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« Euréka » de Nicolas Roeg. Critique DVD

Synopsis: 1925, au Canada. Jack Mc Cann découvre un filon d'or et devient subitement l'un des hommes les plus riches du monde. 20 ans plus tard, il vit reclus sur une île jamaïcaine, entouré d'une femme alcoolique et de proches qui convoitent son héritage...

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Eureka"
De : Nicolas Roeg
Avec : Gene Hackman, Joe Pesci, Mickey Rourk
Sortie le : 02 octobre 2012
Distribution : Potemkine
Durée : 124 minutes
Film classé :
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Les bonus

Euréka, on l’a retrouvé. Ce film fait figure de légende. A sa sortie aux USA, deux ans après avoir dormi dans des placards, la MGM l’ampute de plusieurs scènes et ne lui réserve que quelques salles. En Europe, seule l’Angleterre le visionne. L’accueil du public et de la presse est détestable. Il sonne le glas de l’aventure.

Un film étrange, devenu culte. Son casting est à la hauteur de l’interprétation de ses pensionnaires : Gene Hackman , Mickey Rourke, encore jeunôt ,Joe Pesci ,Theresa Russell, Rutger Hauer,

L’histoire ne fait pourtant pas  mystère du destin de ce chercheur d’or qui à force d’opiniâtreté découvre le filon qui le rend très riche. Une histoire vraie, celle de Sir Harry Oakes, devenu propriétaire d’une île aux Bahamas et assassiné dans des conditions atroces, par d’étranges commanditaires.

eureka-nicolas-roeg-1983-L-E6QEHQCe que laisse planer Nicolas Roeg. Réfutant la ligne droite il prend des chemins de traverse et quelques tangentes pour mener à bien son expédition.Le début est ardu et déjà bien barré dans les transgressions cinématographiques, mais l’effet n’est pas gratuit.

La patte d’un cinéaste exigeant sur la matière artistique qu’il façonne tel le sculpteur malaxe sa pâte. L’inattention du spectateur est fatale quand le puzzle subrepticement se met en place.

Entre le fantastique d’une soirée vaudou et l’environnement psychédélique qui entoure cette petite communauté insouciante et riche, perdue sur son île des Caraïbes.

Monsieur s’ennuie, madame se noie dans l’alcool et leur fifille fricote avec un play-boy français qui ne plaît pas du tout à la famille. Est-il de mèche avec les requins prêts à dévorer une partie du territoire afin d’y établir un complexe touristique ?

La question posée rejoint celles que Nicolas Roeg dissémine dans son labyrinthe cinématographique.

Du grand cinéma, qui scrute avec délice les personnages de la farce, et leur donne les allures d’un autre monde. La guerre fait rage en Europe et la manière dont ils en parlent est une anecdote qui se noie dans l’océan de leurs désirs.La logique n’est pas de mise .

Les références au septième art ne manquent pas (« Citizen Kane », « La ruée vers l’or » ou bien la plus évidente « Pandora ») qui mêlent des films de genre aussi différents que le cinéma noir, le film de gangsters (Joe Pesci, c’est plus fort que lui est toujours méchant) ou bien de justice.

Ce qui nous donne une scène extraordinaire de plaidoirie quand la pauvre petite fille riche tente de disculper son amant, du meurtre de son père. Rien que pour ça, « Euréka » porte bien son nom !

  • Le point de vue de Jean-Baptiste Thoret ( 21 mn ). Le critique éclaire une fois encore d’un jour particulier l’aventure de ce film et de son auteur. C’est toujours intéressant à entendre.
Euréka, on l’a retrouvé. Ce film fait figure de légende. A sa sortie aux USA, deux ans après avoir dormi dans des placards, la MGM l’ampute de plusieurs scènes et ne lui réserve que quelques salles. En Europe, seule l’Angleterre le visionne. L’accueil du public et de la presse est détestable. Il sonne le glas de l’aventure. Un film étrange, devenu culte. Son casting est à la hauteur de l'interprétation de ses pensionnaires : Gene Hackman , Mickey Rourke, encore jeunôt ,Joe Pesci ,Theresa Russell, Rutger Hauer, L’histoire ne fait pourtant pas  mystère du destin de ce chercheur d’or qui à…

Review Overview

Le film
Les bonus

Je crois qu'il faut voir au moins une fois dans sa vie, ce genre de film qui n'a rien de rébarbatif . Il utilise des codes et des détours inhabituels pour le cinéma classique .

Avis Bonus : Un commentaire seulement, pour un tel cinéaste, on ne se foule pas trop...

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