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« Margin call » de J. C. Chandor. Critique DVD

Synopsis: A la fin d'une journée marquée par le renvoi de nombreux employés d'une société d'échanges boursiers ,un jeune trader remarque que des montages financiers bidon mettent la firme en péril. Il reste une nuit pour refaire surface.

La fiche du film

Le film : "Margin Call"
De : J. C. Chandor
Avec : Kevin Spacey, Paul Bettany
Sortie le : 02/05/2012
Distribution : ARP Sélection
Durée : 107 Minutes
Genre : Drame, Thriller
Type : Long-métrage
Le film
Le bonus

Le préambule est implacable.Une ouverture prodigieuse qui en un seul plan fixe pose le problème. Les employés d’une entreprise de «nettoiement » défilent, en quête des futurs licenciés. L’entretien est bref . Dix minutes plus tard, il ne reste plus rien des dizaines d’années passées au service de la haute finance.

Cela se produit dans d’autres secteurs mais après « Wall street, l’argent ne dort jamais » ou bien « Krach », le cinéma cible parfaitement son objectif :  le monde des courtiers et autres traders, recouvert de l’opprobre.

Le prétexte est la découverte par un jeune diplômé d’un « produit » que son supérieur, débarqué le jour même, lui a confié, inachevé : 8 millions de dollars, qui en réalité n’existent pas . La société risque la  faillite, et avec elle tout un système qui ne s’en remettra pas.

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Pendant toute une nuit le grand conseil va tenter de contourner l’obstacle…J.C.Chandor a le grand mérite de la clarté. Il laisse à sa mise en scène le soin de distribuer les rôles (elle est plutôt classique, mais efficace), et s’appuie beaucoup sur son scénario, pour résonner un peu comme le big boss de l’entreprise.

Impressionnant dans le rôle du crocodile, Jeremy Irons , demande qu’on lui explique les problèmes de sa firme «  comme si vous parliez à un enfant ».

Après quoi les produits à vendre ou à acheter, les bases de la négociation et les intermédiaires dont il faut se méfier, n’ont plus de secret pour vous.

Ca ressemble à un thriller financier dans lequel le meurtrier n’est autre que cet algorithme manipulateur, qui tel un virus, peut détruire la planète entière. Pour y mettre fin, il ne reste que  quelques heures, seulement .Mais tous les « policiers » tirent-ils dans la même direction ? Ce dont doute l’une des vieilles branches de la boîte, intègre depuis le premier jour. Et d’une perspicacité redoutable. Kevin Spacey , dans le personnage ,est à la hauteur de l’événement. Un véritable… krach !

  • En bonus

Le making of et sur le Blu Ray, un entretien avec J.C.Chandor

Le préambule est implacable.Une ouverture prodigieuse qui en un seul plan fixe pose le problème. Les employés d’une entreprise de «nettoiement » défilent, en quête des futurs licenciés. L’entretien est bref . Dix minutes plus tard, il ne reste plus rien des dizaines d’années passées au service de la haute finance. Cela se produit dans d’autres secteurs mais après « Wall street, l'argent ne dort jamais » ou bien « Krach », le cinéma cible parfaitement son objectif :  le monde des courtiers et autres traders, recouvert de l’opprobre. Le prétexte est la découverte par un jeune diplômé d’un "produit" que son supérieur, débarqué…

Review Overview

Le film
Le bonus

De façon très explicite, le réalisateur pour son premier film démonte le mécanisme financier qui peut conduire le monde à la faillite générale. C’est raconté comme un thriller, et avec Kevin Spacey aux manettes, il faut s’accrocher

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