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« Tamara Drewe » de Stephen Frears . Critique DVD

Synopsis: Le retour de Tamara Drewe dans son village natal, fait l’effet d’une bombe pour la petite communauté qui y prospère en paix. Elle est devenue belle et célèbre. Le cottage londonien ne va pas s’en remettre…. mais Frears sait y faire

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Tamara Drewe"
De : Stephen Frears
Avec : Gemma Arterton, Roger Allam
Sortie le : 02 février 2011
Distribution : Diaphana
Durée : 106 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Les bonus

Meilleur dvd Février 2011 ( 3 ème )

Le bonheur est dans le pré, chante joyeusement Stephen Frears qui gambade dans la campagne londonienne, en proie à des ébats aussi amoureux que littéraires. Tout se passe autour d’un petit cottage typique, havre de paix pour des romanciers en mal d’inspiration, de ventes ou de célébrité.

Autant d’infortune que ne connaît pas le propriétaire des lieux, un écrivain à succès, coureur de jupons invétéré.

Alors quand revient au pays la belle Tamara Drewe ( un personnage de BD imaginé par Posy Simmonds ) , Nicholas ne tient plus en place. Il n’est d’ailleurs pas le seul chamboulé par les charmes de la journaliste people dont la beauté pyromane et les divagations amoureuses éveillent d’obscures passions et provoquent  un enchaînement de circonstances aussi absurdes que poignantes.

Notre britannique mène gaillardement sa caméra dans ce petit univers douillet et confortable, que deux gamines vont se charger de dynamiter. Elles s’ennuient dans leur bled, la perspective de rencontrer une rock star amoureuse  de Tamara leur fait imaginer les pires turpitudes.

Le vaudeville vire au marivaudage, la comédie s’estompe pour une autre romance moins légère où le monde se révèle à lui-même . Avec ses petits travers et ses grands bonheurs qu’orchestre malicieusement un réalisateur faussement badin, mais véritablement inspiré.

Son héroïne, autrefois affublée d’un tarin pas possible, s’est refait une santé.

 Gemma Arterton , est à la hauteur de la tâche que lui confie un tel scénario, où les vaches sont aussi dangereuses qu’un troupeau de bisons déchaînés, et les hommes pas toujours très futés.

Roger Allam pour ne citer que lui dans le rôle du propriétaire en fournit une image presque parfaite. Son épouse, Tamsin Greig , ( très belle interprétation ) sauve les apparences et les meubles qui vont avec. Mais le jour où un soupirant transi lui confie sa passion, la dame ne sait plus quoi penser. La vie ici demeure un long fleuve tranquille…

LES SUPPLEMENTS

  • –         Entretien avec Stephen Frears (16mn). Le réalisateur évoque plusieurs thèmes autour de sa filmographie en affirmant par exemple que « Les liaisons dangereuses » était à ses yeux « un film drôle. […] J’aime les changements de ton et je préfère filmer des personnages spirituels et amusants. Et bien sûr le public préfère ce type de personnage. »
Elles ne savent pas quoi inventer pour pourrir la vie des autres...
Elles ne savent pas quoi inventer pour pourrir la vie des autres…

Fait-il allusion à Tamara Drewe dont il est peu question dans cette interview, où l’aspect social de sa carrière est longuement évoqué, même s’il se défend d’être un cinéaste politique. « Dans “ My beautiful Laundrette ” c’est le langage amoureux qui m’a intéressé, et le côté scandaleux qui s’en dégageait ».

Martin Scorsese ? « C’est un prêtre du cinéma, il en parle comme d’un lieu saint ».

Les acteurs ? «J’ai travaillé au théâtre, je n’ai pas peur d’eux, et j’aime ce qu’ils font, parce que généralement ils transcendent ce que vous aviez en tête».
Film et téléfilm ? « La différence est évidente, la TV ne ’adressant qu’à un public déjà concerné par le sujet et qui fera obligatoirement de l’audience, à l’image de “ The deal ”. Au cinéma, ça n’intéresserait pas le reste du monde, ou alors ça coûterait trop cher. Mais certains de mes films à l’origine étaient pour la TV, et puis devant le résultat on m’a dit de les mettre en salle ».

Un air de ressemblance avec le réalisateur , non ?
Un air de ressemblance avec le réalisateur , non ?

« Valmont » de Milos Forman ? (la question est posée en regard de sa propre adaptation d’un même sujet « Les liaisons dangereuses »). Il l’élude. « Milos est un grand réalisateur, mais cette histoire a été malheureuse ». Pas méchant pour un sou le Stephen !

  • Du roman graphique au film (7mn – en HD sur le blu-ray). Certaines pages du roman graphique de Posy Simmond sont comparées aux scènes correspondantes du film. C’est amusant à suivre.
Meilleur dvd Février 2011 ( 3 ème ) Le bonheur est dans le pré, chante joyeusement Stephen Frears qui gambade dans la campagne londonienne, en proie à des ébats aussi amoureux que littéraires. Tout se passe autour d’un petit cottage typique, havre de paix pour des romanciers en mal d’inspiration, de ventes ou de célébrité. Autant d’infortune que ne connaît pas le propriétaire des lieux, un écrivain à succès, coureur de jupons invétéré. Alors quand revient au pays la belle Tamara Drewe ( un personnage de BD imaginé par Posy Simmonds ) , Nicholas ne tient plus en place. Il n’est…

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Le film
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