Accueil » Comédies » « Ipcress, danger immédiat » de Sidney J. Furie. Critique cinéma

« Ipcress, danger immédiat » de Sidney J. Furie. Critique cinéma

Synopsis: Un prestigieux scientifique s'est fait enlever dans une gare de Londres. Malgré des antécédents peu glorieux, Harry Palmer, des services secrets militaires britanniques, est chargé de l'affaire par son supérieur, le colonel Ross, au service du contre-espionnage.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "The Ipcress File "
De : Sidney J. Furie
Avec : Michael Caine, Nigel Green,Guy Doleman, Sue Lloyd
Sortie le : 16 janvier 2006
Distribution : Network
Durée : 103 minutes
Film classé :
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film

En créant le personnage de l’espion Harry Palmer, le romancier britannique Len Deighton a dû imaginer un nouveau James Bond. Avec une tout autre personnalité, principalement marquée par un profil passe partout et une nonchalance toute britannique.
Ce qui lui permet de faire passer ses gaffes pour des détails et son passé peu glorieux pour une parenthèse enchantée. Après quoi on peut lui confier n’importe quelle mission, il réussit au-delà de toute espérance.
A ce titre, et sur le même mode de la parodie, OSS 117 magistralement incarné par Jean Dujardin lui doit certainement quelques influences.

Pris en sandwich entre l’œuvre de Ian Fleming et les films du sieur Hubert Bonnisseur de la Bath, Harry Palmer demeure la figure emblématique et populaire de l’agent secret britannique séducteur et décontracté. C’est Michael Caine qui l’a longtemps porté sur les fonds baptismaux, un rôle qu’il reprendra plus tard avec humour en interprétant le père d’Austin Powers.

photo-Ipcress-Danger-immediat-The-Ipcress-File-1965-4

Pour en finir avec les influences, cette série de films d’espionnage emprunte parfois à Hitchcock ses lumières ténébreuses et ses contre-plongées évocatrices, mais de manière si excessive que la farce alors ne fait plus de doute.. « Ipcress-Danger Immédiat » est un modèle du genre sur une trame de film noir tout à fait classique. Où la disparition d’un scientifique réputé, après celle d’une dizaine de ses collègues, conduit notre fameux inspecteur sur les traces d’une filière albanaise.

Transféré des services secrets militaires au service du contre-espionnage, notre turbulent Palmer est ainsi déjà pris entre deux feux (à qui doit-il obéir ?) alors qu’une belle et jeune collègue se rapproche dangereusement de sa personne.

Ou l’ombre de James Bondà nouveau, très vite effacée devant la réalisation qui cette fois ne joue pas sur les gadgets et autres effets spéciaux mirifiques. Elle est plutôt classique dans sa mise en forme qui privilégie le suspense (mais rien d’haletant) et les ressorts du film policier.

En créant le personnage de l’espion Harry Palmer, le romancier britannique Len Deighton a dû imaginer un nouveau James Bond. Avec une tout autre personnalité, principalement marquée par un profil passe partout et une nonchalance toute britannique. Ce qui lui permet de faire passer ses gaffes pour des détails et son passé peu glorieux pour une parenthèse enchantée. Après quoi on peut lui confier n’importe quelle mission, il réussit au-delà de toute espérance. A ce titre, et sur le même mode de la parodie, OSS 117 magistralement incarné par Jean Dujardin lui doit certainement quelques influences. Pris en sandwich entre l’œuvre de…

Review Overview

Le film

Ce premier film qui date de 1965 a bien les marques de ses rides, mais le décalage aidant, le grand-livre du cinéma se doit de lui réserver quelques lignes en hommage à un personnage bien sympathique.

User Rating: Be the first one !

Voir aussi

« Conclave » d’Edward Berger. Critique cinéma

La papauté n'en finit pas de faire son cinéma. Ca tourne plutôt bien

Un commentaire

Laisser un commentaire