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« Rubber » de Quentin Dupieux. Critique Blu ray

Synopsis: Dans le désert californien, un pneu serial killer et télépathe, mystérieusement attiré par une jolie jeune fille, sème la terreur. La police se lance à ses trousses…

La fiche du Blu-Ray

Le film : "Rubber - Collector 2 DVD + Blu Ray"
De : Quentin Dupieux
Avec : Stephen Spinella, Jack Plotrnick
Sortie le : 15/03/2011
Distribution : Blaq Out
Durée : 82 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de Blu-Ray : 3
Le film
Les bonus

Meilleur dvd Mars 2011 ( 9 ème )

Quentin Dupieux existe-t-il vraiment ? Le prénom fait cinéma. Mais ce nom de famille à coucher dehors , il faut se pincer pour y croire surtout avec cette édition très spéciale de son dernier film en date , suivi de deux courts métrages à la métaphysique au ras des pâquerettes. Un livret en prime . Je vous dis ici ce que j’en pense, et si vous voulez en savoir plus , un second chapitre est à votre disposition  ….

DVD 1 : «  Rubber »

Au début c’est plutôt marrant et puis ça lasse . C’est un pneu qui écrase tout sur son passage. Et quand il n’a pas la force de détruire l’intrus, par un moyen de concentration pneumatique qui n’appartient qu’à lui, il l’envoie valdinguer, dans un autre monde. Tenir 75 minutes à ce rythme là, ça ne marche . D’ailleurs quand notre héros décide de s’attaquer aux humains on reprend confiance. C’est un véritable serial killer, à la différence près que des spectateurs peuvent assister à ses méfaits.

Et là l’histoire se complique un tout petit pneu et encore un peu plus quand un policier se charge de tout remettre dans l’ordre. Une pagaille indescriptible s’en suit dans la tête des vrais policiers, des spectateurs ou du moins ce qu’il en reste et de votre serviteur qui a pris goût sur le tard à cette frénésie cinématographique, qui remet bien des idées  en place.

Notamment sur tout le tralala que nous fait le septième art quand il s’agit de monter un projet. Sur les moyens à mettre en place,  la mise en scène ou bien encore le professionnalisme des comédiens.

A cet égard les bonus sont très instructifs, et il n’en faut pas plus pour sonner le glas de Hollywood, ce que notre pneu, ou ses descendants se chargeront de faire, dans un final mémorable. A part ça, pas de quoi en faire un fromage, «  Rubber » demeure un petit exploit technique, doublé d’une idée très originale. En fin de compte, ce n’est déjà pas si mal.

Le policier chargé de mener l’enquête croyait parfaitement connaître le scénario…

DVD 2 : «  Non film »

Avec  «  Non film » et «  Non film 2 » que signe l’individu en question, on ne sait pas trop sur quel pied danser, de la même manière que les comédiens de ces deux courts-métrages se demandent ce qu’ils tournent, quand ils tournent et pourquoi ? Et si tu as un problème  dit-on à ce qui semble être le personnage principal, «  tu te réveilles et tu dis je ne suis pas dans un film, je vais me réveiller ». On dirait Godard dans une cour de récréation de CM 2 .

Les scènes coupées ? Comme pour un vrai dvd, on a le droit à ces pseudos rejets de pellicules, qui ne nous en apprennent pas d’avantage. Et le making of arrive dans la foulée, très, très court, mais plutôt marrant, lui aussi.

DVD 3 : Blu-ray  de «  Rubber »

Le film  en BR, s’il vous plaît, suivi, d interviews en rafales du réalisateur (le vrai), et de quelques comédiens comme Jack Plotnick, Stephen Spinella  et Roxane Mesquida qui joue la belle victime du pneu. Mais c’est uniquement en VO.

On assiste également aux premiers essais du pneu … sans grand intérêt.

Meilleur dvd Mars 2011 ( 9 ème ) Quentin Dupieux existe-t-il vraiment ? Le prénom fait cinéma. Mais ce nom de famille à coucher dehors , il faut se pincer pour y croire surtout avec cette édition très spéciale de son dernier film en date , suivi de deux courts métrages à la métaphysique au ras des pâquerettes. Un livret en prime . Je vous dis ici ce que j’en pense, et si vous voulez en savoir plus , un second chapitre est à votre disposition  …. DVD 1 : «  Rubber » Au début c’est plutôt marrant et puis ça lasse…

Review Overview

Le film
Les bonus

Il faut tenir le premier quart d'heure, après quoi tout s'enchaîne et les références à plusieurs genres cinématographiques permettent de tenir la distance.

Avis Bonus : Des entretiens en VO, cette fois ils ne se sont pas foulés.

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