Synopsis: Trois frères qui ne se sont pas parlé depuis la mort de leur père décident de faire ensemble un grand voyage en train à travers l'Inde afin de renouer les liens d'autrefois.Pourtant, leur "quête spirituelle" va vite dérailler. Ils sont perdus au milieu du désert avec onze valises, une imprimante, une machine à plastifier et beaucoup de comptes à régler avec la vie...
La fiche du DVD / Blu-Ray
Le film
Difficile de faire plus atypique que le film de Wes Anderson . Atypique,plein de charme et dépaysant. « A bord du Darjeeling limited » s’ouvre sur un court-métrage qui n’a de commun avec le film que son personnage principal, joué par Jason Schwartzman, et une chanson française susurrée par une minuscule boîte à musique à manivelle.
Bien loin du Louis XVI de « Marie-Antoinette », de Sofia Coppola, Schwartzman se retrouve ici dans un palace parisien. Il s’appelle Jack et se prépare à une soirée cocooning , avant de partir pour l’Inde,lorsque la femme qu’il fuit (Natalie Portman) l’appelle.
De passage pour quelques heures à Paris, elle débarque, son cure-dent à la bouche comme pour faire barrage à un baiser qui viendra pourtant. Fin du court-métrage à la sensualité prévenante,place au fameux générique de la 20th Century Fox. Le voyage peut commencer.
Quelque part en Inde, un homme d’affaire court après un train (Bill Murray). Un garçon élancé le dépasse et s’agrippe à temps, tandis que notre pauvre homme reste à quai : un résumé saisissant de la vieillesse.
Le garçon, c’est Peter (Adrien Brody) qui rejoint ses frères Jack (l’homme du court-métrage) et Francis (Owen Wilson). Au fil d’un voyage ponctué de feuilles de route préparées par le majordome de Francis, les trois frères évoquent la mémoire de ce père, décédé accidentellement.
Ils ne se sont pas revus depuis son enterrement. Chacun est obnubilé par son nombril : Jack déguste son chagrin d’amour (mais drague quand même une hôtesse du train) .Peter digère la nouvelle de sa prochaine paternité et Francis a embarqué tout ce petit monde pour partir à la recherche de leur mère (méconnaissable Anjelica Huston).
Chemin faisant, ils font des cérémonies spirituelles, achètent un cobra qui s’échappe, se font expulser du train, sont les témoins d’un drame…
Sur de telles péripéties, il est indispensable, dès le début de la projection, de s’habituer au rythme du film et à sa manière narrative.Wes Anderson, ne lâche jamais le lien de fraternité qui réunit les trois personnages principaux.
Une fois cette forme nouvelle adoptée, on passe un moment délicieux, plein de dépaysement et de charme. L’Inde et le Paris de Wes Anderson sont dignes des cartes postales. Mais un film qui se termine sur « Les Champs-Élysées » de Joe Dassin (la chanson de la boîte à musique) ne peut pas être mauvais…
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