Synopsis: Quand un reporter arrive en Palombie, il ne se doute pas qu’il va faire une découverte… Avec Pablito, guide local plein de ressources, ils vont aller de surprise en surprise et surtout révéler une nouvelle extraordinaire : Le Marsupilami, animal mythique et facétieux, existe vraiment !!!
La fiche du DVD / Blu-Ray
Le film
Le début est calamiteux, et la suite ne s’arrange pas. Du remplissage sur une histoire qui s’effiloche en quête d’un véritable scénario. C’est quoi l’histoire ? Les aventures d’un journaliste au cœur de la jungle ? La recherche d’une bête qui n’existe pas ? Les avatars d’un faux vétérinaire perdu dans un pays tout aussi imaginaire ?
Un peu de tout ça à la fois , mais aussi rien du tout. Alain Chabat, court après le comédien du même nom, affublé du pauvre Jamel Debbouze . Après «Hollywoo», l’humoriste n’arrive pas à trouver la porte de la bonne comédie. Un tel ticket Chabat-Debbouze me paraissait pourtant prometteur, et bien non !
C’est vraiment du n’importe quoi que ce film sans âme, ni reconnaissance envers les prédécesseurs qu’il semble vouloir parfois honorer.
Comme dans les aventures de Spielberg, mâtinées de tintinesques apartées, il y a un méchant dictateur, fanfaron, qui ne fait peur à personne et un savant fou, qui rajeunit comme ça l’enchante.
Une fois tout ce petit monde posé dans un décor d’opérette, on attend que les choses se passent. Pour un coup de sarbacane et un chiwawa bien déluré, aucun gag ne décolle vraiment, à moins que le pauvre Lambert Wilson , en parodie de Céline Dion soit le must de la drôlerie parisienne.
Que l’esprit de Franquin ne fasse qu’effleurer la caméra, passe encore. Mais de quel esprit parle-t-on alors ? J’ai entendu très peu d’éclats de rire dans la salle où je me trouvais. Beaucoup de gamins (mais est-ce bien pour eux ? ), et très peu d’empressement. Je les comprends !
Review Overview
Le film
Le vide sidéral : sans véritable histoire (le marsupilami, un prétexte qui se réveille uniquement à la fin) cette adaptation de l’univers de Franquin n’a qu’un seul intérêt ; retourner très vite à la BD.
40 millions d’euros de budget ( soit, en partant autour d’une moyenne de 5 millions d’euros ) 8 film d’auteurs français: ça en ferait des histoires d’amours dans une bourgeoisie parisienne désabusée, et en quête de sens au travers d’une liaison extra-conjugale…
Astérix et Obélix mission Cléopâtre n’était pas déplaisant quoiqu’à mon humble avis ( très) surestimé…
Moi Chabat, c’est Luis dans » Prête moi ta main » et c’est le réalisateur de » Didier » . Quand il fait Astérix, il aligne surtout des séquences, des saynètes. Certaines sont plutôt très réussies, mais sur l’ensemble du film , il ne tient pas la distance. Cette fois avec le marsu, ça tourne très vite en rond , les gags sont éculés ( se prendre une porte dans la figure… ) et j’arrête là , tellement ça m’a énervé, alors qu’il y a plus important en ce moment sur terre. La retourner , par exemple .