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« The doors » d’Oliver Stones. Critique Blu ray

Synopsis: L'histoire du légendaire groupe de rock des années 1960 et de son chanteur et compositeur, Jim Morrison dit le 'Poète Electrique'. Etudiant à Los Angeles,il est mort en 1971 à Paris, à 27 ans. Son corps repose au cimetière du Père Lachaise

La fiche du Disque

Le film : "The Doors [Blu-ray]"
De : Oliver Stone
Avec : Val Kilmer, Kyle Maclachlan
Sortie le : 05 Juillet 2011
Distribution : StudioCanal
Durée : 140 minutes
Film classé : 12 ans et plus
Nombre de Disque : 1
Le film
Les bonus

A l’époque j’adorais ce film. Vingt-cinq ans plus tard, l’oreille tarde à reconnaître le son d’autrefois.Le regard scille devant l’inconstance du sujet.Une fois je te le fais comme dans la vraie vie, une autre fois je te branche sur le secteur : musique et couleurs psychédéliques, délire interprétatif et puis le reste appartient à l’histoire des Doors.

Pas celle d’Oliver Stone, mais le récit qu’il puise dans les extraits de leurs chansons et les écrits de Jim Morrison, leur leader emblématique .

Que reste-t-il de nos amours ? Une histoire contrariée par l’esprit stonien qui s’attache à mettre ces images en adéquation avec la musique très éclatée des Doors. Une écriture plutôt poétique et une partition protéiforme qui tente de suivre le mouvement enclenché par Morrison … Il y est autant question de blues que de jazz, de flamenco et de psychédélisme…doors

Mais comme la mise en scène demeure classique, ça chamboule pas mal sur l’écran. Oliver Stone s’est pris sinon d’admiration pour le chanteur, tout du moins à son propre jeu. C’est pompeux, à l’image de la rencontre complètement fabriquée avec Andy Wharol.

Je préfère la vérité de l’incident de New Haven. Le cinéaste retrouve les valeurs d’un cinéma qui raconte une histoire et lui  confère un point de vue documentaire, une dimension inaltérable.

La seule constance ,le jeu inoxydable de Val Kilmer , incarnation exemplaire d’un Morrison à jamais immortel.

Meg Ryan, parfaite dans le rôle de Pamela, la copine de Morrison

LES SUPPLEMENTS

  • Un poète à Paris (52 mn). Un titre qui s’explique bien évidemment par la présence de Jim Morrison dans la capitale où il décide de vivre à jamais, fermant la parenthèse des Doors, selon plusieurs intervenants. « Il aimait bien la France pour son cinéma, la nouvelle vague alors, mais aussi ses poètes, comme Rimbaud, Beaudelaire… ».
Un  portrait du chanteur, marqué par  les souvenirs de ses amis, d’un historien et du président de son fan club. Des points de vue croisés qui donnent peut-être  une autre image de cet artiste qui pour avoir habité le cœur littéraire de Paris ne méritait pas cependant cette longue carte postale de la vie parisienne, by night. Des plans de coupe, inutiles et une musique d’accompagnement, sans âme.

  • Back to the roots ( 55 mn ). Parmi les intervenants de ce chapitre, Oliver Stone explique en long et en large, les motivations de son projet autour des Doors. Il se défend d’avoir travesti la vérité, bien que la biographie de Morrison ait été écornée à plusieurs reprises. «  Le film a été réalisé comme un tourbillon dionysien de chansons et de danses. (…) Un style fellinien dans un film américain ».
A l’époque j'adorais ce film. Vingt-cinq ans plus tard, l’oreille tarde à reconnaître le son d’autrefois.Le regard scille devant l’inconstance du sujet.Une fois je te le fais comme dans la vraie vie, une autre fois je te branche sur le secteur : musique et couleurs psychédéliques, délire interprétatif et puis le reste appartient à l'histoire des Doors. Pas celle d'Oliver Stone, mais le récit qu’il puise dans les extraits de leurs chansons et les écrits de Jim Morrison, leur leader emblématique . Que reste-t-il de nos amours ? Une histoire contrariée par l’esprit stonien qui s’attache à mettre ces images en adéquation avec la…

Review Overview

Le film
Les bonus

C’est une œuvre fourre tout, paradoxalement très froide ; le réalisateur a pris beaucoup de distance avec son sujet, même si les apparences de l’image nous montrent le contraire .Il faut filmer, mais en abandonnant la caméra aux faits avérés, pour les tordre encore un peu plus, les rendre presque irréels ; l’esprit psychédélique de l’époque, probablement.

Avis Bonus : Si le portrait de Morrison à Paris méritait d'être dans ce dvd, le remplissage des images nocturnes de Paris casse la cohérence du documentaire , qui demeure intéressant, une fois ces scories évacuées. Le second documentaire vaut surtout par le point de vue de Oliver Stone

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