Synopsis: Michael Haller est avocat à Los Angeles. Habile, il est prêt à tout pour faire gagner les criminels de bas étage qu’il défend. Toujours entre deux tribunaux, il travaille à l’arrière de sa voiture, une Lincoln Continental.
La fiche du DVD
Le film
Les bonus
Les meilleurs dvd Octobre 2011 ( 10 ème )
D’après le roman policier de Michael Connelly « The Lincoln Lawyer «
L’affaire DSK a révélé au public français les rouages de la justice américaine. Pour qui s’intéresse au cinéma de ce pays les coulisses des prétoires n’ont pourtant plus de secret, le septième art US en raffole. « La défense Lincoln » n’échappe pas à la règle , et à la manière dont un procureur et un avocat peuvent mener de concert un même dossier.
Avec cette fois dans le rôle du défenseur un personnage atypique, tout droit sorti du roman de Michael Connelly: Michael Haller ! Cette figure légendaire du bureau de Los Angeles court au secours des plus démunis, arnaquant dès que possible quelques clients aisés ou associés de circonstance.
Question manipulation, c’est lui le plus fort. Mais un jour , sans l’ombre d’un doute il accepte de défendre un play-boy encore plus retors. Je ne vous en dirai pas plus puisque à ce stade de la confrontation, un ressort inattendu vient relancer un scénario malgré tout assez prévisible.
eureux pour le spectateur, car la mise en scène de Brad Furman, peine à suivre les déambulations de notre héros. C’est à l’histoire qu’il faut s’accrocher et dans le rôle principal saluons Matthew McConaughey . Il réussit pleinement à nous emmener là où la caméra tarde à mettre les pieds.
Dichotomie étonnante qui personnellement m’a un peu ennuyé. Je n’ai pas lu le bouquin, mais je pense qu’il était un peu plus passionnant. Mais le cinéma doit jouer sur plusieurs tableaux et seul le cadre de notre héros est parfait pour son esprit roublard, qui nous le rend très attachant.
Les rapports avec son chauffeur procurent de très belles scènes (l’avocat ne travaille qu’à l’arrière de sa voiture, une Lincoln…) tandis que l’histoire déambule tranquillement dans les arcanes de la justice américaine, selon un processus désormais bien établi. On se prend de temps en temps au jeu du chat et de la souris engagé entre les justiciers et les justiciables ( qui manipule qui ?) . Et quand le soufflé retombe, il nous reste ce fameux Michael Haller. Un héros bien sympathique, à l’image du film.
LES SUPPLÉMENTS
- Les coulisses du tournage (13 mn). De l’adaptation du roman à la réalisation, tout le monde y va de son petit couplet, sans forcément révolutionner le genre et surtout pas le making of, quasiment inexistant.
- Michael Connelly, sur la route ( 10 mn ). L’écrivain nous fait visiter Los Angeles, à sa façon, avec notamment les lieux où le film a été tourné. C’est déjà beaucoup plus intéressant.
- Michael Connelly et Matthew McConaughey se rencontrent (5 mn). Un entretien là encore assez convenu, mais le côté personnage qui rencontre son auteur est sympathique.
- Scènes coupées ( 5 mn ). Elles ne sont pas très longues, et auraient pu rester au montage.A voir !
- Entretiens avec Matthew McConaughey et Ryan Philippe ( 10 mn ). Là encore, on enfonce souvent des portes ouvertes, même si la vérité est toujours bonne à dire. Exemple: « L’avocat a affaire à des types louches, lui-même n’est pas très clair, si vous êtes délinquant, il faut mieux que ce soit quelqu’un de louche qui vous défende. (…) L’avocat est le bouffon, l’animateur qui berne le public »
Review Overview
Le film
Les bonus
C'est un bon polar qui ne révolutionne pas le genre, mais qui DSK oblige permet de mieux cerner les rouages de la justice américaine. Le plus : l'interprétation de Matthew McConaughey en avocat pas marron, mais presque ...
Avis Bonus : La balade par l'auteur du roman dans Los Angeles est la bienvenue, le reste demeure assez classique et n'apprend pas grand chose de plus sur le film ...
J’avais été franchement déçu. Le film a plutôt bonne réputation, mais il est assez mal construit, et plutôt lassant, malgré l’intérêt de ces rouages de la justice américaine et la bonne perf’ de McConaughey.