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« Zulu » de Jérôme Salle . Critique Blu ray

Synopsis: Interdit aux moins de 12 ans avec avertissement Dans une Afrique du Sud encore hantée par l'apartheid, deux policiers, un noir, un blanc, pourchassent le meurtrier sauvage d'une jeune adolescente. Des Townships de Capetown aux luxueuses villas du bord de mer, cette enquête va bouleverser la vie des deux hommes et les contraindre à affronter leurs démons intérieurs.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Zulu "
De : Jérôme Salle
Avec : Orlando Bloom, Forest Whitaker, Inge Beckmann, Tinarie van Wyk Loots, Reghart Van Den Bergh
Sortie le : 18 avril 2014
Distribution : Pathé
Durée : 110 minutes
Film classé : 12 ans et plus
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Le bonus

Meilleur dvd Avril 2014 ( 4 ème ) . –

Prix Jacques Deray 2014

D’après le roman éponyme de Caryl Férey

Partagé entre ses Largo Winch, tout à fait corrects, et « Anthony Zimmer » qui me bluffe toujours autant, Jérôme Salle  co-signe le scénario avec Julien Rappeneau.

Il y  trouve l’action nécessaire à sa frénésie d’images spectaculaires, et un arrière-fond politique plaqué sur l’Histoire de l’Afrique-du-Sud, de l’après Apartheid. Les personnages de Férey ont connu cette période ségrégationniste entre blancs et noirs.

Ils en ressortent plus ou moins guéris, alors qu’une frange d’irréductibles continue à se battre secrètement pour le maintien de leur suprématie.

Ce mélange des genres qui donne au thriller de Salle une connotation assez particulière s’appuie sur de grands panoramiques des townships, où des gamins se battent à mort, et disparaissent, sans que personne ne s’en inquiète.

Exceptés quelques policiers engagés sur le meurtre d’une jeune fille de bonne famille, et dont l’enquête les conduit jusqu’à ces disparitions. Des hommes que le réalisateur se charge d’inscrire dans un contexte à chaque fois très personnel, révélant au fur et à mesure de leurs investigations, des profils très marqués.

Désormais une marque de fabrique du thriller contemporain, qui nous dévoile toute la personnalité , et l’intimité de ces êtres à la façade si respectable.

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Si j’ai trouvé le cas d’Orlando Bloom, un rien pathétique (tombeur de belles filles au cœur d’un foyer complètement détruit), voire appuyé (alcoolo,  drogué, mais d’une efficacité redoutable), celui de Forest Whitaker est beaucoup plus intéressant au regard de son passé sous l’Apartheid. Reste un duo qui fonctionne plutôt bien et donne une véritable épaisseur, voire une intensité au récit.

Heureusement d’ailleurs car le style de Salle demeure tout à fait conventionnel, usant des bonnes ficelles du suspense ou de la violence (« Zulu » n’en manque pas) au bon moment. Il demeure plus léger sur le contenu politique du récit, se contentant de répertorier ces traumatismes d’après-guerre que certains films nous ont déjà rapportés. (« Ces garçons qui venaient du Brésil »).

Le final, nullement  lourdingue, malgré les apparences,  me semble tout à fait évocateur et symbolique du passé du héros.  Si l’esprit du film avait pu s’inspirer de cette métaphore vengeresse ( doit-on un jour pardonner ? ) , on  frôlait l’exploit. Mais ça, c’est plutôt pour Largo!

LE SUPPLEMENT

  • Making of (25 mn). Il s’agit d’un éclairage très significatif sur le film, plus qu’une immersion dans les coulisses, où les scènes de tournage sont rares et courtes. Néanmoins, les commentaires apportent une autre dimension à ce film, notamment à travers le regard de Carryl Ferey, dont le bouquin est adapté.Il évoque ainsi la situation du pays, sa capacité à pardonner, pour vivre ensemble, contrairement au Zimbabwe, où les noirs ont chassé les blancs

« Ce qui m’intéresse quand je vais dans un pays comme ça pour écrire un roman, ce sont les codes sociaux, politiques ,l’environnement, mais qui a tué qui ça ne m’intéresse pas ». Il rappelle que son histoire est tirée d’un fait réel, d’une technique pour tuer les noirs à travers une drogue.

Jérôme Salle, le réalisateur insiste sur «  ce pays,  l’Afrique du sud qui était pour moi un personnage à part entière. Pas eu de douleur dans l’adaptation, il fallait simplement s’approprier le matériau de base, et le fait d’être étranger, je n’avais pas de passé, pas le poids d’une quelconque culpabilité, pouvait me faciliter les choses ».

Mais travailler en terre étrangère..« J’ai passé beaucoup de temps ici, il fallait apprendre, ce qui était encore douloureux, aller au-delà des clichés ».

Après quoi on passe au casting (le choix de Orlando Bloom qui ne faisait pas l’unanimité au sein de l’équipe, «  mais je ne voulais pas d’un acteur hyper connu que l’on avait vu cent fois dans ce rôle-là »), et l’implication de Forrest Whitaker, qui avant le tournage va dans les ghettos avec des policiers, suit des enquêtes.

Meilleur dvd Avril 2014 ( 4 ème ) . - Prix Jacques Deray 2014 D'après le roman éponyme de Caryl Férey Partagé entre ses Largo Winch, tout à fait corrects, et « Anthony Zimmer » qui me bluffe toujours autant, Jérôme Salle  co-signe le scénario avec Julien Rappeneau. Il y  trouve l’action nécessaire à sa frénésie d’images spectaculaires, et un arrière-fond politique plaqué sur l’Histoire de l’Afrique-du-Sud, de l’après Apartheid. Les personnages de Férey ont connu cette période ségrégationniste entre blancs et noirs. Ils en ressortent plus ou moins guéris, alors qu’une frange d’irréductibles continue à se battre secrètement pour le maintien de…

Review Overview

Le film
Le bonus

Cette adaptation très fidèle au roman éponyme de Caryl Férey, s’attache malgré tout à l’aspect thriller du récit. La toile de fond politique autour de l'Apartheid n’est qu’une caution au récit, qui heureusement bénéficie d’un duo de policiers assez bien charpenté. Orlando Bloom, un brin caricatural et Forest Whitaker en témoin d’un passé douloureux forment l’architecture d’une galerie de personnages plus inquiétants les uns que les autres.

Avis bonus Un making of où l'on parle plus que l'on ne montre, mais les commentaires sont éloquents, alors on prend

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