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CESAR 2023 , avec Bastien Bouillon, tous les espoirs sont permis …

  • 48ᵉ cérémonie des César, le 24 février à l’Olympia . –

Nos réalisatrices excellent dans les compétitions internationales, mais peinent à franchir le mur des César. Meilleur film ? 2023 ne leur fait aucune concession.

En oubliant Alice Diop qui n’en est pas à son coup d’essai, celle-ci aurait pu apparaître dans la catégorie des meilleures réalisatrices, mais Saint-Omer demeure au stade d’un premier film.

Une bizarrerie qui s’ajoute à cet espoir que représente Bastien Bouillon quinze ans après ses débuts et une filmographie conséquente dont « Le Mystère Henri Pick », «  Le beau monde » «  Seules les bêtes » ou «  2 Automnes, 3 Hivers » qui aux côtés de Vincent Macaigne lui aurait valu cette fois la palme de l’espoir.

L’entre-soi me parait présider à la nominations des œuvres de l’année, sur une base subjective évidente, mais totalement dirigées vers les lumières du succès.

Notre cinéma hexagonal a fourni en 2022 une quantité de bons et excellents films,  et seules les affiches glorifiées par la critique, le nombre d’entrées ou des promotions affolantes, se font entendre.

Je suis ravi de nombreuses nominations ( mais « Revoir Paris » et ‘Ouistreham » méritaient plus ) et tout aussi surpris de certaines absences

« Kompromat » de Jérôme Salle  » L’ombre d’un mensonge » de et avec Bouli Lanners,  » Les miens » de et avec Roschdy Zem, Rebecca Zlotowski avec «  Les enfants des autres »  ou «  Les passagers de la nuit » rien que pour sa photo. On lui accorde un peu de musique, mais c’est bien insuffisant. Avec  » Les Harkis » de Phillipe Faucon , on évite ainsi d’éventuelles polémiques.

Parmi les documentaires «  Et j’aime à la fureur » pouvait prétendre à ferrailler sur le meilleur d’entre eux, sur le montage aussi et pourquoi pas la musique de Biolay très originale et pertinente vis-à-vis du sujet.

Aux innocents les mains pleines, le film de Louis Garel risque de faire du dégât. Je parie sur «  La Nuit du 12 » là où un jeunot Sébastien Bouillon se prépare pour la relève.  » Novembre » bénéficiera peut-être de quelques accessits. J’espère enfin que  » Pacifiction » ne se contentera pas de la meilleure interprétation. Magimel y est grand, le film tout autant … Il est neuf fois nommé !

César du meilleur film

« Les Amandiers », de Valeria Bruni Tedeschi
« En corps », de Cédric Klapisch
« L’Innocent », de Louis Garrel
« La Nuit du 12 », de Dominik Moll
« Pacifiction – Tourment sur les îles »d’Albert Serra

César de la meilleure réalisation

Cédric Klapisch, pour « En corps  »
Louis Garrel, pour « L’Innocent  »
Cédric Jimenez, pour « Novembre »
Dominik Moll, pour « La Nuit du 12  »
Albert Serra, pour « Pacifiction – Tourment sur les îles »

César de la meilleure actrice

Fanny Ardant dans « Les Jeunes Amants »
Juliette Binoche dans « Ouistreham »
Laure Calamy dans « À plein temps »
Virginie Efira dans « Revoir Paris »
Adèle Exarchopoulos dans « Rien à foutre »

César du meilleur acteur

Jean Dujardin, dans Novembre
Louis Garrel, dans «  L’Innocent  »
Vincent Macaigne, dans « Chronique d’une liaison passagère »
Benoît Magimel, dans « Pacifiction – Tourment sur les îles »
Denis Ménochet, dans « Peter Von Kant »

César de la meilleure actrice dans un second rôle

Judith Chemla dans « Le Sixième Enfant »
Anaïs Demoustier dans «Novembre
Anouk Grinberg dans « L’Innocent »
Lyna Khoudri dans Novembre
Noémie Merlant dans  «  L’Innocent »

César du meilleur acteur dans un second rôle

François Civil dans « En corps »
Bouli Lanners dans « La Nuit du 12  »
Micha Lescot dans « Les Amandiers »
Pio Marmaï dans « En corps »
Roschdy Zem dans « L’Innocent »

César du meilleur espoir féminin

Marion Barbeau dans « En corps »
Guslagie Malanda dans « Saint Omer »
Rebecca Marder dans « Une jeune fille qui va bien »
Nadia Tereszkiewicz, dans « Les Amandiers»
Mallory Wanecque, dans « Les Pires »

César du meilleur espoir masculin

Bastien Bouillon dans « La Nuit du 12  »
Stephan Crepon dans « Peter Von Kant »
Dimitri Doré dans « Bruno Reidal, confession d’un meurtrier »
Paul Kircher dans « Le Lycéen »
Aliocha Reinert dans « Petite Nature »

César du meilleur court métrage d’animation

« Câline », réalisé par Margot Reumont
« Noir-Soleil », réalisé par Marie Larrivé
« La Vie sexuelle de mamie », réalisé par Urska Djukić

César du meilleur court métrage documentaire

« Churchill, Polar Bear Town », réalisé par Annabelle Amoros
« Écoutez le battement de nos images », réalisé par Audrey Jean-Baptiste et Maxime Jean-Baptiste
« Maria Schneider, 1983 », réalisé par Élisabeth Subrin. (photo)

César du meilleur court métrage de fiction

« Haut les cœurs », réalisé par Adrian Moyse Dullin
« Partir un jour », réalisé par Amélie Bonnin
« Le Roi David », réalisé par Lila Pinell
« Les Vertueuses » réalisé par Stéphanie Halfon

César du meilleur film d’animation

« Ernest et Célestine : Le Voyage en Charabie », réalisé par Jean-Christophe Roger et Julien Chheng
« Ma famille afghane », réalisé par Michaela Pavlatova
« Le Petit Nicolas – Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ? »réalisé par Amandine Fredon et Banjamin Massoubre

César du meilleur film documentaire

« Allons enfants », de Thierry Demaizière et Alban Teurlai
« Les Années Super 8 », d’Annie Ernaux et David Ernaux-Briot
« Le Chêne », de Laurent Charbonnier
« Jane par Charlotte », de Charlotte Gainsbourg
« Retour à Reims [Fragments] », de Jean-Gabriel Périot

César du meilleur premier film

« Bruno Reidal, confession d’un meurtrier », de Vincent Le Port
« Falcon Lake », de Charlotte Le Bon
«« Les Pires » de Lise Akoka et Romane Gueret
« Saint Omer », d’Alice Diop
« Le Sixième Enfant », de Léopold Legrand ( photo)

César du meilleur film étranger

« As bestas », de Rodrigo Sorogoyen
« Close », de Lukas Dhont
« La Conspiration du Caire », de Tarik Saleh
« EO », de Jerzy Skolimowski
« Sans  filtre », de Ruben Östlund

César du meilleur scénario original

Éric Gravel pour « À plein temps  »
Valéria Bruni Tedeschi, Noémie Lvovsky, Agnès de Sacy pour « Les Amandiers »
Cédric Klapish, Santiago Amigorena pour « En corps  »
Louis Garrel, Tanguy Viel, Naïla Guiguet pour  « L’Innocent »
Alice Diop, Amrita David, Marie Ndiaye pour « Saint Omer »

César de la meilleure adaptation

Michel Hazanavicius pour « Coupez ! »
Thierry de Peretti et Jeanne Aptekman, pour « Enquête sur un scandale d’État »
Dominik Moll et Gilles Marchand, pour « La Nuit du 12  »

César des meilleurs effets visuels

Guillaume Marien, pour « Les Cinq Diables »
Sébastien Rame pour « Fumer fait tousser »
Laurens Ehrmann pour « Notre-Dame brûle »
Mikaël Tanguy pour Novembre
Marco del Bianco pour « Pacifiction – Tourment sur les îles »

César des meilleurs décors

Emmanuelle Duplay pour « Les Amandiers »
Sébastien Birchler pour « Couleurs de l’incendie »
Michel Barthélémy pour « La Nuit du 12  »
Sébastien Vogler pour « Pacifiction – Tourment sur les îles »
Christian Marti pour « Simone – le voyage du siècle »

César du meilleur son

Cyril Moisson, Nicolas Moreau, Cyril Holtz pour « En corps »
Laurent Benaïm, Alexis Meynet, Olivier Guillaume, pour «  L’Innocent »
Cédric Deloche, Alexis Place Gwennolé Le Borgne, Marc Doisne pour Novembre
François Maurel, Olivier Mortier, Luc Thomas, pour «La Nuit du 12  »
Jordi Ribas, Benjamin Laurent, Bruno Tarrière, pour « Pacifiction – Tourment sur les îles »

César du meilleur montage

Mathilde Van de Moortel, pour « À plein temps »
Anne-Sophie Bion, pour « En corps  »
Pierre Deschamps, pour «  L’Innocent  »
Laure Gardette, pour Novembre
Laurent Rouan, pour « La Nuit du 12  »

César de la meilleure musique originale

Irène Drésel, pour « À plein temps  »
Alexandre Desplat, pour « Coupez ! »
Grégoire Hetzel, pour «  L’Innocent  »
Olivier Marguerit, pour « La Nuit du 12  »
Marc Verdaguer, Joe Robinson, pour « Pacifiction – Tourment sur les îles»
Anton Sanko pour « Les Passagers de la nuit » ( photo)

César de la meilleure photographie

Julien Poupard, pour «Les Amandiers »
Alexis Kavyrchine, pour « En corps »
Patrick Ghiringhelli, pour « La Nuit du 12  »
Artur Tort, pour « Pacifiction – Tourment sur les îles »

César des meilleurs costumes

Caroline de Vivaise, pour « Les Amandiers »
Pierre-Jean Larroque, pour « Couleurs de l’incendie »
Emmanuelle Youchnovski, « En attendant Bojangles »
Corinne Bruand, pour «  L’Innocent »
Praxedes de Vilallonga, pour « Pacifiction – Tourment sur les îles »
Gigi Lepage, pour « Simone – le voyage du siècle »

48ᵉ cérémonie des César, le 24 février à l’Olympia . - Nos réalisatrices excellent dans les compétitions internationales, mais peinent à franchir le mur des César. Meilleur film ? 2023 ne leur fait aucune concession. En oubliant Alice Diop qui n’en est pas à son coup d’essai, celle-ci aurait pu apparaître dans la catégorie des meilleures réalisatrices, mais Saint-Omer demeure au stade d’un premier film. Une bizarrerie qui s’ajoute à cet espoir que représente Bastien Bouillon quinze ans après ses débuts et une filmographie conséquente dont « Le Mystère Henri Pick », «  Le beau monde » «  Seules les…

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