Accueil » Comédies » « Bernie » de Albert Dupontel. Critique DVD

« Bernie » de Albert Dupontel. Critique DVD

Synopsis: Quand il quitte l'orphelinat, Bernie Noël ,la trentaine, n'a qu'un seul but : connaître ses origines. Névrosé , déconnecté du monde réel ,il va donner un coup de pied .gigantesque, dans la fourmillière.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Bernie"
De : Albert Dupontel
Avec : Albert Dupontel, Roland Blanche,Claude Perron , Hélène Vincent , Roland Bertin
Sortie le : 21 aout 2001
Distribution : StudioCanal
Durée : 82 minutes
Film classé : 12 ans et plus
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Les bonus

« On ne peut plus faire ça aujourd’hui il serait mis en examen » estime Bertrand Blier ,l’auteur de « Mon homme »

En partant sur une comédie pour nous raconter une histoire grave, contemporaine et toujours d’actualité ( un gamin né dans une poubelle s’échappe de l’orphelinat pour retrouver ses géniteurs ) Albert Dupontel appuie là où ça fait du bien :on se bidonne aux pires atrocités ( le syndrome de la « pelle fatale » selon Robin Williams ) .Une fois le bec du petit ziozio avalé, on se marre encore de plus belle…

C’est pas humain parce que le monde n’est pas humain, rigole amèrement le clown triste. Si tous les couples ne règlent pas leurs différends à coup de hachoir, la violence conjugale n’en demeure pas moins une réalité

« Bernie », c’est le choc des extrêmes, la gentillesse naïve confrontée à la pourriture, la violence à la soumission, l’amour à la bêtise crasse. Le tout bien enveloppé dans du papier cartoon, avec le regard du gamin qui face à l’injustice donne un coup de pied rageur dans la fourmilière. On n’est pas loin des délires à la Benoît Poelvoordequand il nous assure que « C’est arrivé près de chez vous ». Le trash en moins, les comédiens en plus: il fallait quand même bien le dénicher le Roland Blanche paternel, pathétique ,alcoolique,complètement déjanté, au regard de fou furieux, et totalement raccord à l’histoire.

Plus surprenant, mais le casting c’est un métier, Hélène Vincent ,la mère de Bernie, tout en sagesse confondue, qu’il ne faut quand même pas trop chatouiller , avant qu’elle ne devienne à son tour une furie.

Pour ses débuts au cinéma, Claude Perron est sur le bon cheval

A l’époque des méfaits Claude Perron décrochait son premier grand-rôle ( celle dont s’entiche Bernie ). Jeune, frêle, et parfois court vêtue, elle aurait pu ne pas s’en remettre.La suite nous prouve que non, et bien que toujours fidèle à tous les films de Dupontel, on la salue aussi pour de belles prestations dans « Laisse tes mains sur mes hanches », de Chantal Lauby, ou « Cortex » de Nicolas Boukhrief , également invité dans les suppléments, à dire tout le bien qu’il pense de Dupontel. Moi on ne me m’a rien demandé, et c’est pourquoi je le donne volontiers.

LES SUPPLEMENTS

  • Nos zamis les hyens , dont  Jan Kounen . C’est un film à la gloire de Dupontel, à ses talents multiformes ,qui de l’acteur-né au réalisateur inspiré, conjuguent dans une imagination débordante,ceux de la création, la plus totale, la plus extravagante, la plus vraie. Etait-il alors besoin de convoquer le ban et l’arrière ban ,pour conforter ,dans les suppléments, cette image de divin saltimbanque.

A force d’en rajouter , ils rendent l’âme ,malgré la pertinence des analyses de spécialistes de haut vol comme Terry Gilliam et Terry Jones des Monty Python , ou la condescendance pépère d’un Bertrand Blier qui salue en Dupontel « quelqu’un qui n’a rien a foutre des convenances , il fait comme il a envie, ça passe ou ça casse et il a raison. »

Il y a aussi Robin Williams dont les réflexions sur l’art du comique ne manquent pas d’à propos. « Jouer la comédie c’est se nourrir d’optimisme et d’un profond cynisme. A la base, la comédie est brutale car elle tue le faux semblant. » Personnellement je trouve ça plutôt bien vu, et assez proche de l’esprit « Bernie » totalement désespéré.

  • Essays : des répétitions qui déjà ne manquent pas de sel
  • Par derrière : aucune ambiguïté, il s’agit bien des coulisses, et là encore ça vaut le détour

Les Monty Python plutôt dithyrambiques à l’égard de Bernie

  • Bernie et Michael Kael: un excellent reportage des groslandais , hilarant of course,sur la vie du jeune Dupontel
  • Betiz : comme son nom l’indique
  • Scènes poubelles : trois scènes coupées, et c’est dommage pour la folie tranquille de la première, le coup des fers à repasser de la seconde, et l’effet d’annonce choc de ce qui nous attend, de la troisième.

 

« On ne peut plus faire ça aujourd’hui il serait mis en examen » estime Bertrand Blier ,l’auteur de « Mon homme » En partant sur une comédie pour nous raconter une histoire grave, contemporaine et toujours d’actualité ( un gamin né dans une poubelle s’échappe de l’orphelinat pour retrouver ses géniteurs ) Albert Dupontel appuie là où ça fait du bien :on se bidonne aux pires atrocités ( le syndrome de la « pelle fatale » selon Robin Williams ) .Une fois le bec du petit ziozio avalé, on se marre encore de plus belle... C’est pas humain parce que…

Review Overview

Le film
Les bonus

C’est un film à la gloire de Dupontel, à ses talents multiformes ,qui de l’acteur-né au réalisateur inspiré, conjuguent dans une imagination débordante,ceux de la création, la plus totale, la plus extravagante, la plus vraie.

Avis Bonus : Ils tombent en rafale et ne manquent pas d'à propos

User Rating: Be the first one !

Voir aussi

« Vingt Dieux » de Louise Courvoisier. Critique cinéma

Le Comté bon

Laisser un commentaire