Accueil » Les critiques » Critiques DVD » « Cheval de guerre » de Steven Spielberg. Critique Blu ray

« Cheval de guerre » de Steven Spielberg. Critique Blu ray

Synopsis: De la magnifique campagne anglaise aux contrées d’une Europe plongée en pleine Première Guerre Mondiale, "Cheval de guerre" raconte l’amitié exceptionnelle qui unit un jeune homme, Albert, et le cheval qu’il a dressé, Joey. Séparés aux premières heures du conflit, l’histoire suit l’extraordinaire périple du cheval...

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Cheval de guerre"
De : Steven Spielberg
Avec : Jeremy Irvine, Peter Mullan
Sortie le : 22 juin 2012
Distribution : Disney
Durée : 140 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Les bonus

Meilleur dvd Juin 2012 ( 9 ème )

La campagne anglaise est magnifique. Les mouvements de la caméra sont à la hauteur. Amples et précis, bucoliques à souhaits. Quand la mitraille résonne sur les champs de la Somme, le décor idyllique laisse place à la ruine des hommes, toujours avec cette précision chirurgicale qui dessine des arbres cadavériques, des crevasses profondes et boueuses…

Joey le cheval courage, traverse ce no man’s land terreux avec la fougue de son histoire. Au cœur de la première guerre mondiale, elle est exemplaire. De la cavalerie britannique à l’armée allemande, il va vivre les heures les plus dures du conflit, avant de retrouver son jeune maître qui l’avait dressé avec un amour infini.

Le jeune maître et le cheval de guerre
Le jeune maître (  Jeremy Irvine ) et le cheval de guerre.

 Spielberg reprend le cours de l’Histoire par la petite lucarne de notre enfance, idyllique, propre à toutes les légendes.
Je veux bien croire à cette odyssée extraordinaire, mais que l’on ne me la raconte pas avec des bobards de cinéma, quand le pathos et l’angélisme s’accordent, et  la naïveté et la mièvrerie, vont de paire.

Spielberg se traîne complaisamment dans cette vaste étendue émotionnelle, où malgré des centaines et des centaines de figurants, l’âme du film est absente. Où malgré un casting de rêve , Emily Watson et Peter Mullan en vieux fermiers recroquevillés sur leur misère, me font un peu douter…

Jeremy Irvine a par contre toute la candeur de son personnage (Albert, le héros) tandis que notre frenchie de passage, Niels Arestrup a plutôt le beau rôle. Un peu gauche en papi protecteur, il se révèle dans toute sa splendeur quand il devient grand seigneur. C’est (enfin) la fin du film, celle qui m’a peut-être le plus touché.

La bête et son maître se retrouvent. L’émotion est palpable, enfin.

LES SUPPLEMENTS

  • Discussions autour du tournage (19 mn). Le réalisateur, les comédiens, les techniciens se succèdent autour d’une table ovale pour se remémorer le tournage de  ce qui n’est pas un film de guerre, assure Spielberg.
Emily Watson et Peter Mullan , moi je veux bien...
Emily Watson et Peter Mullan , moi je veux bien…

James Irvine parle effectivement du cheval « qui en est l’épicentre », avant que tout le monde s’intéresse aux conditions de tournage, et particulièrement au dressage des chevaux. L’entraînement, la présence d’une représentante d’une société de protection des animaux , on voit tout ça , et un peu plus dans ce documentaire qui au départ semblait barbant et au final se révèle très intéressant. Des scènes de tournage complètent la discussion.

  • Un figurant raconte (3 mn) . Tout est dans le titre de ce petit chapitre lui aussi captivant par les scènes entrevues et le témoignage de ce figurant qui sera tour à tour soldat britannique, puis militaire
Le major Stewart sonne la charge (Benedict Cumberbatch)
  • Des films dans les tranchées et tout autour … :

« Mémoires de jeunesse » de  James Kent-« Au-revoir là-haut » de Albert Dupontel-« Les croix de bois » de Raymond Bernard-« Parade’s end » de Susanna White-« Les sentiers de la gloire » de Stanley Kubrick-« Birdsong » de Philip Martin

En toile de fond,  la première guerre mondiale :

 » La promesse de l’aube » de Eric Barbier-« Cessez-le-feu » d’Emmanuel Courcol-« Le baron rouge » de Nikolaï Mullerschon-« La grande illusion » de Jean Renoir-« Le roi de coeur » de Philippe de Broca-« L’odeur de la mandarine » de Gilles Legrand-« Cheval de guerre » de Steven Spielberg

Meilleur dvd Juin 2012 ( 9 ème ) La campagne anglaise est magnifique. Les mouvements de la caméra sont à la hauteur. Amples et précis, bucoliques à souhaits. Quand la mitraille résonne sur les champs de la Somme, le décor idyllique laisse place à la ruine des hommes, toujours avec cette précision chirurgicale qui dessine des arbres cadavériques, des crevasses profondes et boueuses… Joey le cheval courage, traverse ce no man’s land terreux avec la fougue de son histoire. Au cœur de la première guerre mondiale, elle est exemplaire. De la cavalerie britannique à l’armée allemande, il va vivre les…

Review Overview

Le film
Les bonus

Un film avec de belles ou terrifiantes images, qui se regarde d’un œil, tant il se traîne dans ses décors dont il ne sait pas comment se dépêtrer.Une histoire qui défile tout aussi paresseusement. On voudrait bien y croire, mais raconter de cette façon, c’est nous prendre pour de petits garçons. Les comédiens assurent, normalement, mais certains semblent avoir du mal à croire à leur propre personnage. Voir Peter Mulan…

Avis Bonus : Les commentaires de l’équipe du film, agrémentés de quelques scènes de tournage méritent une écoute attentive

User Rating: Be the first one !

Voir aussi

« Conclave » d’Edward Berger. Critique cinéma

La papauté n'en finit pas de faire son cinéma. Ca tourne plutôt bien