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« Blanc comme neige » de Christophe Blanc . Critique DVD

François Cluzet avait tout pour être heureux, mais son associé en jouant perso a fait chavirer le bonheur.

La fiche du DVD

Le film : "Blanc comme neige"
De : Christophe Blanc
Avec : François Cluzet, Olivier Gourmet
Sortie le : 04/08/2010
Distribution : MK2
Durée : 96 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD : 1
Le film
Les bonus

Meilleur dvd Août 2010 ( 7 ème )

Les titres  ne racontent pas forcément une histoire. « Blanc comme neige » … La première image est celle d’un champ immaculé avec un homme agonisant. Un peu appuyé pour donner un sens au titre, surtout que cette entrée en matière  nous raconte déjà la fin. Le mourant est notre héros, un homme qui n’a rien vu venir …

Une technique de scénario comme une autre, risquée, qu’il faut pouvoir défendre bec et ongle. Ce que fait ce jeune réalisateur Christophe Blanc. Au fur et à mesure que son récit, d’une invraisemblance quotidienne prend du poids, je m’accroche encore un peu plus à ce jeu d’une tension extrême, à cette succession de catastrophes virant aux cauchemars les plus dantesques : malgré quelques faiblesses d’écriture, une logique parfois à l’emporte pièce,  j’y ai cru et j’y crois encore.

On nous parle du malheureux Maxime qui a tout pour être heureux : bonne situation, belle maison et petite famille sympathique, quand patatras, les coups foireux de son associé le plongent dans la mouise la plus totale. Maxime trouve de l’aide auprès de ses deux frères qui ont semble-t-il un passé un peu louche.

Si bien qu’ils n’’y vont pas par quatre chemins pour solutionner les problèmes. Olivier Gourmet et Jonathan Zaccaï sont à leur place. Mais comme ils foirent leurs premières interventions, on sort les flingues, on menace la vie des proches et l’enfer commence.

Ce thriller qui prend toute sa dimension en écartant les règles du genre (aucun flic, aucune enquête… )  devient  étouffant sous la coupe de François Cluzet . Le comédien possède tous les attributs du personnage «  blanc comme neige »  qui ne saisit pas un instant ce qui lui arrive.

Bouli Lanners , par qui le scandale arrive
Bouli Lanners , par qui le scandale arrive

J’ai imaginé que les «  méchants » venaient des pays de l’Est. Mais non, quand il s’agit de régler les comptes c’est dans un autre pays du froid que l’on retrouve  nos protagonistes. C’est peut-être la seule grosse erreur de fabrique de Blanc, qui très proprement réalise un polar d’excellente facture. Son point fort ? Une direction d’acteurs cohérente. La preuve ? Louise Bourgoin qui à ce jour ne m’avait pas fait grand effet, est très convaincante dans le rôle de la femme de Maxime. Comme quoi il ne faut jamais désespérer.

LES SUPPLEMENTS

  • Scènes coupées/montages alternatifs. Il s’agit de scènes existantes,  présentées dans des versions longues, le plus souvent très explicites. C’est bien fait, très intéressant et on y voit à un moment Maxime prêt à régler le plus officiellement du monde son problème. Une rencontre avec un agent du fisc, coupée au montage.

Une autre scène explique par le menu, la façon dont magouillait l’associé de Maxime. Elle aurait pu rester… Les autres sont à voir , de toute façon.

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  • Making of  (28 minutes).Là encore il sort de l’ordinaire, puisque malgré quelques scènes de tournage, on assiste ici plutôt à leurs préparations, aux repérages et à quelques répétitions. Ca discute beaucoup avant la prise et le making of ne fait pas l’impasse sur les tensions (une scène en Finlande – avec Ilkka Koivula, le comédien de l’étape-  où Gourmet n’a pas l’air content du tout) ou sur la technique d’un réalisateur qui ne se contente pas de l’à peu près. «  Si vous répétez ce qui est écrit, ça ne suffit pas .C’est une scène de menace, tout le monde doit flipper et tout ça on ne le voit pas, on ne le sent pas ».
Meilleur dvd Août 2010 ( 7 ème ) Les titres  ne racontent pas forcément une histoire. « Blanc comme neige » ... La première image est celle d’un champ immaculé avec un homme agonisant. Un peu appuyé pour donner un sens au titre, surtout que cette entrée en matière  nous raconte déjà la fin. Le mourant est notre héros, un homme qui n’a rien vu venir … Une technique de scénario comme une autre, risquée, qu’il faut pouvoir défendre bec et ongle. Ce que fait ce jeune réalisateur Christophe Blanc. Au fur et à mesure que son récit, d’une invraisemblance quotidienne prend…

Review Overview

Le film
Les bonus

En trouvant une solution pour s’en sortir, Francois Cluzet s’enfonce un peu plus. Un thriller pas banal.

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10 Commentaires

  1. Je n’ai pas entendu parler de ce film… ca à l’air pas mal ma foi 🙂

  2. effectivement ce fut pour moi une agréable surprise , mais il faut s’accrocher ; ça peut paraître  » énorme », mais non c’est quand vous tentez de solutionner au plus simple une affaire qui vous échappe, que vous vous enfoncez. Surtout quand vous faites appel aux copains ….

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