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« Irina Palm » de Sam Garbarski. Critique dvd

En délaissant momentanément les scènes du rock n’ roll, Marianne Faitfhull trouve avec ce film un rôle à la mesure de son talent.

La fiche du DVD

Le film : "Irina Palm"
De : Sam Garbarski
Avec : Marianne Faithfull, Miki Manojlovic
Sortie le : 07/02/2008
Distribution : Pyramide Vidéo
Durée : 103 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD : 1
Le film
Les bonus

Banlieue de Londres. La tendance est à la grisaille pour Maggie, veuve, la cinquantaine . Maggie a besoin d’argent. Pas de projets pharaoniens , mais une opération très coûteuse qui sauverait la vie de son petit-fils. Devant le refus des banques, elle accepte un job d’hôtesse dans une boîte de nuit. «Hôtesse,c’est un euphémisme», lui explique le patron.  « Ça veut dire putain ».

Alors, Mamie Maggie devient « Irina Palm« . Elle masturbe à l’aveugle la clientèle du Sexy World. «Ne riez pas, n’y touchez pas, gardez vos larmes, et vos sarcasmes» chantait Reggiani .Sam Garbarski a entendu la chanson. Son film est tout, sauf vulgaire et trivial : c’est une tragi-comédie pleine de retenue,portée par l’interprétation lumineuse de Marianne Faithfull.

L’égérie du rock’n roll des sixties est méconnaissable, grosse, comme absente de sa propre vie. Elle se traîne et parle peu. Et ses silences occupent tout son visage avec ses grands yeux si expressifs.

Miki Manojlovic, aux cernes marquées par les films de Kusturica, fait lui aussi excellente figure. Seigneur des nuits de Soho, le patron est un homme qui confère à son univers de paillettes et de strass une attraction toute particulière.Des amours tarifées à son inclination pour la «vieille rombière» (dixit Maggie), tout un monde interlope bat le rappel des sentiments humains.

La photographie de Christophe Beaucarne  les cadre joliment.                  Irina Palm 1

Dans la veine de Ken Loach, moins radical, tout aussi pertinent dans sa relation d’un monde socialement en déclin Sam Garbarski ne juge, ni ne condamne. S’il pointe du doigt quelques méchantes commères ou acariâtres commerçants,c’est que la vie les a pris en  chemin. Et qu’il faut bien faire avec, sourit Maggie.

Une fin alternative est proposée dans les bonus , ainsi que des scènes coupées, d’autres commentées, et des entretiens…

Banlieue de Londres. La tendance est à la grisaille pour Maggie, veuve, la cinquantaine . Maggie a besoin d’argent. Pas de projets pharaoniens , mais une opération très coûteuse qui sauverait la vie de son petit-fils. Devant le refus des banques, elle accepte un job d’hôtesse dans une boîte de nuit. «Hôtesse,c’est un euphémisme», lui explique le patron.  « Ça veut dire putain ». Alors, Mamie Maggie devient "Irina Palm". Elle masturbe à l’aveugle la clientèle du Sexy World. «Ne riez pas, n’y touchez pas, gardez vos larmes, et vos sarcasmes» chantait Reggiani .Sam Garbarski a entendu la chanson. Son…

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Le film
Les bonus

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