Les deux intervenants s’intéressent à la paternité du film, et à sa sortie controversée. Au départ la Warner refuse de le distribuer. « Il est bon, mais il faut le surveiller » disait-on de Nicholas Ray qui sortait pourtant de «  La fureur de vivre ».Et sur le plateau «  il n’est pas en grande forme » alors que l’équipe lui reproche sa petite amie française qui l’accompagne et l’accapare.
Le défenseur des oiseaux, et leur prédateur

«Le climat est détestable et sa façon de tourner déconcerte .C’était un film déjà mal préparé » assure Bertrand Tavernier, « on n’avait pas anticipé les problèmes qui pouvaient surgir dans de tels marécages ». Les spécialistes s’intéressent aussi au casting , qui n’a rien de cinématographique.Peter Falk est alors un inconnu, à l’image de  Burl Ives, le futur Big Daddy de « La Chatte sur un toit brûlant » et l’ex-strip-teaseuse Gypsy Rose Lee, joue le personnage de la tenancière du bordel.

  • – Galerie de photos rares


Les bonus et le livre qui accompagne ce coffret révèlent tout le tintamarre que provoqua ce film avant, pendant et après le tournage. On comprend mieux certaines faiblesses. Il est signé Nicholas Ray, mais le réalisateur souffrant de problèmes psychiques semble-t-il sera prié de rester dans son hôtel alors que les dernières scènes sont confiées au producteur Budd Schulberg, à son frère ou au chef opérateur. C’est assez pitoyable. Le film se veut écologique («  le premier de l’histoire du cinéma » selon Bertrand Tavernier), mais très rapidement, après quelques documentaires sur la faune et la flore des marais de Floride, il…

Review Overview

Le film
Les bonus

C'est un film qui se cherche , tant au niveau du scénario ( le thème central de l'écologie est vite oublié ) que de l'interprétation. Il n'y a pas de rythme et le montage semble confié à un garçon coiffeur. Ca coupe dans tous les sens

Avis Bonus : Deux brefs interviews, qui nous dévoile un peu les coulisses du tournage.

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