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« Belle épine » de Rebecca Zlotowski. Critique dvd

Synopsis: Prudence Friedman a 17 ans. Soudain livrée à elle-même dans l’appartement familial, elle rencontre Marilyne, une frondeuse du lycée qui lui fait découvrir le circuit sauvage de Rungis, où tournent dangereusement cylindrées et motos trafiquées…

La fiche du DVD

Le film : "Belle Epine"
De : Rebecca Zlotowski
Avec : Léa Seydoux, Anaïs Demoustier
Sortie le : 04/05/2011
Distribution : Gie Sphe-Tf1
Durée : 77 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD : 1
Le film

Le vertige de la page blanche. Rien à dire, ou si peu, sur ce film qui me poursuit devant la vacuité de son propos. Un portrait de jeunes filles en fleur, les premiers émois de l’amour, et la sourde révolte de l’adolescence qui va avec. Le sujet, déjà traité par l’écrit, l’image ou le son s’inscrit dans la logique de la création artistique. Mais le reprendre pour s’affirmer en tant qu’auteur, sans y ajouter une véritable personnalité, me laisse perplexe.

Maurice Pialat aurait une influence sur Rebecca Zlotowski , dont c’est le premier film . « Même s’il construit des émotions que je ne ressens pas, l’hystérie ou le dysfonctionnement familial, j’y reconnais peut-être une apparente désinvolture dans les enjeux dramatiques du scénario et une attention aux corps, avant le cadre ».

Il va falloir que je révise « Van Gogh », «  Police » et autre « Loulou » pour mieux reprendre cette «  Belle Epine » dénaturée de son sens premier , malgré l’interprétation des jeunes comédiennes, Léa Seydoux et, Anaïs Demoustier.

Elles se fondent dans le paysage imaginé par la cinéaste, à partir de pulsions, d’humeur et de sensations qui ne font pas un scénario. Celui écrit par Gaëlle Macé.  Mais un charivari d’images plutôt brouillonnes, illisibles parfois dans ce tourbillon  de motos vrombissantes, alibi conceptuel à l’émergence rebelle de notre héroïne ; peut-être  le signe d’une nouvelle écriture cinématographique qui se cherche, et qui personnellement m’a très vite lassé.

Aucun bonus pour accompagner le film, mais pour une fois je m’en passe aisément.

MAIS ENCORE

Valérie Schlumberger, qui joue la mère de Léa Seydoux dans le film, est également sa mère dans la réalité. La jeune comédienne ignorait jusqu’au premier jour de tournage qu’elle jouait ce rôle, « afin de préserver l’effet de surprise. » Elle a auparavant tourné pour Quentin Tarantino dans »Inglourious Basterds » où elle fait une apparition, ainsi que pour Ridley Scott dans « Robin des Bois »,et plus récemment  » La princesse de Montpensier » de Bertrand Tavernier .

Prix Louis-Delluc 2010 Le vertige de la page blanche. Rien à dire, ou si peu, sur ce film qui me poursuit devant la vacuité de son propos. Un portrait de jeunes filles en fleur, les premiers émois de l’amour, et la sourde révolte de l’adolescence qui va avec. Le sujet, déjà traité par l’écrit, l’image ou le son s’inscrit dans la logique de la création artistique. Mais le reprendre pour s’affirmer en tant qu’auteur, sans y ajouter une véritable personnalité, me laisse perplexe. Maurice Pialat aurait une influence sur Rebecca Zlotowski , dont c’est le premier film . « Même s’il…

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