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« Comme des rois » de Xabi Molia. Critique cinéma

Synopsis: Joseph ne parvient pas à joindre les deux bouts. Sa petite entreprise d’escroquerie au porte-à-porte, dans laquelle il a embarqué son fils Micka, est sous pression depuis que le propriétaire de l’appartement où vit toute sa famille a choisi la manière forte pour récupérer les loyers en retard. Joseph a plus que jamais besoin de son fils, mais Micka rêve en secret d’une autre vie. Loin des arnaques, loin de son père…

La fiche du film

Le film : "Comme des rois"
De : Xabi Molia
Avec : Kad Merad, Kacey Mottet Klein
Sortie le : 02/05/2018
Distribution : Haut et Court
Durée : 84 Minutes
Genre : Comédie dramatique
Type : Long-métrage
le film

Cette histoire d’escroc à la petite semaine mérite à peine un sursis devant un quelconque tribunal.Joseph frôle pourtant chaque fois la correctionnelle en menant ses trafics minables en compagnie de son fils, jamais très chaud pour l’accompagner sur ses forfaits.

Mais comme il faut bien vivre, assurer le quotidien familial et surtout régler chaque fin de mois un loyer précaire, Joseph et Micka font la paire. Ils arnaquent au porte à porte, dérobent chez les petits vieux ou, le métier se raréfiant, du fil de cuivre dans les usines. Les risques augmentent, le danger aussi.

Micka n’en peut plus. Il rêve d’une autre vie, de prendre son envol pour Paris et d’étudier l’art dramatique. Mais le serpent se mord la queue, à lui aussi l’argent est indispensable. Après une brouille parentale passagère, le voici de retour au foyer. Les magouilles vont reprendre.

Grosso modo c’est la vie de ce film qui tourne sur un manège, tranquille, sans jamais attraper la queue du Mickey. La malchance est dans le scénario et les tours gratuits sont pour les plus riches, les plus costauds, les plus méchants .

Xabi Molia pointe du doigt sans effet notoire, ni misérabilisme, les galères de fin de mois de cette société en marge du bonheur. Et d’une filiation qui lui tient vraiment à cœur.

Kad Merad y apporte son expérience dans un contre-emploi proche de l’exercice de style bien affûté . Quand il ne grimace pas à tout va c’est un excellent acteur auquel Kacey Mottet Klein s’atèle avec un talent de plus en plus affirmé. Dans la cuisine, Sylvie Testud et Tiphaine Daviot papotent ( pas grand-chose pour elle dans le scénario), où Amir El Kacem tire efficacement son épingle du jeu.

Copain de Micka, il donne la réplique en vue de son concours d’entrée à l’école d’art dramatique. Et c’est peut-être lui qui va être retenu dit-il en s’amusant. Trop bon le garçon !

Cette histoire d’escroc à la petite semaine mérite à peine un sursis devant un quelconque tribunal.Joseph frôle pourtant chaque fois la correctionnelle en menant ses trafics minables en compagnie de son fils, jamais très chaud pour l’accompagner sur ses forfaits. Mais comme il faut bien vivre, assurer le quotidien familial et surtout régler chaque fin de mois un loyer précaire, Joseph et Micka font la paire. Ils arnaquent au porte à porte, dérobent chez les petits vieux ou, le métier se raréfiant, du fil de cuivre dans les usines. Les risques augmentent, le danger aussi. Micka n’en peut plus. Il…
le film

Dans la platitude de la mise en scène , et les artifices d’un scénario qui ne décolle jamais , les comédiens réussissent à nous entraîner vaguement dans une histoire qui méritait un autre cadre, une autre dynamique. Celle d’une société en marge du bonheur qui tente par tous les moyens de joindre les deux bouts et les fins de mois au loyer impossible. Arnaque, magouille, vol , le père et le fils s’entendent plus ou mois bien pour gagner quelques euros jusqu’au jour où le fiston met les voiles. Il veut être acteur et son père au début ne le comprend pas. Kad Merad quand il ne grimace pas est un excellent acteur et le prouve ici face à un jeune talent désormais au cœur de son métier : Kacey Mottet Klein.

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