Accueil » Aventure » « Krach » de Fabrice Genestal. Critique DVD

« Krach » de Fabrice Genestal. Critique DVD

Synopsis: Dans le milieu méconnu des fonds spéculatifs à très haut risque, dits "hedge funds", un jeune cadre fait la rencontre d’une climatologue et la convainc d’adapter au monde des finances son modèle de prévision scientifique…

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Krach"
De : Fabrice Genestal
Avec : Gilles Lellouche, Vahina Giocante
Sortie le : 05 janvier 2011
Distribution : TF1 Vidéo
Durée : 81 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Les bonus

Meilleur dvd Janvier 2011 ( 7 ème )

Quand Fabrice Genestal imagine son histoire, Jérôme Kerviel est  un parfait inconnu. La mise à feu de la planète boursière n’est pas encore programmée.

C’est pourtant  le récit que nous conte le réalisateur, sur le mode d’une fiction si proche de la réalité. Le plus étonnant: notre héros dans les couloirs de Wall Street  est un français pur jus et peut-être breton pur souche, lui aussi. Il s’appelle Erwan Kermor, et plus breizh atao tu meurs. Kerviel à côté, c’est la basse-Bretagne…

Impeccablement campé par Gilles Lellouche, c’est un indépendant de la haute-finance. En découvrant un modèle mathématique inédit, basé sur la météorologie, et sa corrélation avec les flux boursiers, il pense avoir touché le jackpot.

Pour avoir dépassé les bornes, nos deux frenchies sont virés…

Je vous passe les coups de bourse, à la hausse, à la baisse, qui alimentent bien le récit, pour rester sur une bonne impression de cinéma, qui donne à voir et à entendre un univers dans lequel je pensais me noyer très rapidement.
L’intérêt du film (aidé par Paul Besson un véritable trader, co-scénariste et conseiller technique) c’est d’avoir rendu limpide un système qui a priori me semblait complètement hermétique Là j’ai au moins compris ce qui nous était tombé dessus avec la faillite des banques.
Côté mise en scène, je ne m’en relèverai pas la nuit, mais les personnages prennent trop de place pour les faire tourner en bourrique autour des fameux écrans boursiers. Ce qui fournit des portraits assez justes.

Dont celui du chef des traders, un Michael Madsen, foncièrement américain et content de virer deux petits frenchies qui lui ont fait des entourloupes. Le second c’est Charles Berling, dans un rôle plus mineur, dont il s’acquitte avec les honneurs.
Le film est plutôt court par les temps qui courent (80 mn). Le final à l’emporte pièce est beaucoup trop rocambolesque, au regard d’une production très classique. Un final qui se prend les pieds dans le tapis, et qui ne sait plus quoi dire. Dans ces cas la, les boursiers parlent d’un mauvais placement.

En costume trois pièces, s’il vous plait

LES SUPPLEMENTS

  • Un making of, sans véritable relief. Le travail et la technique du réalisateur sont très peu mis en valeur (mais n’est ce pas dû à sa personnalité, très en retrait sur le plan créatif), au profit là encore des acteurs, que l’on retrouve ensuite dans des entretiens.

Paul Besson : Véritable trader, on le voit expliquer la façon de travailler. « Francis avait à la fois le souci du réalisme, tout en imaginant quelque chose qui soit au-delà de la réalité. Et quand je vois que ce que l’on a écrit c’est quasiment produit deux ans plus tard… ».

Francis Genestal « Mon idée de départ était comment un trader pouvait-il provoquer le grand crack, l’obsession depuis 1929. Je souhaitais mettre à mal le mythe, dont la vie très linéaire, est à la limite du pathétique ».
Un mois avant le premier tour de manivelle, le comédien pressenti pour le rôle principal décline l’offre. Gilles Lellouche relève le défi, et son mérite à l’écran n’en est que plus grand.
Gilles Lellouche : « j’ai donc fait moi aussi un grand saut dans le vide, mais ça me plaisait, comme scénario, et comme personnage. Que j’ai joué en tant que tel, il ne faut jamais vouloir être plus malin que lui »
Michael Madsen « il est rare que je joue en costume trois-pièces, mais pour l’idée du scénario j’ai accepté. La jeunesse du réalisateur, m’a aussi plu, car les anciens sont trop structurés. Ce qui fait la beauté d’un film indépendant, c’est que ça devient vite une collaboration ».

Meilleur dvd Janvier 2011 ( 7 ème ) Quand Fabrice Genestal imagine son histoire, Jérôme Kerviel est  un parfait inconnu. La mise à feu de la planète boursière n'est pas encore programmée. C’est pourtant  le récit que nous conte le réalisateur, sur le mode d’une fiction si proche de la réalité. Le plus étonnant: notre héros dans les couloirs de Wall Street  est un français pur jus et peut-être breton pur souche, lui aussi. Il s’appelle Erwan Kermor, et plus breizh atao tu meurs. Kerviel à côté, c’est la basse-Bretagne… Impeccablement campé par Gilles Lellouche, c'est un indépendant de la haute-finance. En découvrant un modèle…

Review Overview

Le film
Les bonus

Un sujet ardu plutôt traité à l'intention des béotiens (ce qui n'est pas un mal ) , mais comme la mise en scène est du même acabit , on se raccroche un peu aux personnages ...

Avis Bonus : A l'image du film, appliqué, mais très mou du genou ce making of et les entretiens sont quand même très courts .

User Rating: Be the first one !

Voir aussi

« Pain, amour et fantaisie » de Luigi Comencini. Critique Cinéma

A nouveau les grands classiques italiens sur grand écran, on ne s'en lasse pas