L'histoire d'un jeune avocat de condition modeste qui au-delà du traitement de ses affaires,privilégie avant tout le côté humain.Il paiera de sa personne pour réparer les injustices.
La fiche du DVD
Le film
A l’heure des séries TV qui déferlent à ne plus savoir qui est qui et qui fait quoi , un bon vieux retour sur l’ORTF d’autrefois (Office de radio et de télévision française ) me donne une bouffée d’air frais. Je place » Rocambole » en tête , et après le temps fait son œuvre . Le recul paraît parfois cruel pour des réalisations que notre jeunesse saluait sans ciller.
C’est un peu le cas avec « François Gaillard , ou la vie des autres » dont les bons sentiments et la vision conservatrice me paraissent aujourd’hui d’une évidence suspecte. Mais le bon fond demeure .
Celui d’un jeune avocat de condition modeste qui au-delà du traitement de ses affaires privilégie avant tout le côté humain.Il paiera de sa personne pour réparer les injustices.
Créée par l’équipe de « L’Homme du Picardie » ( 1968 ) célèbre série TV consacrant le courage de la France profonde, cette nouvelle série diffusée tous les soirs en 1971 se situe dans la veine sociale de l’époque .Divorce, chômage, adoption, disparition, récidive… Les huit affaires confiées à François Gaillard sont de véritables reflets des tourments de notre société. D’où parfois ce côté docu-reportage à la mise en scène .
Quand je vous dis que l’équipe de « L’homme du Picardie » a tenu à bout de bras , ce projet , ce n’est pas faux : même réalisateur Jacques Ertaud (« Les allumettes suédoises ») , mêmes scénaristes Henri Grange et André Maheux (« Les Cinq dernières minutes ») et un acteur emblématique des années 70 Pierre Santini , interprète du rôle titre.
4 disques ( 8 x 60 minutes)
- Notes d’entretien avec Jacques Ertaud , Henri Grange et Pierre Santini
- Filmographies
Sans vouloir de traiter de « vieux con », il est vraiment dommage que tu ne laisses pas trainer tes yeux puis ta plume ( ne cherche pas la métaphore ) du côté des séries TV qui déferlent sur nos écrans comme Skins ou Docteur House.
A part ça, ce petit blog est bien à l’image de son « papa » : d’apparence austère tel un alignement de Menhirs et pourtant très sympathique voir un peu barré !
Cette jeunesse est sans pitié , mais parfois d’une telle perspicacité