Accueil » Comédies dramatique » « Bienvenue parmi nous » de Jean Becker. Critique Blu ray

« Bienvenue parmi nous » de Jean Becker. Critique Blu ray

Synopsis: Malgré sa renommée, Taillandier, la soixantaine, a brusquement cessé de peindre. En pleine déprime, il décide de partir de chez lui, sans but précis et sans donner d’explication à ses proches. Au cours de son périple, il fait l’étrange rencontre d’une adolescente égarée

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Bienvenue parmi nous [Blu-ray]"
De : Jean Becker
Avec : Patrick Chesnais,Jeanne Lambert, Jacques Weber, Miou-Miou
Sortie le : 16 octobre 2012
Distribution : StudioCanal
Durée : 92 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Les bonus

Après quelques minutes de projection, en voyant jouer et sourire tristement Jeanne Lambert, l’image d’Isabelle Adjani s’est très vite imposée. La jeune et ravissante comédienne n’y est pas pour grand-chose, si ce n’est une vague ressemblance avec l’interprète d’Adèle H. Mais la manière dont Jean Becker filme son minois chagrin facilite le rapprochement.

Et pour mieux fixer le cadre, il nous projette, dans une séquence d’émotions appuyées, un extrait de son film culte « Un été meurtrier ». Où l’on voit la comédienne se lover dans les bras de sa mère.

Le parallèle qui s’établit entre ces deux fictions, se projette également sur la personnalité de ses interprètes.

Ce sera cette jeune fille Marylou, elle-même en rupture de ban familial, et pour laquelle l’homme prendra la place d’un père qu’elle n’a jamais connu. Ce sujet, pas très nouveau,  le cinéaste le traite de manière tout à fait conventionnelle. Pour ne pas dire convenue.

Il y a d’abord ces personnages abrupts, à peine nuancés que Becker dépeint dans tout ce qu’ils ont de plus caricaturaux.

Déprimé, largué, Taillandier est forcément atrabilaire. Adolescente, Marylou est en révolte totale, sans l’once d’un espoir d’apaisement.L’un et l’autre vont bien évidemment apprendre à se connaître et à tempérer leurs ardeurs au fil d’un récit cousu de fil blanc.

photo-Bienvenue-parmi-nous-2012-6

Le scénario déjà faiblard à l’origine vire à l’improbable : alors qu’il nous laisse imaginer d’autres rapports possible entre l’homme et la jeune fille que ceux d’un adulte responsable vis-à-vis d’une gamine, la voici qui débarque dans sa chambre d’hôtel, en nuisette, sous prétexte que sa TV ne fonctionne pas….

Il ne se passera rien, bien entendu, mais les gros sabots du réalisateur font quand même peine à entendre. Jeanne Lambert, un peu fragile pour le rôle, un peu dur à endosser, avec ses faux airs d’Adjani, redouble alors de vigilance et d’efforts, semble-t-il, pour mener à bien son personnage.

Patrick Chesnais en vieux renard rusé capte la bonne lumière pour éclairer cet artiste rongé par les angoisses de sa vieillesse annoncée. Un numéro d’acteur qui tourne un peu en rond. Un peu trop solitaire, comme abandonné…

  • Le making of. Un vrai de vrai, où l’on voit plusieurs scènes de tournage (périlleux dans le marais poitevin) au milieu de quelques commentaires des uns et des autres. C’est vraiment intéressant , mais aussi un peu pathétique, Jean  Becker ayant parfois semble-t-il un peu de mal à suivre la cadence.
Après quelques minutes de projection, en voyant jouer et sourire tristement Jeanne Lambert, l’image d’Isabelle Adjani s’est très vite imposée. La jeune et ravissante comédienne n’y est pas pour grand-chose, si ce n’est une vague ressemblance avec l’interprète d’Adèle H. Mais la manière dont Jean Becker filme son minois chagrin facilite le rapprochement. Et pour mieux fixer le cadre, il nous projette, dans une séquence d’émotions appuyées, un extrait de son film culte « Un été meurtrier ». Où l’on voit la comédienne se lover dans les bras de sa mère. Le parallèle qui s’établit entre ces deux fictions, se…

Review Overview

Le film
Les bonus

Jean Becker a-t-il encore assez d’énergie pour mener à bien une telle entreprise ? Sur un sujet qui demandait une réelle consistance, il plaque des images convenues, et des dialogues qui ne le sont pas moins. Du cinéma à la papa, sincère et classique. Patrick Chesnais sauve un instant la mise, mais un instant seulement…

Avis Bonus : Un vrai making of, ça fait du bien

User Rating: Be the first one !

Voir aussi

« Pain, amour et fantaisie » de Luigi Comencini. Critique Cinéma

A nouveau les grands classiques italiens sur grand écran, on ne s'en lasse pas