Synopsis: L’accession du cardinal catalan Rodrigue Borgia et de son clan, qui s’efforcent d’instaurer une dynastie pour dominerle monde. Homme de foi, il est aussi esclave des plaisirs charnels. Il doit alors déjouer les complots et les conspirations de ses collègues cardinaux et des représentants des grands pouvoirs.
La fiche du Disque
Le film
Sans révolutionner le genre (les décors sont chétifs, répétitifs), cette série fait à mon avis, beaucoup pour l’Histoire et sa compréhension.Son grand mérite est de clarifier certains pans d’une saga souvent évoquée et pourtant si mal connue .
Cette fois aucun doute n’est permis sur la généalogie du fameux Rodrigue Borgia qui à la force du poignet, de quelques intrigues et plusieurs coups bas accède au trône papal , installant derechef toute sa tribu aux postes clé,afin de dominer le monde, tout simplement.
D’entrée de jeu, chaque personnage prend sa réelle dimension, l’épaisseur nécessaire à l’accomplissement de son destin, permettant à la grande Histoire de situer les tenants et les aboutissants d’un récit aussi épique que monstrueux.
Il est vrai que sur le principe d’une série, le réalisateur a tout loisir pour mettre en place les différentes pièces de l’échiquier et de les mouvoir tranquillement. Ils seront quatre à se succéder sur les douze chapitres consacrés, mais personnellement je retiens avant tout la patte de Oliver Hirschbiegel . C’est je pense le plus incisif dans sa construction, le plus narrateur aussi.
Il bénéficie peut-être de la phase inaugurale, la plus tendue d’un point de vue scénaristique, et donc la plus riche en événements. Avec un casting somme tout très honnête sur la durée, même si sur le final les comédiens en viennent à jouer de manière très consensuelle. J’ai l’impression que John Oman , jusqu’alors irréprochable sous sa mitre papale se laisse aller une fois les fistons réconciliés. L’aîné Stanley Weber, genre Gourcuff d’estaminet, est très inégal , tandis que le jeunot, style Guillaume Canet émacié, (Mark Ryder (II)) tient parfaitement son rôle.
Les femmes sont plus constantes, mais le plus souvent attachées à des rôles d’intrigantes, (voire pire) ceci expliquant peut-être cela. Citons la jeune Lucrèce qui une fois femme ne perd rien de sa verve (Isolda Dychauk ) et la belle Marta Gastini , à qui le pape ne refuse ni la grâce, ni la soutane. Il s’en passait quand même de drôles…
Review Overview
Le film
Comme j’avais du retard sur les derniers épisodes, j’ai mis un peu de temps à mettre à jour mon calendrier. Si la famille Borgia n’est pas rancunière, elle ne m’en voudra donc pas, d’être plutôt favorable à cette série, qui après avoir doctement expliqué tous les tenants et aboutissants de la famille Borgia et de ses nombreux ennemis ( Les Orsini, Farnèse et autre Collona ) donne du plaisir à l'aventure et du goût à l'Histoire.
Avis Bonus : Il n'y en a pas
2 Commentaires
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