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« Americano » de Mathieu Demy. Critique cinéma

Synopsis: Lorsque Martin perd sa mère, restée en Californie, il retourne dans la ville de son enfance pour les formalités liées à son héritage.Des images refont surface, et le troublent. Incapable d’affronter cette épreuve, il fuit vers Tijuana où il s’égare sur les traces de Lola, une jeune femme mexicaine qu’il a connue jadis.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Americano"
De : Mathieu Demy
Avec : Mathieu Demy, Salma Hayek
Sortie le : 29 juin 2012
Distribution : BAC Films
Durée : 105 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 2
Le film

Le thème déjà rebattu, l’est tellement  ici à travers ce qui doit être un hommage cinématographique que la sauce tourne vinaigre. Je ne vais pas m’appesantir sur le côté, « fils de ». Comme tous les enfants issus de parentés célèbres, Mathieu Demy n’a rien demandé à papa ou maman, pour en arriver là.

Il assume simplement la filiation avec l’héroïne de son film, qu’il pense pouvoir appeler « Lola », même si son vrai prénom c’est Rosita. Côté maternel, ce sera l’utilisation d’extraits de «  Documenteur » d’Agnès Varda qui lui permettent de faire revivre son héros alors enfant.

Ces flash-back, ne fonctionnent pas du tout. Ils surlignent un récit déjà crypté par le scénario.

Americano

A la mort de sa mère, à Los Angeles,  Martin, un américano-français retourne dans la ville de sa prime jeunesse, afin de  solder, pense-t-il, une histoire qui ne le concerne pas. En apprenant que  la meilleure amie de sa mère était sa petite copine d’autrefois, il part à sa  recherche dans les bas-fonds de Tijuana, où  elle se produit  dans un boui-boui.

A travers cette Lola fantasmée, Martin découvre une mère qu’il a profondément délaissée.

Entre le road-movie et la quête identitaire, Mathieu Demy, comédien et réalisateur, s’emmêle tristement les pinceaux dans un récit qu’il s’approprie pleinement au point d’en oublier le spectateur.  Devant ou derrière la caméra, qui souvent tourne à vide, il paresse. Et Salma Hayek, tout aussi effacée dans son rôle d’effeuilleuse patentée, me fait de la peine.

Je comprends l’histoire, mais je n’y crois pas un instant, par manque de conviction dans le jeu des acteurs, et le creux des dialogues ânonnés. La mise en scène, sans relief, n’utilise même pas les décors mexicains ,qui de nuit me paraissaient encore plus propices. Et je vous passe les plans intérieurs de la très belle Mustang que Martin conduit dans L.A : 30 à 40 cm  au dessus de la chaussée, comme sur pneumatiques. Ca tient du détail, je sais, mais quand l’ennui vous prend, il faut bien se raccrocher à quelque chose.

Le thème déjà rebattu, l’est tellement  ici à travers ce qui doit être un hommage cinématographique que la sauce tourne vinaigre. Je ne vais pas m’appesantir sur le côté, « fils de ». Comme tous les enfants issus de parentés célèbres, Mathieu Demy n’a rien demandé à papa ou maman, pour en arriver là. Il assume simplement la filiation avec l’héroïne de son film, qu’il pense pouvoir appeler « Lola », même si son vrai prénom c’est Rosita. Côté maternel, ce sera l’utilisation d’extraits de «  Documenteur » d’Agnès Varda qui lui permettent de faire revivre son héros alors enfant. Ces flash-back, ne fonctionnent pas…

Review Overview

Le film

Réalisateur et comédien, Mathieu Demy en fait trop ou pas assez, mais le juste milieu n’est pas de mise ici dans un film vain. Qui marche sur les pas d’une histoire tellement convenue qu’il faut beaucoup de talent et d’imagination pour la remettre au goût du jour. Ce qui n’est pas le cas.

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