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« Cosa Sara » de Francesco Bruni. Critique cinéma

Synopsis: Réalisateur malchanceux, Bruno Salvati mène une vie peu satisfaisante. Séparé de sa femme Anna, il continue de lui rendre visite pour voir leurs deux enfants. Lors d’un passage à l’hôpital, Bruno découvre qu’il est atteint d’une leucémie. Cette maladie l’amène à renouer avec son père qui lui révèle un secret familial, et le conduit à partir en voyage…

La fiche du film

Le film : "Cosa sarà"
De : Francesco Bruni
Avec : Kim Rossi Stuart, Lorenza Indovina
Sortie le : 16/03/2021
Distribution :
Durée : 101 Minutes
Genre : Drame
Type : Long-métrage
Le film
  • 8e édition de VIVA IL CINEMA ! -contact@viva-il-cinema.com

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L’histoire : Réalisateur malchanceux, Bruno Salvati mène une vie peu satisfaisante. Séparé de sa femme Anna, il continue de lui rendre visite pour voir leurs deux enfants. Lors d’un passage à l’hôpital, Bruno découvre qu’il est atteint d’une leucémie. Cette maladie l’amène à renouer avec son père qui lui révèle un secret familial, et le conduit à partir en voyage…

Des parents qui se séparent, mais restent encore un peu ensemble, Adèle leur fille demeure sur sa réserve , jusqu’au jour où …

Habituellement on ne fréquente pas ce lieu avec enthousiasme. Le retrouver au cinéma dans tout son décorum, panoplie complète du soignant et  symptômes correspondants, n’engage pas vraiment le spectateur.

Et pourtant je vous conseille de voir ce film qui parle de la maladie d’un homme, de ses applications, et de ses conséquences aléatoires. Il s’agit d’une leucémie, donc d’une greffe de moelle possible, si donneur compatible …

Je résume le tableau clinique, un peu sèchement, contrairement à l’approche cinématographique de Francesco Bruni, qui filme en toute connaissance de cause. C’est son histoire, il n’en fait pas un drame.

Fiorella (Barbara Ronchi ) – à droite- croyait n’avoir pas de famille, et un jour …

Ce n’est pas une comédie non plus, bien que le ton souvent léger nous engage sur le chemin de la petite famille de Bruno, solidaire dans la douleur, alors que le couple se sépare.

La vie continue, le héros s’inquiète autant pour lui que pour son film en plan. Son producteur n’arrive pas à le finaliser. Clin d’œil furtif au cinéma, et renvoi d’ascenseur à ce réalisateur qui entre chimio et prises de sang, projette son dernier long-métrage dans la salle de cinéma de l’Hôpital.

L’instant est grave, l’ironie au top, on sourit beaucoup. On rit aussi franchement avec le père de Bruno (Giuseppe Pambieri) qui connait probablement la bonne personne , le bon donneur…

Une révélation fracassante dans ce monde où Francesco Bruni nous trimballe allègrement , avec ses petits détours et ses grandes révélations, assumées dans des séquences pleines d’amour et d’amitié.

Le film en est rempli avec ses personnages à l’esquisse parfaite, sur le ton et l’humeur. Illustration singulière quand il faut partir en quête de ce donneur éventuel . Toute la famille se mobilise et enchaîne gaffes et joie dans une escapade aussi sympathique que symbolique.

Car le fond du problème demeure, sans greffe, Bruno risque de mourir. «  Mais on vient à l’Hôpital pour guérir » se défend-il pour ne pas être une statistique de plus dans le dossier de son médecin. Raffaella Lebboroni le joue très bien autour de jeunes acteurs talentueux.

Fotinì Peluso et Tancredi Galli, les enfants du couple que Kim Rossi Stuart entraîne gaillardement . Emotions et sentiments s’accordent au très beau scénario. Ce qui sera, sera, effectivement.

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Le film

Comment appréhender la maladie au cinéma, la rendre acceptable aux yeux d’un public qui n’entend pas forcément se frotter à des situations déjà plus ou moins entrevues ? Francesco Bruni le fait très bien en reprenant sa propre histoire : un patient en attente d’une greffe de moelle osseuse. Tout autour, la vie continue. Un couple pourtant bringuebalant, et une petite famille aimante, comme ces deux enfants que  Fotinì Peluso et Tancredi Galli interprètent avec justesse. En prime un scénario directeur et une troupe de comédiens ad-hoc. C’est un film de personnages, avec une histoire qui s’accorde parfaitement à la mise en scène. Légère, ironique, grave, crescendo prenant où l’amour et l’amitié ne cessent de revenir à la charge. Emotions et sentiments, sans pathos ni douleur affecté. Un film salvateur. ‘

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