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« Dersou Ouzala » de Akira Kurosawa. Critique Cinéma-dvd

Synopsis: En 1902, Vladimir Arseniev, géographe, engage Dersou pour le guider dans la région de l'Oussouri. Dersou est un grand chasseur. Sa vie dans la forêt lui impose amour et respect pour la nature, une passion qu'il communique a Vladimir.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Dersou Ouzala"
De : Akira Kurosawa
Avec : Youri Solomine, Maxime Mounzouk
Sortie le : 04 septem 2012
Distribution : Potemkine Films
Durée : 145 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Les bonus

En 1975 ce film signifiait peut-être autre chose. Que retenir aujourd’hui de cette exaltation de la nature, à travers l’amitié de deux hommes que tout distingue ? La longueur des séquences, ne facilite pas la lecture d’une mise en scène signée par un maître en la matière,  Kurosawa.

Le voici autant empêtré que ses héros dans la boue et la neige, pris dans les tourmentes des tempêtes soudaines d’une taïga hostile. Les quelques escarmouches repérées par un scénario sans éclat (des bandits en fuite, un tigre solitaire…), passent sans plus de préavis.

D’un plan à l’autre, souvent approximatif, la rencontre entre les deux hommes semble tomber du ciel.

dersou-ouzala

Bien évidemment, on retiendra la sagesse exemplaire du vieil ermite, guide salutaire de l’expédition scientifique, et des leçons qu’il fournit à tous ces militaires pourtant plus instruits que lui. Le capitaine est  subjugué, au point de lui consacrer  toute son attention et son amitié.

Des relations superficielles . La naïveté, la candeur de Kurosawa sont surprenantes,Chacun apprend  un peu de l’autre, mais préserve son identité.On peut y voir là  une intention fraternelle, celle du rapprochement entre les peuples (le film est co-produit par l’Union Soviétique), mais la démonstration d’une simplicité confondante, en devient paradoxalement très lourde.

Comme « Sibériade » de Andrei Konchalovsky sort au même moment ,on peut établir un parallèle entre les deux films, sur l’intrusion de la civilisation au cœur des forêts vierges.  La préservation de la nature , le discours écolo ne date pas d’aujourd’hui !…

LES SUPPLEMENTS

  • Commentaire de Charles Tesson (21 min) . En 1973, les studios soviétiques Mosfilm sollicitent Kurosawa le japonais, en pleine déprime. A la suite de son dernier film « Dodeskaden » un échec, il tentera de se suicider. C’est pourtant un film magnifique.Le réalisateur leur propose alors un projet qui lui tient à cœur depuis longtemps : une adaptation du récit autobiographique de l’explorateur russe Vladimir Arseniev.

Le réalisateur se rend en Sibérie, de mai 1974 à avril 1975 pour tourner sur les lieux même de l’exploration .Les conditions météorologiques sont très difficiles. Charles Tesson, très amateur du film le décortique alors avec une passion presque contagieuse. Ses remarques sont toutes évidentes, pertinentes, mais elles ne changent rien à ma vision des choses.

  • Images d’archives du tournage (5 min). Un petit making of avant la lettre. Il est intéressant de voir le réalisateur diriger quelques scènes, alors qu’une voix off nous raconte l’histoire du film et de son équipe . C’est la vidéo de cette chronique.
  • Images d’archives de l’explorateur Vladimir Arseniev (1 min). Le héros, le vrai, en quelques secondes.
Grand Prix au Festival de Moscou Oscar du meilleur film étranger.  En 1975 ce film signifiait peut-être autre chose. Que retenir aujourd'hui de cette exaltation de la nature, à travers l’amitié de deux hommes que tout distingue ? La longueur des séquences, ne facilite pas la lecture d’une mise en scène signée par un maître en la matière,  Kurosawa. Le voici autant empêtré que ses héros dans la boue et la neige, pris dans les tourmentes des tempêtes soudaines d’une taïga hostile. Les quelques escarmouches repérées par un scénario sans éclat (des bandits en fuite, un tigre solitaire…), passent sans plus de préavis. D’un plan…

Review Overview

Le film
Les bonus

Je suis le premier surpris par ma réaction : j'ai regardé jusqu'au bout ce long film ( 2 h 15 mn ) mais sans Kurosawa au générique, je n'aurais certainement pas insisté. C'est lent, redondant et sans véritable mise en scène , si ce n'est cette nature qui s'offre aux hommes pour mieux les piéger.

Avis Bonus : Pour le point de vue de Charles Tesson et la petite vidéo sur le tournage , ça mérite un coup de chapeau

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