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« Les sept mercenaires » de John Sturges. Critique Blu-ray

Pour se défendre de bandits impitoyables des fermiers mexicains font appel à sept valeureux cow-boys. Une lutte sans fin pour la justice et pour l'honneur s’engage alors, avec la bénédiction de Mr Kurosawa

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Les Sept mercenaires [Blu-ray]"
De : John Sturges
Avec : Yul Brynner, Eli Wallach,Steve McQueen , Horst Buchholz , Charles Bronson , Robert Vaughn
Sortie le : 16 juin 2010
Distribution : MGM / United Artists
Durée : 127 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Les bonus

Justice, tolérance, honneur. Dix minutes, les premières pour poser les codes de bonne conduite. Puis le genre, le western, où le regard sombre du vengeur croise la fourbe désinvolture du brigand. Après quoi il faudra bien entre-tuer.

John Sturges adapte très librement le film de Akira Kurosawa , « Les sept samouraïs » réalisé six ans plus tôt. Il  laisse son imagination vagabonder dans le  récit aventureux , plus que le  drame social dépeint par le réalisateur japonais.

Ce qui fait de la version américaine, un film épique et sans âge, posé dans un petit village mexicain frontalier. Les paysans subissent annuellement les razzias de bandits menés par le pilleur Calvera.  Dans les bonus Eli Wallach se souvient avec joie de ce film.

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Pour 20 dollars seulement, un baroudeur taciturne et excellent tireur, va défendre le village avec six autres  mercenaires. Chacun motivé par des raisons personnelles et un sens de l’honneur propre… 20 dollars c’est habituellement ce qu’ils touchent en une journée.

John Sturges fait donc ici un film de personnages, délaissant les grands espaces coutumiers des westerns pour quelques galopades sans grand intérêt. Non ce qui le passionne ce sont les hommes, Yul Brynner en tête, vedette incontestée du septet, que l’on retrouve longuement dans les bonus à travers des interviews d’époque, et des témoignages dont celui de son épouse.

Tout près,Steve McQueen n’est pas encore le vengeur solitaire de  «  Au nom de la loi », mais son jeu est déjà tout à fait dans la lignée du cow-boy solitaire, invulnérable.

Il y a aussi Charles Bronson, qui débutait quasiment sur grand écran, avant de devenir cette figure du cinéma emblématique, le regard toujours énigmatique, plissé, très plissé. Entre westerns (rôle mémorable de l’homme à l’harmonica dans « Il était une fois dans l’Ouest ») et films de guerre (« Les 12 salopards », « La Bataille des Ardennes » « La Grande évasion » ), il a fait un joli chemin.

A l’image de ce film dont le succès fut tel que de nombreuses suites lui succédèrent. Un succès surpreant après une relecture qui  laisse transparaître les failles du système qui ne voulait que divertir, sans trop s’appesantir sur les ressorts humains. Une fois les caractères grossièrement dessinés, on leur demande de jouer une belle histoire.

Ils le font très bien, la mise en scène est agréable, l’aventure palpitante (les quelques rebondissements ont fière allure)… et puis une histoire racontée par l’un des baroudeurs est aujourd’hui devenue une réplique culte du film de Mathieu Kassovitz « La Haine ». Alors que demande le peuple ?  Jusque là, tout va bien !

Yul Brynner
Eli Wallach
Steeve MCQueen

                                                                           

LES SUPPLEMENTS

 

  •    Making of (47 minutes ). Il s’agit plus exactement de l’histoire du film à travers des interviews de professionnels, (John Carpenter…) , des comédiens ( James Coburn , Eli Wallach ), de Robert Releya, l’assistant réalisateur ,de témoignages d’époque ( Mr et Mme Brunner, Mme Mc Queen.. ) et de documents . On voit souvent Yul Brynner un appareil photo à la main, tandis qu’entre deux prises, Robert Vaughn préférait semble-t-il jouer au golf.

Ce documentaire évoque aussi le précédent western de Sturges le fabuleux « Règlements de comptes à O.K. Corral »  tourné en 1957, alors que l’année suivante Anthony Mann signait « L’Homme de l’Ouest ».

Un héros pour les enfants, thème très présent chez Kurosawa

Des parallèles avec l’original de Kurosawa sont bien évidemment rappelés , un maître  satisfait du remake : il enverra  une épée de cérémonie à John Sturges en signe de respect.Il est enfin question de Bernstein et de sa musique, un sujet auquel un chapitre est entièrement consacré.

  • «  Bernstein  retour sur un compositeur de génie » avec Jon Burlingame, historien de la musique de film ( 15 mn )
  •  Les images perdues.Une occasion de découvrir d’immenses galeries où sont entreposées les archives : des caisses et des caisses contenant documents, scripts, scénarios et photos. Dont celles du film : tournage, poses,  coulisses où entre deux scènes on tape le carton.

 

Justice, tolérance, honneur. Dix minutes, les premières pour poser les codes de bonne conduite. Puis le genre, le western, où le regard sombre du vengeur croise la fourbe désinvolture du brigand. Après quoi il faudra bien entre-tuer. John Sturges adapte très librement le film de Akira Kurosawa , « Les sept samouraïs » réalisé six ans plus tôt. Il  laisse son imagination vagabonder dans le  récit aventureux , plus que le  drame social dépeint par le réalisateur japonais. Ce qui fait de la version américaine, un film épique et sans âge, posé dans un petit village mexicain frontalier. Les paysans subissent annuellement les razzias de…

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Le film
Les bonus

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