Synopsis: Jack Abramoff, homme d’affaires brillant et influent lobbyiste, s’est construit un empire, grâce à l’appui des politiciens et des plus grandes entreprises américaines. Il se retrouve maintenant aux cœurs d’affaires de détournements de fonds, de corruption et de mafia.
La fiche du Disque
Le film
Les bonus
Lobbies. L’expression est devenue assez courante dans le monde des affaires et de l’actualité qui chaque jour nous rapporte son lot de nouvelles économiques. Là où les lobbyistes s’activent.Leur job consiste à influencer d’une manière ou d’une autre, une personne ou un groupe de personnes ( députés, sénateurs, politiciens), afin que celles-ci aillent dans leur sens.
Le lobbyiste agit pour un client. Eleveurs de bétail, pétroliers, constructeurs…un vrai lobbyiste peut avoir à faire à tout, comme le suggère très bien le personnage de Kevin Spacey (toujours très bien ), Jack Abramoff qui empile les succès et l’argent de plus en plus facile.
Comme le trader, le lobbyiste à une ligne rouge, à ne pas franchir, que Jack de plus en plus mégalo ne voit pas arriver. A force de vouloir ce casino flottant à tout prix, il enfreint les règles de la maison (« vous deviez aider à vendre, pas vous placer pour acheter ») arnaque ses clients, et traite avec la mafia.Son associé, il est vrai, ne fait rien pour l’arrêter, c’est Barry Pepper qui excelle en flambeur et joli dragueur.
Je vous raconte ça, un peu à la manière du réalisateur George Hickenlooper : ligne claire, linéaire, un rien simpliste, qui a néanmoins le mérite de faire comprendre aisément les rouages de cette activité dangereuse. Notre lobbyiste est devenu escroc. Ca chauffe pour lui et l’histoire pourrait alors s’emballer, mais Hickenlooper raconte toujours sa petite histoire, sur le même ton monocorde, qui arrive à nous endormir.
Après quoi, je me suis perdu dans le dédale de la juridiction américaine qui mène au galop une instruction qui aurait mérité de plus amples développements. Mais comme on a perdu beaucoup de temps dans les présentations, il faut maintenant faire fissa ! C’est trop tard !
LES SUPPLEMENTS
- Bêtisier. Je n’ai pas forcément tout compris dans ce qu’il y avait de drôle, le plus amusant à mes yeux étant me semble-t-il le comique de répétition, opéré par un montage ad-hoc que l’on ne voit jamais dans ce type de bêtisier. Le cinéma jusqu’au bout.
- Scènes coupées. La première est en faite la scène du projet cinématographique du héros en passe d’être arrêté par le FBI. Plus parano que jamais, il développe son sujet, alors que le téléphone n’arrête pas de le mettre en garde.La scène retenue dans le montage final est largement suffisante .
La seconde, roborative, est un discours face à de jeunes adhérents d’un mouvement. Il est heureux qu’elle ne figure pas dans le film.La troisième est un moment de doute de la part d’un chef indien qui vient de se faire escroquer. Pas de grand intérêt non plus.La dernière, enfin, me paraît être la copie conforme de la scène d’ouverture
Review Overview
Le film
Les bonus
Sur un sujet éminemment sensible, où l’économie et la politique vont de paire pour des affaires pas très claires, le réalisateur filme au ras des pâquerettes la gentille histoire d’un monsieur dépassé par les événements. Ca manque sérieusement de souffle.
Avis Bonus : Scènes coupées et bêtisier un brin rigolo seulement, je reste sur ma faim
2 Commentaires
Pingback: [Sortie DVD] Margin call l'heure de la sortie
Pingback: Trois enterrements