Synopsis: Autrefois interrogatrice de la CIA, Alice Racine est rappelée par son ancien directeur, Bob Hunter, pour déjouer une attaque sur Londres. Elle reçoit l’aide providentielle de son ancien mentor, Eric Lasch et d’un membre des forces spéciales, Jack Alcott. Mais elle réalise rapidement que l’agence a été infiltrée.
La fiche du DVD / Blu-Ray
Le film
Un film d’espionnage où la trahison est avant tout celle du scénario. Un copier-coller de ce que l’on connait sur le genre, avec le sérieux des apparences (CIA, MI5…) et le désintérêt d’une histoire aux rebondissements pas forcément attendus (je le concède), mais bien prévisibles une fois le postulat arrêté.
Qui dit, qui veut, que la manipulation s’opère à tous les niveaux. Chez les méchants comme chez les gentils qui d’ailleurs ne sont pas forcément toujours très gentils. Tout le monde cache bien son jeu.
C’est pourquoi c’est assez drôle de voir la tête de l’héroïne Alice (Noomi Rapace) quand elle s’aperçoit qu’elle ne travaille pas en réalité pour l’employeur qu’elle pensait. Infiltration à tous les étages… Après je perds un peu les pédales sur qui fait quoi et pourquoi on a détourné un interrogatoire de la CIA !
Un imam est appelé à la rescousse (mais je crois que c’est un bon). Il épice le couscous policier où ne manque aucun ingrédient, si ce n’est le doigté du réalisateur, Michael Apted qui applique trop fidèlement la recette. Pour le goût et la subtilité il faudra nous repasser les plats. Ce que Michael Douglas effectue sans trop d’efforts. Le minimum syndical.
A la manière de John Malkovich directeur d’agence pépère qui nous permet d’ admirer le brio plastique de Noomi Rapace . Entre hargne et grâce, elle évolue dans un registre convenable. Et quand il faiblit, le scénariste (Peter O’Brien) ouvre des brèches d’une actualité pesante, histoire de relancer l’action. Un réalisme tout aussi pesant sur les attentats terroristes et ses ramifications mafieuses. Mais cette fois, le bon sens devrait l’emporter. C’est du cinéma !
- Quelques bons films d’espionnage :
« La mécanique de l’ombre » de Thomas Kruithof avec François Cluzet
« Snowden » d’Oliver Stone
« Le bureau des légendes » de Eric Rochant
« L’homme de Berlin » de Carole Reed, avec James Mason
« La Taupe » de Thomas Alfredson
« Le Jeu du faucon » de John Schlesinger avec Sean Penn
Le film
Rien de bien neuf au pays de l’espionnage et de son cinéma qui ne se renouvelle pas. Le postulat qui veut que tout le monde manipule tout le monde est bien ancré dans un scénario qui dès lors n’arrive pas à fournir une once d’originalité. Un copier-coller de ce que l’on connait sur le genre, avec le sérieux des apparences (CIA, MI5,) et le désintérêt d’une histoire aux rebondissements pas forcément attendus (je le concède), mais bien prévisibles une fois le postulat bien arrêté.