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« 127 heures » de Danny Boyle . Critique DVD

Synopsis: Parti pour une randonnée en solitaire dans les gorges de l’Utah, Aron Ralston, jeune alpiniste expérimenté, se retrouve bloqué au fond d’un canyon isolé lorsqu’un rocher s’éboule, lui emprisonnant le bras. Comprenant que les secours n’arriveront pas, il va devoir prendre la plus grave décision de son existence…

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "127 heures"
De : Danny Boyle
Avec : James Franco, Amber Tamblyn
Sortie le : 20 juillet 2011
Distribution : Pathé
Durée : 90 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Les bonus

Après les bidonvilles de «Slumdog Millionaire» , Danny Boyle plonge dans les canyons de l’Utah avec cette histoire qui s’est réellement passée. En mai 2003, l’Américain Aron Ralston, alpiniste expérimenté, glisse dans une crevasse du canyon de Blue John. Dans sa chute, il emporte un rocher qui finit sa course sur sa main droite, le bloquant au fond de l’étroit canyon, en plein désert.

Pendant plus de cinq jours, 127 heures exactement, sans téléphone portable ( il n’a prévenu personne de son escapade) il tente le tout pour le tout . Il boit son urine , et alors qu’il livre un ultime message sur sa caméra vidéo ,l’instinct de survie reprend le dessus.Cet avant-bras qui le condamne à mourir, il décide de l’amputer. Avec une technique très primaire , plus proche de la boucherie que de la chirurgie.

Je veux bien que l’on relève tous les défis que le cinéma met à portée  de caméra, mais ce huis clos cauchemardesque m’a très vite lassé. Comme le réalisateur ne peut pas passer tout son temps à cerner la psychologie de ce prisonnier d’un autre genre (les séances vidéo sont alors un modèle du genre, et parfois même très drôles) il nous sert quelques intermèdes «  flash-back », façon pub pour sport extrême et autres souvenirs du temps où la vie filait tranquillement.

Danny Boyle s’est tenu au plus près du récit du rescapé, et  tout ce que l’on voit à l’écran, c’est du vécu. Mais certains passages auraient pu être évités (la manière de faire un nœud d’escalade, un exemple) pour mieux souligner le caractère entier de ce personnage hors du commun que James Franco interprète semble-t-il avec beaucoup de justesse.

Dans les instants de réelle tension comme la montée des eaux , qui tout en lui apportant un peu de répit, risque de le noyer , et de délire extrême que le film trouve à mes yeux sa raison d’être. Par sensiblerie ultime, je n’ai pas trop regardé la scène de mutilation. Aurait-on pu faire l’impasse ?  Dans les bonus, très instructifs, le réalisateur explique son choix.

LES BONUS

  • Les scènes coupées. Il y en a une demi-douzaine dont l’une sur l’ouverture avec les deux jeunes filles où expliquant «  le principe du voyage en solo » on en sait beaucoup sur le bonhomme et c’est, assez rigolo.

Fin alternative.  Elle est beaucoup plus longue et insiste sur  le retour au grand air  (hôpital, famille,  vie publique). A mon avis l’autre fin est plus évidente pour un film qui par la nature même de son récit, n’avait pas grand-chose à raconter, après la découverte du jeune homme.

  • Une vue extraordinaire

Il s’agit en fait du making of, très long et très complet au cours duquel Danny Boyle explique parfaitement sa manière d’aborder le roman. «  Comme c’est un film dont le héros ne bouge pas, j’ai choisi d’en faire un voyage émotionnel et visuellement  stimulant .On devait faire subir à James ce que Aron avait réellement  connu ».«Nous avions la responsabilité, à l’égard d’Aron Ralston, de coller à ce qu’il a effectivement vécu» confirme le scénariste Simon Beaufoy , devant les réactions parfois hostiles des spectateurs. Dans les studios, on découvre  la réplique exacte du canyon :« on n’a rien fait d’aménageable afin que James sente l’étroitesse du canyon ». Quand à la fameuse scène de mutilation, elle est longuement évoquée, en précisant bien qu’il ne s’agit pas de faire «  un film gore, il ne faut pas que ce soit crade. Et le risque c’est qu’une telle scène devienne la finalité du film, on voulait éviter ça tout en respectant la réalité ».

  • Recherches et secours . Où commencer les recherches dans 7 millions d’ha ?

Autour du témoignage précis et détaillé  de Aron, on découvre la façon dont ses amis et sa famille ont tenté de le localiser. Et puis le dispositif des Rangers qui se met en place pour venir à son secours. La question étant  » où commencer les recherches sur 7 millions d’ha ? « .
C’est très intéressant

Après les bidonvilles de «Slumdog Millionaire» , Danny Boyle plonge dans les canyons de l’Utah avec cette histoire qui s’est réellement passée. En mai 2003, l’Américain Aron Ralston, alpiniste expérimenté, glisse dans une crevasse du canyon de Blue John. Dans sa chute, il emporte un rocher qui finit sa course sur sa main droite, le bloquant au fond de l’étroit canyon, en plein désert. Pendant plus de cinq jours, 127 heures exactement, sans téléphone portable ( il n’a prévenu personne de son escapade) il tente le tout pour le tout . Il boit son urine , et alors qu’il livre…

Review Overview

Le film
Les bonus

En rejetant d'emblée le côté documentaire , Danny Boyle plonge dans le cinéma branché ( clip, pub .. ) , ce qui peut paraître paradoxale quand il s'agit de parler d'un tel événement sur humain . Dans les séquences plus psychologiques, il se rattrape , mais comme entre les deux c'est le vide absolu ( sans jeu de mot pour le canyon ) , que d'ennui ...

Avis Bonus : Ils sont riches et nombreux , des scènes coupées à un making of plein de bonnes choses. Enfin le documentaire sur les recherches avec les témoignages des proches du jeune homme , est passionnant .

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