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« Bypass » de Duane Hopkins. Critique cinéma

Synopsis: Tim au chômage fait du petit recel d’objets volés. Il est très attaché à ses frères et sœur, et son sens aigu des responsabilités est sans faille malgré la mort récente de leur mère. Sa petite amie Lilly est sa seule source d’espoir et de réconfort. Quand son fournisseur se fait violemment agresser, Tim se rend compte qu’il est peut-être mêlé à un gros trafic, impliquant des hommes plus dangereux qu’il n’imaginait.

La fiche du film

Le film : "Bypass"
De : Duane Hopkins
Avec : George MacKay, Charlotte Spencer
Sortie le : 08/04/2015
Distribution :
Durée : 103 Minutes
Genre : Drame, Thriller
Type : Long-métrage
Le film

Duane Hopkins connait sa grammaire. De la lumière au montage et la profondeur de champ, il nous en fait une application stricto sensu. Rien n’échappe à son regard de jeune cinéaste. Pour son deuxième long-métrage, il filme comme s’il sortait de l’école.

Le savoir-faire séduit et lasse par trop de virtuosité vaine. Casser le processus. Les plans allusifs nous alertent toujours pour l’argument à venir, voire l’intrigue, au cœur d’une thématique qui hante le cinéma britannique du moment.

Dans une famille sans père ni mère, sinon dans le souvenir, deux frères et leur petite sœur apprennent à survivre. Tim surtout (George Mackay) aux commandes de la fratrie, alors que l’aîné purge une peine de prison. Tim va suivre ses traces, c’est inévitable, malgré une santé fragile qu’il ne peut soigner, faute d’argent et un esprit peu enclin à l’affrontement.

Un profil plus incertain qu’inquiétant à l’image de l’histoire que nous raconte Hopkins, sans état d’âme particulier.

Après avoir compris qu’il n’était pas né dans un monde de bisounours et que les gens avec qui il traficotait étaient certainement au-dessus de ses compétences, Tim va devoir compter sur ses propres et modestes ressources, physiques et morales. Sa petite amie Lilly (Charlotte Spencer) en guise de bras de secours, c’est là tout l’enjeu de sa rédemption.

On la découvre dans une symbolique sur la maternité et la paternité qui ne vont pas forcément de pair nous rappelle le réalisateur. Un final d’une lourdeur plus que plombée.

Les comédiens sont  intrinsèquement bons. Mais corsetés par l’esthétisme ambiant, ils font toc !

Duane Hopkins connait sa grammaire. De la lumière au montage et la profondeur de champ, il nous en fait une application stricto sensu. Rien n’échappe à son regard de jeune cinéaste. Pour son deuxième long-métrage, il filme comme s’il sortait de l’école. Le savoir-faire séduit et lasse par trop de virtuosité vaine. Casser le processus. Les plans allusifs nous alertent toujours pour l’argument à venir, voire l’intrigue, au cœur d’une thématique qui hante le cinéma britannique du moment. Dans une famille sans père ni mère, sinon dans le souvenir, deux frères et leur petite sœur apprennent à survivre. Tim surtout…
Le film

Dans une famille sans père ni mère, sinon dans le souvenir, deux frères et leur petite sœur apprennent à survivre. Tim surtout (George Mackay) aux commandes de la fratrie, alors que l’aîné purge une peine de prison. Tim va suivre ses traces, c’est inévitable… Même si le jeune réalisateur peut inverser le processus d’un récit tracé d’avance, il ne met pas ses grandes connaissances cinématographiques au service d’une mise en scène qui jure avec l’exercice. Duane Hopkins connait sa grammaire, c’est une évidence. De la lumière au montage et la profondeur de champ, il nous en fait une application stricto sensu. Rien n’échappe à son regard de jeune cinéaste. Le savoir-faire peut séduire, et puis lasser par trop de virtuosité vaine.

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