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« Barbara » de Christian Petzold. Critique DVD

Synopsis: Eté 1980. Barbara est chirurgien-pédiatre dans un hôpital de Berlin-Est. Soupçonnée de vouloir passer à l’Ouest, elle est mutée par les autorités dans une clinique de province, au milieu de nulle part. Tandis que son amant Jörg, qui vit à l’Ouest, prépare son évasion, Barbara est troublée par l’attention que lui porte André, le médecin-chef de l’hôpital.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Barbara"
De : Christian Petzold
Avec : Nina Hoss, Ronald Zehrfeld
Sortie le : 16 octobre 2012
Distribution : Pyramide Vidéo
Durée : 105 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
le film
les bonus

Ours d’Argent – Prix de la mise en scène Berlin 2011

Le récit n’a peut-être plus la même puissance d’évocation dans une Allemagne réunifiée. Une jeune doctoresse est-allemande,  désirant passer à l’Ouest est mutée dans une ville de province.

Entre sa conscience, professionnelle et son désir de liberté, son combat secret et quotidien se mêle à la surveillance de la police politique et des voisins «  bienveillants » .Un peu à l’image de son chef de service (Ronald Zehrfeld), toujours prêt à lui rendre service. Amoureux ?  Espion ?

Cette histoire, propice à une véritable dramaturgie, Christian Petzold se contente de l’égrener, au fil des jours, dans un décor qui sent le vieux et le renfermé. C’est à mes yeux l’unique point d’ancrage de l’époque concernée, le reste, tout le reste, défilant dans un vague spectre historique, que Nina Hoss, a bien du mal à contenir

barbaraLa comédienne  fait de son mieux, mais la tension n’est pas réellement palpable ; on est loin de «La vie des autres ». Au moindre suspense, Petzold vend  la mèche, et les menaces qui pèsent sur l’héroïne tournent alors en pirouette scénaristique convenue.

Les scènes sont de plus en plus prévisibles, comme ce final où le pathos le dispute à la grandiloquence. « Barbara », comme un poème de Prévert. Mais plutôt un prénom, perdu dans les brumes germaniques d’une Histoire rapiécée à la petite semaine.

LES SUPPLEMENTS

  •  » Regard sur Babara », présentation du film par Xavier Leherpeur ( 25 mn ). Il dit du réalisateur que c’est  » l’un des fers de lance du nouveau cinéma allemand » , qu’il sait transmettre  » l’expression élementaire du cinéma » et que contrairement à ses précédents films, il n’y a rien d’austère dans  » Barbara » .

L’occasion de revisister une filmographie et les spécificités des cinéastes de l’Ecole de Berlin . A partir d’exemples précis, le journaliste analyse la mise en scène du film .

  •  » Dans les pas de Barbara » , entretien avec Christian Petzold et Nina Hoss ( 24 mn ). Le réalisateur et son actrice fétiche confrontent leurs points de vue sur les sources d’inspiration, la préparation très particulière du tournage , et le profil d’un personnage ambigu.
 » Je n’aime pas dévoiler tout de suite la nature de mon personnage, pour conserver le mystère , le rechercher.. ». Petzold évoque la blonde hitchcockienne et parle des films référence qu’il a revus à l’occasion de  » Barbara » :  » Stromboli » de Roberto Rossellini , et  » Le port de l’angoisse » de Howard Hawks.
Ours d’Argent - Prix de la mise en scène Berlin 2011 Le récit n’a peut-être plus la même puissance d’évocation dans une Allemagne réunifiée. Une jeune doctoresse est-allemande,  désirant passer à l’Ouest est mutée dans une ville de province. Entre sa conscience, professionnelle et son désir de liberté, son combat secret et quotidien se mêle à la surveillance de la police politique et des voisins «  bienveillants » .Un peu à l’image de son chef de service (Ronald Zehrfeld), toujours prêt à lui rendre service. Amoureux ?  Espion ? Cette histoire, propice à une véritable dramaturgie, Christian Petzold se contente de l’égrener,…

Review Overview

le film
les bonus

C’est un film qui pour parler de courage et de liberté, manque de l’un comme de l’autre. Il est engoncé dans un carcan historique dont il n’a pas su se dépêtrer. Au départ l’histoire était exemplaire, à l’arrivée elle m’apparaît presque banale. Un comble quand il s’agit de s’affranchir du totalitarisme

Avis Bonus : Deux éclairages différents et complémentaires sur le film

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