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« Inquisitio » de Nicolas Cuche. Critique DVD

Synopsis: 1370. En France c’est l’Inquisition, en Europe, le Grand Schisme d’Occident avec à la tête de l’Eglise catholique, deux Papes : l’un à Avignon l’autre à Rome, luttant pour imposer leur légitimité. L’autre rivalité oppose le Grand Inquisiteur au service du Pape d’Avignon, à Nicolas, médecin idéaliste convaincu que la peste n’a rien de mystique.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Inquisitio"
De : Nicolas Cuche
Avec : Aurélien Wiik, Vladislav Galard,Annelise Hesme,Anne Brochet, Olivier Rabourdin
Sortie le : 06 aout 2012
Durée : 416 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 3
Le film

Cette série se contente du minimum syndical.Manque de moyens, c’est une évidence. Comme ces décors, que l’on rapetisse à loisirs, histoire de les utiliser sous différents angles pour figurer de nouvelles situations et de nouveaux lieux.En multipliant les angles, les gros plans et le jeu des lumières, Nicolas Cuche réussit son  subterfuge, qui en d’autres temps lui aurait valu la question.

Celle que pose  dans un jeu un peu trop monocorde Vladislav Galard , le Grand inquisiteur Barnal, bras  armé du pape d’Avignon, qui exècre et c’est peu de le dire son vis-à-vis romain, dont il conteste le pouvoir. Une guéguerre entre les deux souverains pontifes, au milieu de la peste qui montre le bout de son virus, et voici notre histoire sérieusement ancrée dans la période trouble de cette fin du XIV ème siècle, où tous les coups sont permis.

Je ne sais si l’authenticité de l’Histoire est garantie , mais l’ensemble est fort bien fait et le scénario parfaitement crédible.

inquisitio

Au fil des chapitres, on ne perd pas une miette des aventures de Samuel apprenti médecin, juif et humaniste, qui tout en affrontant l’Inquisition fait resurgir un passé dont les zones d’ombres et ses ramifications dans les cloîtres et les salles de torture font frémir.

Les intrigues se succèdent comme par … enchantement (les gens étaient vraiment méchants ) autour du fil conducteur : l’affrontement entre le Grand Inquisiteur et le jeune médecin. La caméra prend un malin plaisir à fixer le regard amputé du prélat  face à la fougue juvénile de Samuel (Aurélien Wiik plutôt pas mal) dont on a compris qu’il s’appelait peut-être Nicolas.

J’aime bien aussi la gentille sorcière (Annelise Hesme) et dans un rôle de méchante bonne sœur, Anne Brochet, est redoutable.Avec en toile de fond ce qui demeure le fond du problème : les dégâts du fanatisme religieux et le pouvoir exorbitant de l’Eglise sur la populace anesthésiée par la misère et l’ignorance.

 

Cette série se contente du minimum syndical.Manque de moyens, c'est une évidence. Comme ces décors, que l’on rapetisse à loisirs, histoire de les utiliser sous différents angles pour figurer de nouvelles situations et de nouveaux lieux.En multipliant les angles, les gros plans et le jeu des lumières, Nicolas Cuche réussit son  subterfuge, qui en d’autres temps lui aurait valu la question. Celle que pose  dans un jeu un peu trop monocorde Vladislav Galard , le Grand inquisiteur Barnal, bras  armé du pape d’Avignon, qui exècre et c’est peu de le dire son vis-à-vis romain, dont il conteste le pouvoir. Une guéguerre entre…

Review Overview

Le film

Une très bonne série ancrée dans l’Histoire de France et de l’Europe du XIV è siècle, ce qui n’est pas forcément glorieux, mais toute l’équipe du film y met du sien pour nous faire attendre les épisodes à venir. Si les décors sont chiches, on se rattrape avec un tournage qui utilise aussi les décors naturels, et ce n’est pas une mince affaire

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