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« Les Chariots de feu » de Hugh Hudson. Critique Blu ray

Synopsis: En 1919, Harold Abrahams s'impose comme le meilleur coureur à pied du collège de Cambridge, tandis qu'Eric Liddell gagnait sa première course dans les Highlands. En 1923, ils s'affrontent pour la première fois, avant de représenter tous les deux l'Angleterre aux Olympiades de Paris l'année suivante...

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Les chariots de feu [Blu-ray]"
De : Hugh Hudson
Avec : Ben Cross, Ian Charleson
Sortie le : 18 juillet 2012
Distribution : 20th Century Fox
Durée : 123 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 2
Le film
Les bonus

Meilleur dvd Juillet 2012 ( 3ème )

En le revoyant, je n’ai pas retrouvé la flamme des années quatre vingt, qui lui valut quatre Oscars et une réputation internationale au jeune réalisateur de l’époque.  Hugh Hudson  signait un premier film ambitieux. A travers les épreuves des Jeux Olympiques de 1924 à Paris il  évoque des sujets tels que la xénophobie, la foi et le dépassement de soi.

Des thématiques maladroitement amalgamées dans un scénario qui ne dit pas grand-chose, si l’on en croit la pauvreté du récit retranscrit sur l’écran. Le début est d’ailleurs à mon avis catastrophique (je me suis perdu dans les années et les personnages) et ce n’est qu’une fois les caractères parfaitement alignés que l’aventure a commencé à me passionner.

Nous sommes alors quasiment dans la seconde partie du film. Après s’être affrontés à distance, deux sportifs britanniques se retrouvent unis pour le meilleur et le pire au sein de l’équipe nationale. Il leurs faut désormais contrer  l’influence américaine.

Le courage, l’honneur, la bravoure et la camaraderie ne cessentd’être mis en avant par une mise en scène qui m’apparaît académique et poussiéreuse.  Les effets de caméra, de ralentis et autres arguties sonores freinent  le rythme insufflé par le dynamisme de l’histoire originelle. On suit sans déplaisir l’évolution des athlètes, mais de là à frémir à leurs exploits, Hudson ne nous en donne guère l’occasion.

Un entraînement de l’époque

Si les jeunes comédiens d’alors (Ben Cross, Ian Charleson, Nicholas Farrell…) posent correctement leur rôle, je retiendrais pour ma part l’excellente prestation de Ian Holm , déjà bien blanchi sous le harnais et parfait dans la peau de cet entraîneur professionnel hors du commun. Cigare au bec et complet veston, il est face à son jeune poulain sur la piste d’entraînement, impayable.

Après quoi, il reste la fameuse musique de Vangelis. Un monument, là encore, élevé au moment des faits. A force d’être exécuté, il est passé de vie à trépas.

LES SUPPLEMENTS

  • Paris 1924 : la naissance des J.O modernes. (27 mn). Ou l’histoire des J.O depuis 1896 avec ses 300 athlètes jusqu’à l’importance que revêt le rendez-vous français, pays de Coubertin. De nouvelles technologies apparaissent cette année-là sur le stade d’athlétisme où la radio fait aussi son apparition pour la première fois.

Tous les sports sont passés en revue, à travers les pays qui les représentent et c’est marrant à suivre.Des images d’archives émaillent le récit, mais un support vidéo n’aurait pas fait de mal à l’ensemble très bavard.

  • Des scènes additionnelles (10 mn). Elles sont toutes intéressantes à découvrir, en particulier les deux premières qui auraient pu rester au montage final. Il s’agit de la séquence du coureur qui dépasse la voiture où se trouvent des jeunes gens en goguette, puis celle d’une séance de piano menée tel un entraînement de 100 m . Il s’agit d’expliquer au coureur ce qu’est «  l’accélération de la foulée ». Ian Holm est aux commandes, impayable, une fois encore.

  • David Puttman (25 mn). Le portrait d’un producteur content de lui
  • H.Hudson, sa carrière, son héritage (14 mn). Le portrait du réalisateur à travers sa filmographie et la perspective des J.O à Londres «  pour une nation qui a besoin de motivation et d’espoir. Un excellent stimulant »
  • Making of (27 mn). Des commentaires, des explications sur le film de la part de l’équipe technique et des comédiens.
  • Retrouvailles. Producteur, réalisateur et comédiens évoquent aujourd’hui leurs souvenirs du film.
Meilleur dvd Juillet 2012 ( 3ème ) En le revoyant, je n’ai pas retrouvé la flamme des années quatre vingt, qui lui valut quatre Oscars et une réputation internationale au jeune réalisateur de l’époque.  Hugh Hudson  signait un premier film ambitieux. A travers les épreuves des Jeux Olympiques de 1924 à Paris il  évoque des sujets tels que la xénophobie, la foi et le dépassement de soi. Des thématiques maladroitement amalgamées dans un scénario qui ne dit pas grand-chose, si l’on en croit la pauvreté du récit retranscrit sur l’écran. Le début est d’ailleurs à mon avis catastrophique (je me…

Review Overview

Le film
Les bonus

J’avais conservé un tout autre souvenir de ce film aujourd’hui relégué selon moi au rang d’agréable production. On y découvre ce que furent les J.O de 1924 à travers l’exaltation de la foi et le danger xénophobe, mais sans aucune dynamique particulière, que ce soit dans l’écriture du scénario ou la réalisation bien tranquille.

Avis Bonus : Beaucoup de bonus, intéressants, mais le plus souvent bavards. Prime aux scènes additionnelles..

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