Synopsis: Dès sa sortie de prison, Jake Blues est emmené par son frère Elwood chez Soeur Mary Stigmata, qui dirige l'orphelinat dans lequel ils ont été élevés. Ils doivent réunir 5 000 dollars pour sauver l'établissement, sinon c'est l'expulsion. Il faut reconstituer The Blues Brothers
La fiche du Blu-Ray
Le film
Les bonus
Meilleur dvd Septembre 2011 ( 10 ème )
Mr John Belushi, sort de prison. Je le croyais déjà parti sous d’autres cieux. La panique un instant et puis retour aux origines de cette très belle histoire qui un jour inventa les Blues Brothers.
Dans les bonus, on vous raconte en long et en large la manière dont s’est réellement constitué le duo. Au cinéma, la version bien évidemment, très différente, prend des allures d’anciens potaches, démangés par les accents très noirs du rytmn’blues. Et c’est ce qui m’était vraiment resté en mémoire : des chorégraphies puissantes, une salle de restaurant relookée façon Aretha Franklin (« Freedom »), ou bien encore un fabuleux set animé par Cab Calloway .
A bien y regarder, de ces Blues Brothers, ne demeure que cette fabuleuse partition de véritable rythm’n blues (rien à voir avec le r’n’b d’aujourd’hui), enrobée par une mise en scène qui se fait un brin prier pour parler cinéma.
Les deux lascars avec Mme Aretha Franklin
La mise en route est pénible, et le faux rythme qui suit n’est que prétexte à installer confortablement les moments musicaux signés James Brown , Ray Charles .Je ne me plains pas, mais quand le réalisateur regrette que son film ne soit pas considéré comme une comédie musicale, effectivement ce n’est pas une comédie musicale. Mise à part la scène du restaurant (Aretha Franklin sermonne son mari qui souhaite rejoindre les Blues Brothers), les autres séquences chantées, jouées ou instrumentales, ne participent pas directement au scénario.
On va de l’une à l’autre par la grâce de Dan Aykroyd , et John Belushi, en charge de reconstituer leur band, et puis basta. La dynamique cinématographique s’arrête là, celle du rythm’n blues démarre alors et quand il s’agit de reprendre un bon vieux Otis Redding dans un centre commercial en ébullition « I can’t turn you loose » ne peut pas mieux tomber.
LES SUPPLEMENTS
- Les histoires derrière le making of des BB. Ou la véritable histoire des Blues Brothers quand Dan Aykroyd et John Belushi « cherchaient de la musique, juste avant nos émissions. Il fallait réussir nos apparitions dans le Saturday Night Live, et pouvoir vendre nos personnages… ».
- Le duo apparaît alors en première partie de Duke Robillard, Willie Nelson, et ça marche. La suite on la connaît avec le film qui se paie le luxe d’un casting de chanteurs et musiciens de premier ordre. Mais le réalisateur John Landis explique tout simplement que « à part Ray Charles, tous les autres étaient sans travail, ce qui nous a facilité la tâche ».
Le tout est malheureusement très racontée, avec peu d’images d’archives, même pour expliquer ces petits trucs de tournage dans le centre commercial, ou la course poursuite dans Chicago.….
- La transposition de la musique. On continue à parler du film et de son histoire, avant, pendant, après.
- Hommage à John Belushi. C’est principalement son épouse qui évoque la mémoire de cet acteur décédé deux ans après la sortie de ce film. Ne manquez pas la séquence de John Belushi en abeille…
Review Overview
Le film
Les bonus
Pour James Brown qui nous sermonne et John Lee Hooker, en personne sur le bord d’un trottoir (« Boom boom ») c’est un « film » recommandable. Surtout si comme moi vous êtes fan de Otis Redding et Wilson Pickett. Mais le cinéma n’en retiendra pas grand-chose …
Avis Bonus : Ils sont très riches, mais manquent cruellement d’images d’archives, afin d’alléger les nombreux entretiens. Et par la même de les enrichir...
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